Vues: 1136 Created: 2011.12.28 Mis à jour: 2011.12.28

Embauche en cabinet médical

Embauche en cabinet médical

Avant de me fixer, au point de vue travail, j'ai pas mal galéré, comme beaucoup d'autres de ma génération, avant de trouver un emploi.

J'habitais la Province, vers Nantes, à ce moment. J'ai fait la connaissance, je ne sais plus comment, d'une jeune femme, Sandrine, dont j'étais follement épris. Elle aussi, d'ailleurs. Elle vivait dans le midi, souhaitait qu'on vive ensemble notre amour, qu'on se marie, etc... Je n'y voyais pas d'inconvénient, mais il me fallait un travail.

Au bout de quelques jours, Sandrine a réussi à me dégotter un job de par chez elle, par connaissance. Pour ce faire, il fallait que je rende à Toulon. L'ANPE d'alors (je le rappelle, c'est l'ancêtre de Pole Emploi) payait les frais de déplacements pour rencontrer un éventuel employeur hors de sa région d'inscription. La convocation à un rendez-vous suffisait pour que les frais de déplacement soient pris en charge.

J'avais ce document, et l'ANPE a payé le voyage Nantes-Toulon, via Paris.

Evidemment, je passe quelques jours supplémentaires auprès de Sandrine (l'ANPE nous accordait deux jours avant et deux jours après le rendez-vous). Je devais me présenter le lundi pour ce job, et j'en ai profité pour passer le WE avec Sandrine.

Le lundi matin, Sandrine m'accompagne en voiture au lieu de rendez-vous. Pendant que j'essairai de me vendre, elle m'attendra dans un café, juste à côté. Elle est tout aussi stressée que moi, car de ce travail, dépend notre avenir commun, notre projet d'union, etc...

L'immeuble où Sandrine me dépose est un bâtiment de 4 étages. A chaque étage, se trouve un médecin et sa salle d'attente, spécialiste ou généraliste. Et moi, je serai leur comptable, réceptionniste, secrétaire... Mon bureau sera au rez-de-chaussée, puisque j'aurai aussi à ouvrir la porte aux visiteurs, aux malades.

Je suis reçu par les 4 professionnels, en même temps, dans une espèce de grande salle, autour d'une table ovale. J'apprends de leur bouche que le cabinet va s'ouvrir dans quelques jours, que j'aurais donc à essuyer les plâtres.

Ces quatre personnes, 3 hommes et une femme, me posent toutes sortes de questions de droit, d'économie, d'organisation de travail, de comptabilité, bien sûr... Mes réponses les satisfont, ils me le disent et leurs sourires, leurs encouragements le prouvent.

L'un deux, le plus âgé des 4, avec l'avis de ses collègues, me propose de quitter la pièce dans laquelle je suis pour les délibarations. Il me rassure aussi.

Je quitte la pièce et moins de 10 minutes plus tard, je suis rappelé : une bonne nouvelle m'attend, je suis embauché à compter du 1er janvier prochain (ah, oui, j'oubliais : ce rendez-vous à Toulon se déroulait vers la mi-novembre), le temps de finir les travaux d'embellissement de l'immeuble au 4ème étage.

Je m'apprète à quitter cette compagnie, quand l'un des 4 médecins, annonce à haute voix :

- Ah mais pardon, chers confrères. Avant d'embaucher ce jeune homme qui paraît sérieux, il y a l'étape de la médecine du travail. Comme nous n'ouvrons qu'en janvier, si l'un de nous s'en charge dès à présent, ça nous ferait gagner du temps.

Le regard des trois hommes se tournent vers la femme :

- Puisque tu es généraliste, Françoise, veux-tu bien t'en charger ? demande l'un deux.

- Oui, mais... Je ne sais pas si je peux...Et où ?

- Mais oui, Françoise, tu peux. Le premier étage est prêt à recevoir tes patients. Ce monsieur en sera le premier. Qu'en dites-vous, mes chers confrères ? Et vous, jeune homme ?

