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Vues: 777 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre XVI

C'est au petit matin qu'une jeune aide-soignante à la tignasse rousse découvrit l'état dans lequel se trouvait la pensionnaire de la chambre n°14. Elle fut effarée en apprenant le calvaire subit par la patiente au cours de la nuit passée et la libéra de ses entraves sur le champ.

Laurence alla immédiatement vider sa vessie puis souhaita faire sa toilette. La patiente eut la possibilité de se laver seule et c'est avec beaucoup d'humanité que l'aide-soignante lui proposa de l'aider à laver sa chevelure souillée. Puis les deux jeunes femmes discutèrent un moment dans la chambre. Visiblement, la petite rouquine n'était pas au courant des méthodes inhabituelles pratiquées au sein de la clinique. Elle occupait son poste en temps que job d'appoint en même temps qu'elle menait ses études d'infirmière et ne travaillait à la clinique que de jour. Elle avoua ne jamais avoir vu de patients enchaînés ni menottés et jugea ces traitements inacceptables. Elle alla jusqu'à proposer d'en faire état à la directrice de l'établissement mais Laurence l'en dissuada, sachant par avance que cela ne mènerait à rien, si ce n'est attirer des ennuis à la jeune aide-soignante, qui prit le temps de rester avec Laurence jusqu'à ce qu'elle ait fini son petit déjeuner et annonça:

"Je vais vous faire envoyer un médecin pour qu'il examine vos poignets et chevilles meurtris".

Une heure plus tard, le Dr Leduc se présenta à la porte de la chambre.

"Bonjour madame Bardon, vous avez demandé à être examinée par un médecin, que vous arrive-t-il?"

Laurence afficha un air contrarié:"Non, non, je n'ai rien demandé,c'est une erreur, je n'ai besoin de rien si ce n'est que l'on me laisse me reposer".

"Ah je suis désolé,mais je dois vous examiner, vous me paraissez être particulièrement stressée".

Il ouvrit sa petite sacoche médicale et en sortit son stéthoscope afin d'ausculter la jeune patiente. Laurence n'avait plus ni la force, ni le courage de protester et se laissa examiner bon gré mal gré.Ensuite, sa tension artérielle fut évaluée par le médecin qui la jugea bien faible."Je me demande si vous n'auriez pas aussi de la fièvre. Allongez-vous sur le ventre je vous prie".

Serrant les dents et fermant les yeux, la patiente sentit une main se poser sur ses fesses blanches tandis qu'un thermomètre s'insinua dans son anus. La prise de température rectale sembla exagèrement longue à Laurence,

laissant tout le temps au médecin de contempler la chute de reins et le joli postérieur de la patiente. Il se décida

enfin à retirer le thermomètre pour annoncer:"37, 5°,c'est correct".Pour conclure sa visite, il souhaita examiner les poignets et chevilles de Laurence, qu'il fit allonger sur le dos cette fois-ci. Les marques encore bien visibles des menottes ne semblèrent en aucun point l'étonner et il pratiqua un léger massage des articulations des poignets, puis des chevilles;c'est alors qu'il poursuivit son massage sur la plante des pieds et finalement sur les orteils de la patiente. Les orteils de la blonde furent même écartés pour un examen visuel approfondi.

Cette fois, madame Bardon n'avait plus de doute concernant l'attirance du Dr Leduc pour les pieds féminins.

Il se passait décidément des choses étranges dans cette mystérieuse clinique.