Je patientais tranquillement dans mon lit. Élisa, elle, s'était faîte à l'idée qu'elle allait recevoir un lavement, et était à présent beaucoup plus détendue.

Quand Diane débarqua dans la chambre avec tout sa panoplie d'instruments, elle demanda à Élisa si elle était prête.

-Oui, fit la jeune fille.

-Quant à toi, fit Diane en se tournant vers moi, je t'en ai préparé un également, pour ta constipation.

Élisa jeta un regard vers moi, curieuse.

-Je n'ai pas besoin de lavement, me défendis-je. J'ai déjà été aux toilettes ce matin.

-Ne t'inquiètes pas, tu n'es peut-être plus constipé, mais c'est un bon moyen de prévention. Au pire ça te fera juste aller à la selle.

Je n'avais pas envie de recevoir un lavement devant Élisa. Celle-ci, au contraire, paraissait soulagée de ne pas être seule à subir ce traitement. De toute façon, Diane avait pris sa décision, inutile d'insister plus que ça, je ne voulais pas risquer de recevoir un lavement de force.

-Bon allez ! Fit la jeune infirmière. Déshabillez-vous tout les deux complètement, on va commencer.

Elle vint vers moi pour m'aider à enlever mes habits. Je jetai un coup d'œil furtif à côté : Élisa était déjà en sous-vêtements. Après avoir regardé de mon côté, puis soufflé un bon coup, elle retira son soutient-gorge, puis sa culotte. Diane venait de finir de me déshabiller aussi, elle me retourna ensuite sur le ventre.

Élisa se coucha nue sur son lit, elle aussi. Je stressais un peu : ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas eu de lavement.

Diane venait d'enfiler un gant. Elle ouvrit le pot de vaseline, et y trempa son doigt. Je la vis ensuite se pencher au-dessus d'Élisa, lui écarter les fesses, et glisser son doigt dedans. Voyant l'expression de la jeune fille et le mouvement de la main de Diane, je devinai que celle-ci lui avait entièrement inséré son doigt. Elle le retira ensuite rapidement, accompagné d'un petit bruit qui ressemblait à un succion.

L'infirmière accrocha alors la poche de liquide en hauteur, y relia le tuyau, et planta l'embout dans les fesses de sa

patiente.

-Le laxatif va commencer à couler, prévint Diane. Reste tranquillement couchée ainsi, et essaye de ne pas expulser l'embout.

Elle vint ensuite vers moi, enfilant en même temps un second gant.

-C'est à toi, maintenant.

Mon sexe était déjà en érection. Heureusement, personne ne pouvait le remarquer dans ma position. Diane attrapa le pot de vaseline, remit son doigt dedans, puis dégagea la vue sur mon petit orifice de l'autre main. Ne pouvant m'empêcher de regarder par-dessus mon épaule, le vis le doigt ganté couvert de vaseline se diriger rapidement entre mes fesses.

Au moment fatal, je me crispai.

Diane inséra quand même son index sans difficulté, provoquant une légère douleur qui me fit émettre un petit gémissement.

Élisa tourna sa tête vers moi.

-Désolée, s'excusa Diane. Essayes de te détendre un peu.

Elle retira son doigt, et suspendit la poche de mon lavement. Je sentis une nouvelle fois mes fesses s'écarter, puis l'embout en plastique venir se loger dans mon trou de balle. Instantannément, un liquide assez froid s'écoula dans mon intestin.

-Voilà, ça va prendre une petite dizaine de minutes. Restez bien calmes tout les deux.

Elle s'absenta un instant.

Je regardai Élisa. La jeune fille s'appuyait sur ses coudes, la tête dans ses mains, l'air pensante. Un tube transparent lui sortait des fesses et était fixé au ballon, amenant le liquide dans son intestin. Ses seins pendaient légèrement, et reposaient sur son oreiller. C'était très excitant.

Soudain, elle tourna sa tête vers moi. Elle n'avait pas l'air gênée du tout.

-On n'aura qu'à garder ça pour nous, fit-elle en comprenant mon embarras de me retrouver dans cette situation.

-Ok.

Je commençai à sentir mon ventre se gonfler, et eus bientôt une première contraction. Diane arriva à ce moment-là, et s'occupa de renfoncer un peu les deux embouts qui avaient tendance à sortir.

-Tout va bien, vous n'avez pas mal ?

-Non, répondis-je en même temps que ma collègue.

-Ok, on continue, ce n'est pas encore fini. Je vais rester avec vous maintenant.

Cinq minutes passèrent. Élisa et moi bougions de plus en plus souvent dans nos lits, et Diane était obligée de replacer la canule dans nos derrières à chaque fois.

-Voilà, tu as terminé, Élisa. Serres bien tes fesses, je vais enlever ton tube.

Elle fit glisser l'embout hors du trou de sa patiente et l'aida à s'asseoir sur le pot. La jeune fille commença directement à expulser le liquide dans la bassine en plastique.

Je jetais un coup d'œil au-dessus de moi : la poche était encore à moitié pleine.

-Tu laisses entrer l'eau moins vite, m'expliqua Diane. Il faut que tu attende un peu plus longtemps que ta collègue, toi.

En effet, le ballon peinait à se vider.

J'observai Élisa. Elle était assise sur son pot, les jambes légèrement espacées. Elle terminait déjà de se soulager.

Diane avait fini de ranger son nécessaire à lavement.

-Je m'absente encore une minute, et je reviens, fit-elle.

Élisa se releva de son pot, et s'essuya avec du papier toilette que lui avait donné l'infirmière. Elle partit ensuite jeter le contenu de son pot au wc.

Quand elle revint, elle s'assit sur son lit, face à moi.

J'eus une autre contraction, et poussai subitement un grand coup. Je sentis l'embout commencer à sortir.

Malheureusement, Diane n'était pas là.

La canule fut expulsée de mon derrière et je sentis l'eau commencer à couler sur mes cuisses. Élisa se leva, ne sachant d'abord pas quoi faire, puis décida rapidement de régler le problème elle-même.

-Attends, me fit-elle.

Promptement, elle attrapa l'embout, m'écarta une fesse d'une main, et remit le tube dans mon cul.

Je mis un moment à me rendre compte de ce qu'elle venait de me faire, elle m'avait mis la canule dans le derrière, sans problème. Elle paraissait aussi gênée que moi d'avoir fait ça, mais elle avait agi vite, sans réfléchir.

Diane revint dans la chambre et remarqua vite le drap mouillé. On lui expliqua ce qui s'était passé, et l'infirmière s'excusa de s'être absentée, et remercia Élisa de s'être occupé de ça.

-Bon, voilà, ça va aller aussi pour toi, on va s'arrêter là.

Elle retira le tube, me demanda de serrer les fesses, et me guida sur le pot où je ne pu m'empêcher d'expulser tout ce qui venait de rentrer. Mon sexe était toujours dressé. Les deux filles le remarquèrent avec un sourire.

Après que j'eus fini, Diane m'essuya rapidement, puis rangea le matériel ayant servi à mon lavement.

à suivre...