Si les autres médecins se sont rangés à cette idée, moi, je n'ai pas su quoi dire, répondre. J'étais interloqué par la situation, ne m'attendant pas le moins du monde à passer une visite médicale aussi immédiate ! Je n'étais pas prêt pour ça, je suis venu à ce rendez-vous en costume-cravate ! Le docteur Françoise suit l'avis général des trois autres et s'apprète à me faire passer la visite médicale. Sans attendre ma réponse, mon accord, ou une demande de report à une date ultérieure. J'étais pris de cours !

Françoise quitte la pièce où tous se trouvent, prend un trousseau de clefs et me demande de la suivre. Je quitte cette salle en sa compagnie, tandis que les autres médecins nous précisent qu'ils attendent le résultat de la visite.

Le docteur Françoise et moi, montons par un escalier au 1er étage. Elle ouvre une porte, celle de son cabinet. Tout y est prêt effectivement, pour recevoir les premiers patients. Le médecin jette son sac sur son bureau, y dépose ses clefs et me dit, dans un souffle court :

- Déshabillez-vous, ne faisons pas attendre mes confrères.

Pendant qu'elle se débarasse de son manteau, de son écharpe et de ses gants qu'elle pose sur une des deux chaises qui sont face à son bureau, moi je me déshabille. Elle ne voit pas ce que je fais, car elle teste les appareils électriques de son cabinet, les lumières, le chauffage... Je prends mon courage à deux mains et lui demande :

- Pardon, docteur. Mais que dois-je retirer ?

Sans même me regarder, elle répond :

- Mettez-vous donc en slip, je pense que ça suffira.

Je reprend mon déshabillage ; le médecin n'y fait même pas attention, tant elle est affairée par l'organisation de son cabinet. Je n'ai d'autre choix que de poser mes vêtements sur la seconde chaise.

Je suis en slip depuis 5 bonnes minutes, j'attends le bon vouloir du médecin, qui semble chercher quelque chose. Elle farfouille partout, se parle à elle-même... Je toussote pour manifester ma présence... Elle s'intéresse enfin à moi :

- Bon, tant pis. Je verrai ça plus tard. Asseyez-vous, jeune homme. Je vous patienter le temps de trouver de quoi écrire et de vous ouvrir un dossier.

Elle n'a même pas remarqué que les deux chaises étaient encombrées de vêtements. Je dépose les miens sur le dossier de la chaise et je prends place en face d'elle. Je commence à avoir un peu froid. Elle me voit dans cet état, et ne me fait plus attendre.

- Excusez-moi, jeune homme. Je vais commencer, si vous le voulez bien.

Je reste assis et elle me prend la tension, écoute mon coeur, me prend le pouls, effectue un examen général basique, hyper rapide... Elle me fait lever et m'examine un peu plus attentivement la thyroïde, les glandes sous les aisselles. Elle me fait courber le dos pour toucher mes pieds.

Elle note tout ça, me dit que tout va bien.

- Tournez-vous, jeune homme, me dit-elle.

Elle m'examine de dos, très rapidement. Elle passe un doigt sur ma colonne vertébrale et me dit :

- Je vais voir vos fesses.

Et sans que je réponde, elle me baisse quelques secondes le slip par derrière, jetant un coup d'oeil rapide sur la partie la plus charnue de mon anatomie. Dommage que je ne sois pas resté plus longtemps les fesses à l'air !

- Retournez vous, j'ai presque fini.

Je lui fais face de nouveau.

- Descendez votre slip et c'en sera fini.

Un peu intimidé, je me sentais devenir rouge de confusion. Sans trop y penser, j'ai obéis, j'ai descendu mon slip juste un peu au-dessous des bourses. Le médecin me dit :

- Allons, je vous en prie...

Je l'ai descendu un peu plus bas, à mi-cuisses. Le médecin se vit sévère :

- Si vous restez comme ça, je vais vous l'enlevez moi-même, jeune homme ! Voulez-vous être embauché ou non ? C'est à vous de voir !

Elle a laissé la question en suspens, me faisant face.

Et là, j'ai fait valser mon slip, que j'ai retiré en totalité. J'étais maintenant à poil, alors que je ne l'avais pas prévu. J'aurais du prendre un autre rendez-vous pour cette satanée visite...

