Julien rentra dans une chambre de l'hôpital dans lequel il travaillait de nuit. Il était 23h00, il venait de commencé sa garde. La chambre contenait trois lits, dont deux étaient occupés par de jeunes demoiselles comme indiqué sur le planning de la nuit. Les deux jeunes femmes qui répondaient aux noms de Jeanne et Claire terminaient leur soirée en regardant la télévision au mur. Jeanne lisait un gros bouquin en même temps qu'elle suivait d'un œil distrait l'émission télévisée.

Quand elle virent l'infirmier arriver dans la chambre, toutes les deux tournèrent la tête pour voir ce que désirait celui-ci.

-Je suis de garde cette nuit, mesdemoiselles. Je viens surveiller votre état de santé à toutes les deux.

-Je vais bien, annonça Claire. Pas de problème, merci.

Julien les regarda une par une.

-Et toi ? demanda-t-il à Jeanne.

-Pareil, dit celle-ci en relevant les yeux vers lui.

-D'accord, je dois juste relever vos températures alors.

Il fouilla dans plusieurs poches de sa blouse avant d'en sortir un thermomètre, puis commença par Jeanne.

La jeune femme repoussa sa couette sur ses jambes et s'assit sur son lit.

-Il faut que tu déboutonnes le haut de ta chemise de nuit, fit Julien. Je vais le mettre sous ton bras.

Jeanne enleva trois ou quatre boutons et Julien écarta sa chemise en lui demandant de soulever son bras droit. Il ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil sur ses seins volumineux : c'était rare de tomber sur deux jolies minettes comme elles pendant son travail.

Il glissa le thermomètre sous sa chemise et baissa son bras pour le maintenir en place.

-Tu peux aussi déboutonner ta chemise de nuit, dit-il à Claire.

L'intéressée repoussa également sa couverture et dévoila sa magnifique poitrine petit à petit.

Julien lut la température et passa au lit d'à côté.

Il répéta la même opération sur Claire et attendit que la température se stabilise.

-38, tu as un peu de fièvre, toi, par contre.

Il se releva.

-Vous pouvez remettre vos chemises, je vais voir ce qu'on t'as prescrit en cas de température et je reviens.

Claire et Jeanne reboutonnèrent leurs chemises de nuit et éteignirent la télévision avant de se recoucher.

Julien refit irruption dans la chambre et se dirigea vers la table de nuit de Claire pour y poser un médicament que les deux jeunes femmes

reconnurent tout de suite à la forme de l'emballage.

-Oh non ! Pas ça ! pesta Claire à mi-voix.

Julien fit mine de ne pas avoir entendu.

-C'est un suppositoire de paracétamol, ça va faire baisser ta fièvre, expliqua l'infirmier.

Puis il se tourna vers Jeanne :

-Tu peux te retourner de l'autre côté, s'il te plait, le temps que je lui mette.

Jeanne obéit et roula de l'autre côté pour ne pas assister à la scène, elle entendit sa compagne de chambre demander si c'était vraiment indispensable et l'infirmier lui répondre que oui.

Julien enleva complètement la couette de Claire : sa chemise descendait jusqu'à la moitié de ses cuisses, elle avait les jambes nues.

-Non ! Je ne veux pas avoir cette saloperie dans le derrière, s'énerva-t-elle soudain en regardant le suppo qui attendait sur sa table de nuit.

-Allez, retournes-toi et montres-moi tes fesses, fit l'infirmier. Tu verras tu ne sentiras rien du tout.

Mais Claire ne voulait pas céder.

-Donnez-moi plutôt un cachet et un verre d'eau.

Julien soupira.

-Tu compliques les choses, Claire. Si tu continues je vais devoir te le mettre de force.

Jeanne, alertée en entendant cette dernière phrase, se retourna vers sa compagne de chambre et vit Julien qui la tenait par le bras, sans la lâcher.

Il la retourna et plaqua une main contre son dos. Jeanne était devenue tellement intriguée par la scène qui se déroulait qu'elle n'arrivait plus à détourner ses yeux de l'autre côté.

Claire avait à présent les fesses à l'air : Julien venait de remonter sa chemise sur ses reins. Elle essayait de se retourner mais elle arrivait juste à bouger les jambes de tout les côtés, ce qui faisait danser son popotin.

Julien ne fit pas attention à Jeanne qui tendait le cou pour voir et saisit le suppositoire et le déballa.

Il posa sa main à plat sur le cul de la jeune femme pour l'immobiliser et l'écarta avec deux doigts.

-Non ! Je ne veux pas, disait Claire en sentant ce qu'il faisait. Arrêtez !

L'infirmier jugea inutile de lui demander de pousser et posa le médicament sur son petit trou qui se crispa et força son index dans l'ouverture.

-Aie ! Non ! Ne le mettez pas !

Il poussa son index en entier pour ne pas qu'elle l'expulse et le retira en relâchant sa patiente.

-Voilà. Tu en fais du cinéma pour un suppositoire, toi !

Elle s'était maintenant recroquevillée dans sa couette en respirant fortement à cause du stress ressenti. Julien quitta la chambre.

Quand il fut partit dans le couloir, Jeanne se pencha vers sa compagne de chambre.

-Il t'as fais mal, chuchota-t-elle ?

Claire était encore un peu énervée.

-Oui, il m'a mit le doigt dans le cul !

Elle marqua une pause en observant sa collègue.

-Ben il fallait bien s'il voulait faire son boulot, lui fit remarquer Jeanne.

Claire était crispée.

-J'arrive pas à le faire sortir. Je vais aller aux toilettes, je n'aime pas avoir ça dans mon derrière.

Elle se leva et poussa la porte de la salle de bain avant que Jeanne ait pu répliquer.