Julien rentra de nouveau dans la chambre des deux jeunes patientes et ne découvrit que Jeanne.

-Où est Claire ? Demanda-t-il.

-Elle vient d'aller aux toilettes, elle va bientôt revenir.

-Ok, je voulais voir si elle s'en était remise de tout à l'heure.

Il repartit vers la porte et ce fut à ce moment-là que Jeanne décida de lancer la phrase qui la taraudait depuis quelques minutes :

-Au fait, monsieur l'infirmier, je crois que j'ai de la température moi aussi.

Il se retourna pour la regarder et vit qu'elle avait un petit sourire aux lèvres. Il comprit alors l'invitation qu'elle lui faisait et s'approcha d'elle.

-Tu veux un suppositoire aussi ? chuchota-t-il.

-Ok, mais pas ici, fit-elle en désignant la porte des WC.

Il réfléchit un instant puis lança :

-Viens dans mon bureau, il n'y aura personne à cette heure-ci.

Elle jeta sa couette et se précipita derrière lui en chemise de nuit. Julien était ravi que cette charmante patiente ait décidé de jouer son jeux.

-Alors raconte, fit-il quand ils arpentaient le couloir. Qu'est-ce qui t'a donné cette soudaine fièvre ?

-Je sais pas trop... C'est tout à l'heure. J'ai regardé ce que vous avez fait avec Claire, et ça m'a excitée.

Elle ajouta alors qu'ils entraient dans le bureau spacieux :

-Et puis aucun homme ne m'a jamais touché de ce côté, enfin vous savez ... à l'anus.

Julien reçut cette phrase comme un choc.

-Alors tu es vierge du trou de balle, fit-il avec étonnement en verrouillant la porte.

-Oui.

Il l'installa sur une chaise puis ouvrit une grande armoire de laquelle il sortit une petite boîte avec l'inscription "paracétamol" qu'il posa à côté de Jeanne.

-Comme promis, ton petit suppositoire.

Elle se releva et se pencha alors d'elle-même en avant, en s'appuyant de ses deux mains sur le bureau. Comme elle ne portait aucune culotte, Julien n'eut qu'à remonter le bas de sa chemise sur son dos pour découvrir sa jolie paire de fesses. Il déballa le médicament et se pencha derrière Jeanne.

-Alors, voyons un peu ce petit cul vierge, fit-il en écartant bien ses fesses.

Il posa la pointe du suppositoire sur son anus et lui demanda :

-Alors ? Prête pour le dépucelage anal ?

-Oui.

-Très bien. C'est toi qui donne le feu vert : tu pousses dès que tu veux qu'on y aille.

Il resta attentif à son orifice, le doigt sur le suppositoire, et Jeanne poussa. Elle sentit alors l'index de son infirmier remonter en elle, tout se passa sans problème et sans douleur. Il prit le temps de retirer son doigt et vérifia qu'elle n'expulsait pas le médicament avant de se relever.

-T'es moins farouche que ta copine, toi ! fit-il remarquer.

-Oui, la pauvre a dû avoir un dépucelage un peu brutal, je crois pas qu'elle s'attendait à ça !

-J'étais obligé, même si ça fait pas toujours plaisir de prendre ses médocs, il fallait bien que je lui mette.

-Bon, fit Jeanne, tu continues de me soigner le derrière ?

Il réfléchit à un autre traitement et se rappela qu'un bock traînait ici pour les lavements des patients.

-Je sais pas si tu vas aimer, mais je peux te faire un lavement.

-Ok, mais c'est quoi ?

-Tu ne connais pas les lavements ?

-Non.

-Et bien vas dans la chambre ... euh ... 25. Tu m'attends toute nue sur le lit que tu veux et j'arrive.

Julien l'avait envoyé dans une chambre inoccupée. Elle alluma la pièce, ôta sa chemise et se coucha sur le premier des trois lits. Il ne tarda pas à la rejoindre avec une serviette, un bock et un long tube transparent.

-Mets cette serviette sous ton ventre, et couches-toi sur le cousin pour avoir les fesses vers le haut, expliqua-t-il.

Elle prit l'oreiller qu'elle plaça sous son sexe et ajouta la serviette avant de se recoucher, curieuse de savoir la suite.

-Avant toute chose je vais te lubrifier l'anus, fit-il en sortant de sa poche un flacon de vaseline.

Il en étala sur son doigt, demanda à Jeanne d'écarter les jambes et plongea son doigt dans son intestin quand l'anus fut visible. Il expliqua l'opération après avoir fini.

-Voilà, je vais accrocher cette poche d'eau en hauteur et tout t'injecter dans le derrière. Pour ça il va falloir que je plante un canule dans ton anus et que je le relie à la poche. Après tu laisses faire ça va couler tout seul.

Il avait préparé tout le matériel pendant qu'il expliquait, et tenait à présent le canule qu'il lubrifiait aussi avec de la vaseline. Il se pencha de nouveau au-dessus de son popotin, remit un doigt puis enfonça lentement la canule en entier.

-Voilà je vais envoyer le liquide.

Il enleva une pince qui fermait le tube et suivit le trajet de l'eau qui s'enfonça dans les intestins de la patiente.

-Quand ce sera terminé, ajouta-t-il, tu devras aller aux toilettes pour évacuer toute l'eau, mais d'ici là essaie de ne pas pousser, ok.

-D'accord, je vais essayer.

Elle releva la tête et regarda le tuyau qui allait vers son anus. Julien avait une main posée sur une de ses fesses et surveillait attentivement le déroulement du lavement.

Vers la fin, Jeanne commença à bouger et de l'eau sortit de son trou.

-Je crois que tu as eu ta dose, fit l'infirmier. Serres les fesses maintenant.

Il retira le tube et aida Jeanne en la portant jusqu'aux WC, puis la fit asseoir sur la cuvette.

Il n'avait pas encore quitté la pièce qu'il entendait déjà sa patiente qui expulsait le liquide.