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Vues: 671 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre XX

La blonde bourgeoise ne fut laissée en paix qu'une petite heure. Sur le coup de midi, il lui fut présenté le programme pour le reste de la journée.

"Cet après-midi, pour vous détendre, nous vous ferons faire un peu d'exercice dans notre salle de sport un peu spéciale. En soirée, vous serez initiée à l'art de l'exhibition".

La pensionnaire fut conduite nue au réfectoire où cinq autres convives venaient de prendre place à table, tous aussi nus qu'elle. Pendant que la cuisinière servait les repas, la petite aide-soignante rouquine se chargea de présenter chaque patient aux cinq autres. A l'énoncé de son nom, le pensionnaire était sommé de se lever afin que l'intégralité de sa personne soit vue des autres, le temps que l'aide-soignante décrive brièvement son parcours. Cela faisait partie de la thérapie, alliant le côté exhibition forcée à l'humiliation. Le but recherché était de familiariser les sujets avec la nudité,qu'ils évacuent leurs sentiments de gêne face aux regards des autres et que cela soit un facteur d'épanouissement sexuel.

Il y eut dans l'ordre Jacqueline, 49 ans, divorcée,

souffrant d'anorgasmie et de frustrations chroniques;

Claudine, 41 ans, mariée et désireuse d'assouvir les fantaisies sexuelles de son mari;Frédéric, 39 ans, homme à la faible personnalité et souhaitant être initié à la soumission;Laurence fut présentée comme étant une bourgeoise dont le mari la trouvait trop frigide;Marie, 30 ans, d'origine campagnarde et souffrant de phobies et complexée par son apparence;enfin, Alexandra, 22 ans,

victime d'addictions sexuelles et de nymphomanie.

Cet exercice de présentation était loin d'être facile à mener. D'ailleurs, Marie refusa dans un premier temps de s'y plier, prétextant être trop moche pour pouvoir être vue dans le plus simple appareil. Il était vrai que la pauvre Marie, sans être un laideron,était loin de ressembler à un top-model. Elle avait de fortes hanches, de solides cuisses et des mollets bien trop saillants;pourtant son visage n'était pas sans charme, avec des yeux verts, une bouche pulpeuse et des tâches de rousseur. Seule, Alexandra la nymphomane se montra à l'aise dans cet exercice, n'hésitant pas à gonfler son opulente poitrine. Quant à Frédéric, il se présenta dans une posture résignée,épaules rentrées, les yeux baissés et une main masquant maladroitement ses parties génitales. Il avait visiblement des prédispositions pour la soumission.

Se comparant aux autres pensionnaires, Laurence se dit que finalement, elle était loin d'être la plus mal lotie physiquement parlant et cela raviva sa fierté.En y réfléchissant bien, parmi toutes les femmes qu'elle avait pu croiser dans l'établissement, personnels et patientes confondues, seule Virginie Voyret lui était supérieure en terme de beauté féminine.

Le repas terminé,le petit groupe fut conduit à la salle de sport, toujours dans la tenue d'Adam et Eve. Le Dr Leduc et l'infirmière Françoise accueillirent les pensionnaires.

Le programme débuta par quelques exercices de gymnastique,

anodins au premier abord, mais prenant une tournure toute particulière étant donnée la nudité intégrale des participants. Par exemple, pour l'exercice des ciseaux de jambes, les pensionnaires durent se positionner deux par deux, allongés sur le dos et face à face, de manière que chacun puisse bien voir l'entrecuisse de son voisin ou voisine à chaque jeu de jambes. Pour l'exercice du grand écart, même philosophie,à savoir qu'un des membres du binôme était allongé sur le dos tandis que l'autre pratiquait le grand écart au-dessus de son visage. Marie faillit faire une nouvelle crise d'hystérie lorsqu'elle se retrouva le visage sous les bourses et la verge pendantes de Frédéric en grand écart au-dessus d'elle. Laurence, par chance, se retrouva en binôme avec la pulpeuse Alexandra, dont les seins opulents s'agitaient à chaque mouvement. Ensuite, il fut imposé l'exercice de la brouette, un membre du binôme devait avancer sur ses mains tandis que l'autre suivait derrière en le tenant par les chevilles, en ayant au passage un beau point de vue sur le fessier de son partenaire. A la fin de chaque série, les rôles furent permutés dans chaque binôme. L'infirmière Françoise décida, après une pause pour souffler, qu'il était temps de passer au cheval d'arçon. L'épreuve était plus érotique que physique, consistant non pas à chevaucher sportivement le cheval mais à venir s'empaler sur un gode placé sur l'obstacle. Chaque participant eut à sa disposition son propre cheval d'arçon, dont le gode était recouvert d'un préservatif lubrifié.C'est avec un brin de cynisme que le Dr Leduc précisa que la pénétration sur le cheval se ferait vaginalement pour les femmes, et que pour Frédéric, la question ne se posait pas...Rires d'Alexandra et mine déconfite du pauvre garçon qui allait de déconvenues en humiliations. L'infirmière passa auprès de chaque patient pour vérifier que chacun d'eux chevauchait réellement leur cheval d'arçon-gode. Elle y ajouta sa propre dose de perversité en ordonnant à Marie de "bouger son gros cul",

donna une claque sur les fesses de Frédéric et traita Laurence de jolie petite chienne. Quant à Alexandra la nymphomane, elle eut droit à un cinglant:"Excuse nous ma chère, nous n'avons pas trouvé de gode plus gros pour toi!"

La séance de gymnastique, façon clinique de la Rochegude,

se termina par un divertissement du même acabit, appelé le jeu du petit train. Les sujets furent priés de se placer à quatre pattes les uns derrière les autres;Frédéric serait en tête et jouerait le rôle de la locomotive. On lui noua une fine cordelette autour de la verge et l'autre bout de la cordelette fut noué autour du cou de la jeune femme derrière lui. Celle-ci se retrouva avec un gode planté dans le vagin, la cordelette prolongeant le gode fut nouée autour du cou de sa voisine de derrière et ainsi de suite. Laurence se retrouva en queue de convoi, mais on lui plaça tout de même un gode dans le vagin, comme ses collègues féminines. Les wagons (les cinq filles) du petit train devaient suivre la cadence de la locomotive (Frédéric),afin de ne pas trop tirer sur sa verge douloureuse et de ne pas faire ressortir de gode d'un vagin. Ce petit monde dut faire trois fois le tour de la salle de sport dans un ballet totalement ridicule et hautement humiliant sous les regards narquois du médecin et de l'infirmière.

L'insolite séance se sport se termina ainsi et les pensionnaires furent reconduits à leurs chambres respectives.