- C'est bien comme ça, me dit-elle quand toute mon anatomie n'avait plus de secret pour elle.

C'est à ce moment, vu, je le suppose le temps consacré à cette visite, qu'on frappe à la porte et que les 3 autres médecins entrent, sans attendre... alors que je suis à poil ! Je ne savais plus où me mettre. Déjà tout nu devant un médecin, passe encore. Mais là.. devant 4 personnes... C'en était trop. Surtout que les 3 autres m'ont toisé de haut en bas... J'aurais voulu disparaître...

J'ai voulu rouspéter, mais je n'ai pas osé. Je tenais à cette place pour les raisons citées plus haut...

L'un des médecins dit (j'ai appris par la suite qu'il était dermatologue) :

- [color=#0000ff]On s'est inquiété. Elle dure depuis longtemps cette visite. Ya un problème[/color] ?

- Non, non, tout va bien, dit Françoise. Je finissais avec ce jeune homme.

- [color=#0000ff]Bien, on va t'attendre. Excusez-nous jeune homme[/color].

Les trois médecins sont restés dans un coin du cabinet, qui était somme toute, assez vaste. Ils ont assisté à la dernière partie de ma visite médicale, celle où j'étais entièrement à poil !

J'ai pris ça comme une humiliation, j'ai eu l'impression d'être sali...

Le docteur Françoise a posé délicatement ses mains sur mes parties. J'ai senti la caresse de son toucher à cet endroit.

A leurs regards, j'ai bien vu les yeux envieux des autres médecins qui auraient bien voulu être à ma place.

Le dermatologue ajouta :

- [color=#0000ff]Oui, Françoise, insiste là-dessus. C'est important[/color].

Et le docteur Françoise scruta encore plus pesemment mes bourses. Malgré la douleur causée, je n'ai pas crié, je n'ai rien dit...

Les deux autres praticiens, je l'ai su par la suite également, étaient, l'un dentiste, l'autre gynécologue. Ce dernier fit une blague, que je n'ai pas apprécié du tout, et qui m'a fait rougir de honte :

- [color=#800080]C'est rare de voir un zizi dans ma spécialité[/color] !

Rires étouffés des autres, qui m'ont mis très mal à l'aise !

Le dentiste qui lui aussi, suivait la scène se contenta de dire :

- Moi, c'est encore plus rare : je ne soigne jamais de gens à poil !

Nouveaux rires, qui furent comme des coups de couteaux dans le ventre !

- Mes chers confrères, annonça le docteur Françoise, tout est parfait. Nous pouvons embaucher ce jeune homme, il fera parfaitement l'affaire. Rhabillez-vous, dit-elle en regardant dans ma direction, c'est fini. Vous êtes apte.

Les trois autres médecins s'approchèrent alors du bureau du docteur Françoise et moi, fébrilement, je me rhabillais devant eux.

Le dermatologue me dit :

- [color=#0000ff]Voilà qui est bien. Nous vous enverrons votre contrat de travail à votre domicile dans les jours qui viennent, et si vous êtes toujours d'accord, vous nous le retournez signé par vos soins. Bienvenue dans notre équipe[/color].

Je me suis rhabillé en quatrième vitesse et j'ai pris aussi rapidement congé de cette équipe médicale. Sandrine qui m'attendait au café d'à-côté a trouvé le temps long, très long. Elle s'impatientait de mon retard. Je lui ai tout raconté par le menu, un peu comme je viens de le faire ici, mais peut-être avec plus de détails. Elle a été horrifé de mon récit, elle s'est crue responsable de cela alors qu'elle n'y était pour rien...

Un courrier à mon domicile nantais m'a informé que le cabinet n'ouvrirait qu'en mars, les travaux d'aménagement de l'immeuble ayant pris du retard.

Ce retard à suffit pour que Sandrine et moi rompions notre liaison, Sandrine m'ayant annoncé qu'elle a rencontré un autre garçon, et était enceinte de lui...

Vu les circonstances, je n'ai pas donné suite à cette proposition d'emploi sur Toulon.

Et j'ai subi cette visite médicale, horrible, pour rien !

Comments

clyso Il ya 12 ans