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Vues: 790 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre XVII

Etait-ce le fruit du hasard ou plutôt une volonté délibérée des dirigeants de la clinique, l'occupante de la chambre n°14 eut le loisir de se reposer tout le long de la matinée. Elle fut sortie de sa torpeur par de sinistres cris en provenance du couloir. Les cris étaient d'une intensité et d'une bestialité telles qu'ils lui donnèrent la chair de poule. Elle se hasarda à entrouvrir sa porte, que le Dr Leduc avait omis de verrouiller, et regarda ce qui se déroulait dans le couloir. A quelques mètres de sa porte, elle vit un homme entièrement nu, attaché en croix sur un lit médical à roulettes, une longue et fine canule sortait de son gland décalotté tandis que des pinces crocodiles étaient accrochées à ses testicules et reliées par des fils rouges et noirs à un petit appareil installé sous le lit et ressemblant étrangement à un générateur de courant électrique.

Visiblement l'homme subissait à intervalles réguliers des décharges sur ses parties génitales, engendrant des soubressauts de tout son corps en même temps que des cris abominables. Etait-ce une nouvelle thérapie secrètement expérimentée dans cette clinique? De quels troubles pouvait bien souffrir cet homme? Comment était-il arrivé dans la clinique?

Toutes les questions que se posait la jeune bourgeoise restaient sans réponse et cette clinique recellait toujours autant de mystères...

C'est presque sans surprise ni étonnement qu'elle apprit

qu'elle allait être conduite chez la gynécologue. La petite aide-soignante rouquine l'aida à prendre place dans le traditionnel fauteuil roulant. En chemin, elle lui murmura avec un ton compatissant:

"Je crois que l'on va vous faire subir un examen assez compliqué,j'espère pour vous que cela ne sera pas trop douloureux. Ce brin d'humanité de la part d'un personnel de cette clinique réconforta un peu Laurence.

Catherine Lepic, sourire condescendant sur ses lèvres carminées, blouse blanche, bas couture et talons fins attendait sa patiente de pied ferme. Son fidèle et dévoué serviteur Julien était présent ainsi que la jeune Stéphanie à son ordinateur.

"Bonjour madame Bardon, je vais vous faire passer une hystérographie aujourd'hui;avez-vous déja réalisé ce type d'examen?".

"Euh, non, je ne pense pas".

"Ne vous inquiétez pas, cela se passera bien. Je vous laisse vous installer".

Dans la bouche de Catherine Lepic,"s'installer" signifiait se retrouver entièrement nue et cuisses largement écartées sur le fauteuil gynécologique. Laurence avait toujours la même horreur de cette posture, mais depuis son admission à la clinique de la Rochegude, elle commençait par en avoir l'habitude bien malgré elle. Comme lors des précédentes séances, Julien s'activa pour effectuer les réglages du fauteuil et se permit même d'adresser un sourire appuyé à Laurence, comme s'ils étaient de vieux amis.

Afin de parfaitement immobiliser la patiente, ses chevilles, sa taille et ses poignets furent sanglés au fauteuil. La gynécologue choisit sur le chariot d'instruments un spéculum grand modèle, aux lames très larges, qui horrifia la jeune femme blonde:"Quoi, vous n'allez pas me placer ça dans le ventre?!!!"

"Bien sûr que si, j'ai besoin d'avoir une ouverture maximale du vagin afin que le col de l'utérus soit bien en évidence. Détendez-vous!"

Après lubrification, le spéculum fut mis en place dans le vagin de la bourgeoise, puis ouvert de manière très progressive, permettant à la patiente de s'habituer et de mieux supporter l'instrument de métal. Malgré cela, Laurence grimaça et serra les dents lorsque les lames du spéculum atteignèrent l'angle d'ouverture maximal. Jamais elle n'avait senti son vagin être autant dilaté et malmené,elle crut même un moment que sa gaine vaginale allait se déchirer. La patiente blonde fut laissée ainsi durant de longues minutes, vagin béant, col de l'utérus bien visible sous le puissant faisceau lumineux des spots du plafond. Comme lors de la séance précédente, le brancardier Julien avait positionné deux caméras d'observation et l'on pouvait contempler sur l'écran LCD tout l'intérieur du vagin et le col utérin de la patiente. Catherine Lepic appela par son interphone de bureau et quelques instants plus tard, on vit arriver l'infirmière Françoise apportant un flacon d'un liquide bleu et une grosse seringue dépourvue d'aiguille. Il s'agissait d'injecter dans l'utérus un produit de contraste permettant de réaliser des clichés du corps utérin et des trompes. Peu après l'injection du produit, la patiente ressentit d'abord une sensation de picotements dans son bas-ventre, puis de légères brulures. Elle eut en même temps l'impression que son utérus se contractait de façon spasmique. Constatant que le produit faisait son effet de la manière escomptée, Françoise, avec le feu vert de la gynécologue, plaça dans l'utérus, en passant par le col, une fibre optique permettant de prendre toute une série de clichés des organes inondés par le produit de contraste. Le processus de prises de vues dura une bonne vingtaine de minutes, période durant laquelle toute l'assistance, constituée de Catherine Lepic, la jeune Stéphanie, Julien et Françoise, contempla le corps nu et le vagin écartelé de la patiente, vision à la fois insolite et obscène dont personne ne semblait se lasser...

Une fois les prises de vues terminées, Françoise retira la fibre optique et céda la place à sa collègue gynécologue.

Celle-ci opéra un dernier examen visuel du col et du vagin avant de retirer le spéculum. Il fut expliqué à la patiente qu'elle devrait rester en position sur le fauteuil encore de longues minutes, le temps que le produit injecté ressorte. Un bassinet fut placé devant l'assise du fauteuil pour recueillir le liquide bleuâtre qui commença à couler du vagin encore entrouvert. Les deux caméras continuaient à filmer la scène quelque peu surréaliste, renvoyée sur l'écran plat où l'on pouvait voir un liquide bleu sortir d'un vagin rougit par la dilatation, surmonté d'un pubis blond entre deux cuisses blanches...

Le bassinet fut enfin retiré et l'infirmière s'appliqua à nettoyer à l'aide de lingettes stériles la vulve, le périnée et l'anus bleuis de la patiente, puis s'en alla.

Naivement, la pensionnaire blonde pensait que son calvaire allait prendre fin mais c'était sans compter sur Catherine Lepic, qui lança à sa patiente:

"Ah, au fait, avez-vous suivi ma prescription médicale du soir madame Bardon?"

Son sourire,à la fois séducteur et méprisant ne fit que mettre un peu plus dans l'embarras la patiente."Oui, j'ai utilisé le plug qui m'a été fourni"

Fixant Laurence dans les yeux, la gynécologue demanda alors:"Etes-vous parvenue à atteindre l'orgasme en usant de ce plug madame Bardon?"

Les joues empourprées, la bourgeoise dut reconnaitre devant la gynécologue, son assistante et le brancardier qu'elle était effectivement parvenue à jouir au moins une fois grâce au plug.

"Parfait, puisque vous êtes en position, je vais en profiter pour contrôler votre rectum et votre anus".

Elle lubrifia copieusement son majeur avant de l'introduire dans le conduit rectal de la bourgeoise. Cette dernière se contracta en grimaçant, son anus était encore douloureux suite à la pénétration forcée de la veille au soir. En palpant les parois rectales de son doigt, la gynécologue ne put que constater qu'effectivement le rectum était hyper sensible et que la rondelle anale de la blonde était fortement irritée. Elle ordonna à la jeune Stéphanie de noter dans le dossier médical les constatations qu'elle venait d'effectuer et elle fit signe à Julien de prendre quelques clichés de l'anus de la patiente. Laurence demanda pour quelle raison on prenait des photos en gros plan de son intimité sans obtenir la moindre réponse. Avant de la libérer, Catherine Lepic donna ses directives à sa patiente."Pour ce soir, vu l'état de votre anus, vous êtes dispensée de plug mais vous reprendrez le traitement dès demain, entendu madame Bardon?"

"Oui, oui, j'ai bien compris".

La gynécologue s'adressa pour finir à Julien:"Vous conduirez la patiente chez Virginie Voyret, elle y est attendue".

A l'évocation du nom de la sexologue, la jolie blonde frissonna sur fauteuil roulant. Quelle sorte de séance s'apprêtait à lui faire subir l'insaisissable jeune femme brune? Elle serait fixée dans peu de temps...