Vues: 806 Created: 2012.01.19 Mis à jour: 2012.01.19

Vol et fouille au Collège

Vol et fouille au Collège

Voici une histoire réelle, qui s'est déroulée dans mon collège commercial, un CEC en grande banlieue parisienne.

Je faisais des études de secrétariat/comptabilité/gestion. L'effectif général de ce collège était à 90 % féminin, vu les matières qu'on y enseignait : dactylo, sténo, standardiste... bref, ces métiers, dévoués et réservés aux femmes.

Les professeurs aussi, étaient en majorité de sexe féminin : le seul prof homme était celui qui enseignait le dessin. Fait rare à cette époque, le prof de gym était aussi une femme. Le peu de mecs que nous étions dans le bahut révaient de se faire surprendre à poil dans les douches (obligatoires), après les cours de gym, par cette enseignante ! Cela s'est produit, d'ailleurs et j'en reparlerai une autre fois.

Cet établissement n'était pas très grand : il ne comptait que 6 classes et moins de 200 élèves en tout.

Tout le personnel d'encadrement, le CPE (surveillant général, disait-on), le Principal (le proviseur) se composait aussi de femmes.

Dans la classe où j'étais, sur 28, il y avait deux garçons, moi y compris.

Sans vouloir me vanter, j'étais plutôt bien accepté par la gente féminine, l'autre garçon avait un air bourru et ne communiquait avec personne. Il était un peu solitaire dans son travail, dans sa camaraderie. La moyenne d'âge de la classe tournait autour de 17/20 ans. Certains avaient loupé leur bac et se retrouvaient ici ; d'autres (et je faisais partie de ceux-là) avaient choisi délibéremment cette voie pour obtenir un BEP ou un CAP et être opérationnel sur le marché du travail.

Ceci pour l'entrée en matière.

Un jour, alors que nous suivions un cours de je ne plus quoi, Mme le Proviseure est entrée dans notre classe. A cette époque, quand le directeur ou le surveillant entrait dans une salle, tous les élèves se levaient (c'est dommage qu'aujourd'hui cela ne se fait plus) et on ne rasseyait que lorsqu'on en obtenait l'autorisation.

La proviseure, donc, entra avec furie. Toute la classe s'est levée.

Contrairement à ses habitudes, elle n'a pas toqué à la porte. D'un seul bond, elle a rejoint notre professeur sur l'estrade et a déclaré, avec furie :

- Le gardien vient de me faire savoir qu'on a volé un extincteur. C'est inadmissible. C'est un objet nécessaire pour nous tous. Est-ce que celui ou celle qui a agit de la sorte se trouve dans cette classe ?

Silence dans la salle. Tous les élèves sont au garde à vous. Ah ! le bon temps du respect de l'autorité !

- Bien, puisqu'il en est ainsi, reprit la proviseur, avec l'aide de votre professeur, je vais vous fouiller. Tous. Un par un. Laissez vos cartables par terre et toutes vos affaires là où elles se trouvent.

Toute la classe s'est alors rangée en file indienne, au milieu d'un brouhaha indescriptible. Je me suis mis au milieu du groupe. J'ai suivi du regard la fouille minutieuse que pratiquaient ces deux femmes. Je salivais d'avance à l'idée que j'allais me faire ploter par l'une des deux...

J'ai assité de plus près encore à cette fouille quand elle fut faite sur la fille qui me précédait : c'était la prof qui l'a faite. Elle a posé ses mains sur la poitrine de cette élève, a palpé son ventre et a jeté un coup d'oeil dans son pantalon. Puis elle a posé sa main, au-dessus des vêtements, sur son sexe en y appuyant fortement. Elle a terminé sa fouille en explorant les jambes de cette fille.

J'allais être fouillé peu de temps après, par ce même professeur, la proviseure, vu qu'il ne restait plus grand monde à fouiller, s'est écartée du groupe et a canalisé les élèves déjà fouillé (e)s et qui ont regagner leur place. La proviseure surveillait ce que faisait la prof. La proviseure, quant à elle, s'est interessée au contenu des sacs et cartables des élèves.

Arriva mon tour.

J'ai vu le rouge venir au front de cette prof, je jubilais à la pensée de ce qu'elle allait me faire...

La proviseur intervint à ce moment précis :

- Je vous en prie, madame, je pense que ce n'est pas à vous de fouiller ce jeune.

La prof fut, comme paralysée par la réflexion de son supérieur.

Je suis resté sur ma faim... quand la proviseur reprit, après un moment de réflexion :

- Je vais faire venir M. X, qui est dans la salle à côté. Ne bougez pas, jeune homme !

Le fait d'être le seul mec de cette classe (ce jour-là, l'autre garçon était absent, je ne sais plus pourquoi), m'a octroyé le droit à un traitement spécial, et j'ai été fouillé par l'un des deux prof hommes de l'établissement.

Ô rage, ô desespoir etc...

Moi qui m'attendais à un traitement de faveur, avec douceur...

Le professeur, homme, qui m'a fouillé, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.

Tout ça, sous les yeux de mes camarades filles, qui souriaient en me voyant. J'ai pris ça comme un jeu, à la rigolade... je n'avais rien à me reprocher.

Le cours a repris et la proviseure est allée faire la même chose dans la salle à côté et dans tout l'établissement. Mais comme la salle où mon cours se déroulait était la plus proche de son bureau, elle a commencé par nous.

L'extincteur n'a jamais été retrouvé !

Comments

Wazabi Il ya 12 ans  
chacha Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans  
chacha Il ya 12 ans  
Wazabi Il ya 12 ans  
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pitchoun Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans