Vues: 769 Created: 2012.08.30 Mis à jour: 2012.08.30

En vacances

En vacances

CHAPITRE 1

La formule vacances en camping de l'an passé m'ayant beaucoup plu, j'ai renouvelé l'expérience cette année, dans un autre camping et dans une autre région de notre belle France. Chat échaudé craint l'eau froide, dit le proverbe. Aussi, ai-je fait attention, cette fois aux portes de douches pour bien les fermer. Le mobile home que j'ai loué cette année, était bien plus petit que celui de l'an passé. Une chose m'insupportait, la salle d'eau. Exigüe. Sombre. Je n'aimais pas trop y prendre de douche là-dedans. Il m'est arrivé souvent alors, de me doucher à la piscine, dans les douches. J'ai bien pensé à vérouiller derrière moi, à chaque fois. Mon propos est tout autre. De par la fenêtre du coin-cuisine de mon mobile home, j'avais une vue sur celui d'à-côté et, en particulier, sur la chambre principale. A mon arrivée sur place, le mobile home voisin, était libre. Mais quelques heures plus tard, une famille a pris possession des lieux. Une famille, c'est beaucoup dire : il s'agissait plutôt d'une femme d'environ 35/40 ans et de ses deux enfants de 8 et 11 ans (je l'ai su par la suite). Courtoisement, elle me salue dès son arrivée, et je la vois gesticuler dans tous les sens pour s'installer. Je n'ose pas intervenir, lui proposer mon aide... Je suis toujours aussi timide. Quand elle s'installe enfin, je l'entends ordonner à ses enfants (un de chaque sexe) d'aller prendre une douche. Le voyage a été long, leur dit-elle et rien ne se fera sans cette étape obligatoire. J'ai cru comprendre que les enfants ont obéi à leur mère. La chaleur de cette après-midi m'a poussé à faire une sieste, avant d'aller à la piscine. J'y reste deux bonnes heures, en compagnie de ma petite famille, compagne et enfants. Une heure avant la fermeture, je prends la décision de regagner le mobile home. J'ai déjà un coup de soleil et je me dirige vers les douches de la piscine pour retirer le chlore et autres produits chimiques du bassin. Je regagne le mobile home et m'étends un peu sur le canapé, en attendant que le reste de la famille arrive. J'entends des drôles de bruits dans le mobile home d'à côté. Sans me faire remarquer, du moins je l'espère, je m'en approche, tout en restant dans le mien, et je regarde ce qui s'y passe, par la fenêtre de ma cuisine. Et là, je suis émerveillé par le spectacle qui s'offre à ma vue : la voisine est en train de se déshabiller en chantonnant ! eh oui ! Elle retirait son joli bikini bicolore fuschia/noir et revêtait ses vêtements civils. Et elle le faisait, comment dirais-je, lascivement. On aurait dit qu'il se trouvait quelqu'un en face d'elle et qui regardait ! Mais non ! il n'y avait personne. Sinon moi ! le seul spectateur. Envoûté, pris dans l'ivresse de cette scène, je n'ai pas décollé ma vue de ce que je voyais. Le faisait-elle exprès ? Essayait-elle de m'intimider, de me provoquer ? Je l'ai pensé un moment. Elle a commencé par retirer le soutif de son maillot de bain, et à l'essorer. Plusieurs fois. Il n'y avait presque plus d'eau, mais elle l'essorait encore et encore... Elle pressait son soutif langoureusement. Tout aussi ostensiblement, elle baissa progressivement sa culotte de maillot. S'arrêtant à mi-cuisse, elle passa une serviette sur sa toison, presque tondue, puis essora la serviette. Ah combien j'aurais voulu être à la place de cette maudite serviette ! Puis, elle se défit complètement de sa culotte de maillot et l'essora comme le soutif. Aussi langoureusement, aussi lascivement... Je me dissimulais à travers les stores vénitiens qui ornaient la fenêtre de la cuisine. Mais je voyais tout ! J'étais persuadé qu'elle me provoquait. J'en devenais de plus en plus sûr et certain ! Toute nue, elle s'est tournée vers son armoire et a pris les vêtements dont elle avait besoin dans l'immédiat. J'ai pu admirer son dos, la cambrure parfaite de ses reins et ses jambes magnifiquement stylées. Me donnant toujours le dos, je l'ai vue enfiler une culotte en dentelle, puis la retirer pour en passer une autre, d'un autre modèle et d'une autre couleur. Finalement, son choix s'arrêta sur un string rouge : mais elle ne mit pas de soutif. Elle s'est ensuite revêtue d'un pantacourt et d'un top ordinaire, qui marquait bien sa poitrine flottante sous son léger polo. je fus tiré de ma rêverie par le cri de mes enfants qui revenaient de la piscine. j'ai fais semblant de rien. Je n'ai pas, non plus, raconter à mon épouse, ce que j'avais vue.

CHAPITRE 2

Le lendemain, je l'aie croisée dans les allées du camping. Seule, d'abord, puis avec ses marmots. Le regard échangé entre elle et moi en disait long. Ou son sourire énigmatique. Chaque fois que nous nous croisions, je ressentais comme quelque chose ! mon coeur battait à tout rompre, s'affolait, s'emballait... J'ai appris qu'elle se prénommait Chloé un peu par hasard. La scène du déshabillage se déroula plusieurs fois, et quelques fois dans la même journée ! Je ne regardais pas à chaque fois, je ne voulais pas ! Quelque part au fond de moi-même, je n'étais très à l'aise ! A nouveau, nos regards se croisant, semblaient vouloir en dire long. Mais de nos lèvres, ne sortait qu'un " Bonjour monsieur " ou " bonjour madame". Au cours du séjour, il arriva qu'une fois, Chloé occupât un transat proche du mien. Moi, je me séchais déjà au soleil. Vu le petit souci de santé que j'ai eu, je n'arrivais plus trop bien à nager. L'eau me faisait plus de mal que de bien. Toute dégoulinante, elle vint s'allonger, donc, sur le transat à ma gauche. Comme nous nous étions déjà salué ce matin, il semblait inutile de le refaire maintenant.

- Vous vous êtes déjà baigné, me lança-t'elle ?

- Oui, oui. Mais j'ai mal à l'épaule. Je ne peux pas faire de gros efforts. D'ailleurs demain, je vais chez le médecin. C'est con d'être souffrant en vacances, lui ai-je répondu.

- Ah oui, en effet, je ne vous le fais pas dire, confirma-t'elle. Elle s'étendit sur le transat, toute mouillée encore (par l'eau de la piscine). Une aussi jolie jeune femme à ma portée. Et qui me plaît, en plus ! Sait-elle que je l'aie vue à poil ? Elle ferma ses yeux, qu'elle protégea de lunettes de soleil. Puis, passa ses mains sur tout son corps, encore une fois, langoureusement. Elle souleva l'élastique de son maillot de bain et en descendit d'un poil la culotte. Mais l'amplitude de son geste m'a permit, une nouvelle fois (était-ce fait exprès ?) d'apercevoir son intimité si raffinée. Elle fit comme si de rien n'était. Ce fut elle qui engagea la conversation. Et nous échangèrent sur nos vies respectives. J'eus comme un sentiment de peine lorsqu'elle me dit qu'elle était veuve depuis 3 mois, son mari s'étant tué dans un accident de la route, la laissant seule avec deux enfants. Heureusement qu'elle avait un métier qui lui permettait de subvenir à ses besoins (elle ne m'a pas dit ce qu'elle faisait). Elle vivait à Angers, mais comptait bientôt retrouver sa région d'origine... l'Île de France, et Versailles en particulier. Je lui ai parlé de ma vie, de mes avatars amoureux : peut-être n'aurais-je pas du... Elle fut chagriné de ma vie affective. Dès que mon épouse fit mine de quitter le bassin, Chloé se leva de son transat et m'abandona à mon sort, tout en me disant " A tout-à-l'heure " sur un ton qui laissait espérer quelque chose. Comme à l'accoutumée, j'ai quitté la piscine avant le reste de la famille, prétextant que j'ai eu ma dose de soleil. Retour au mobile home. Allais-je avoir droit à nouveau au strip-tease de Chloé ? Derrière le store de la cuisine, je guette. Rien. Chloé n'est pas dans son mobile home. D'ailleurs, et c'est étrange, ses rideaux sont tirés. Chloé est là depuis 3 ou 4 jours, et je ne l'ai jamais vue fermer ses rideaux. Dans ma tête murissait l'idée de provoquer Chloé. Après tout, pourquoi pas ! J'ai remarqué que la petite fenêtre de la salle d'eau de mon mobile home faisait face à sa salle principale. J'ai pensé exceptionnellement y prendre une douche (alors que je n'aimais pas du tout cette pièce) et tenter Chloé. Oui, mais comment allait-elle le savoir ?

CHAPITRE 3

Le lendemain, encore une fois, je croise Chloé, le matin, alors que tout le monde dormait encore parmi les miens. Elle se rendait à la boulangerie, d'où je venais, acheter des croissants pour le petit déjeuner. Nous nous saluons, comme à l'accoutumée. Nous échangeons quelques banalités et je dis que vers 14 h, je serai à la piscine, si le médecin que je dois voir ce matin, me le permets. Chloé m'encourage et me rassure et chacun reprend son chemin. Le médecin me permets d'aller à la piscine, mais je dois me ménager. Je rencontre Chloé à la piscine, d'abord dans le bassin. Elle me dit :

- Et voilà ! Pour moi, c'est fini. Je rentre demain à Angers. J'espère que vous aurez encore du beau temps. Puis elle sortit de l'eau, s'allongea sur un transat à côté du mien. Quelques minutes plus tard, je sortis moi aussi de l'eau et je vins me sécher sur le transat placé parrallèlement à celui de Chloé. Les quelques minutes de bonheur que j'ai vécus se sont brisés comme verre ! je venais de prendre une douche froide, même glacée ! Je ne m'attendais pas à cette nouvelle du départ de Chloé, si brusque, si soudain. J'avais envie de me montrer nu à Chloé, mais je ne savais pas comment y parvenir. Je voulais lui laisser une image de moi, comme elle d'elle et de son corps à faire réver le plus grand sculpteur que la terre ait porté. Je n'ai pas pu parler ou lui répondre, tant cette nouvelle m'a bouleversé. J'ai pu enfin lui dire :

- C'est bien dommage. J'ai plus balbutier que parler à vrai dire. Après un bon bain de soleil, ma peau halée commençait à me faire mal. J'ai revêtu un t-shirt pour ne pas cramer davantage. Chloé ne resta pas longtemps au bord de la piscine, elle avait ses bagages à préparer. Quand elle fut totalement sèche, elle se leva et parti. Je fais signe à mes enfants que je m'en allais, prétextant que le soleil était trop chaud (il a fait 38° ce jour-là) et que ce n'est pas bon pour ma peau. J'en profite pour rattraper Chloé. Avant qu'elle ne pénètre dans son mobile home, je lui souhaite un bon voyage et un bon retour. Je lui propose mon aide pour ses bagages, si elle veut bien. Puis je lui annonce que je vais prendre une douche. Et nous nous séparons. Regagant le mobile home, j'entre dans la salle d'eau et j'ouvre assez largement la fenêtre. Il n'y a que Chloé qui peut me voir, et personne d'autre. J'enlève ostensiblement mon slip de bain et je le suspends au crochet de la fenêtre, qui est, maintenant à l'extérieur au soleil. Je rentre dans la douche dont je ne ferme pas la porte intérieure (la porte extérieure, celle qui donne dans la salle principale, oui). Et je me douche en passant ma main moussante sur mon corps et j'insiste lourdement sur mes parties. J'espère que Chloé me voit, que je ne fais pas tout ça pour rien. La douche s'éternise. Je veux savoir si Chloé m'observe ou non. Tout nu, complètement dissimulé sous le savon, je m'approche furtivement de la fenêtre. Quel bonheur ! Chloé est là, je la devine. Elle me regarde, elle m'observe. J'entrevois sa silhouette sous le rideau en voile de sa pièce principale. Je me caresse partout, de la poitrine au ventre. Je mets, l'une après l'autre, mes jambes sur le lavabo et je fais mine de les masser, amoureusement. Je me caresse mon sexe, mes bourses, jusqu'à provoquer une érection. Je me positionne d'une façon telle que Chloé ne peut pas ne pas me voir. Cette fois, c'est moi qui provoque ! Ma comédie prend fin stoppée par l'appel des enfants de Chloé qui venaient de rentrer chez leur mère. C'était l'heure du goûter. Je suis sûr que Chloé a tout vu, parce que j'ai entendu un de ses enfants, sa fille je crois, dire à sa mère :

- Maman, qu'est-ce que tu faisais collée au rideau ? Je n'ai pas entendu de réponse de Chloé, mais je l'ai vu tiré le double rideau et occulté complètement sa pièce. J'ai fini ma douche, plus rapidement, mais j'étais heureux de ce que j'avais fait, moi, qui suis d'une nature si pudique. Chloé a pris la route dans la nuit. Je ne l'ai pas revue, ni dit au revoir, ni rien. Je ne sais même pas comment elle s'appelle. Impossible de la retrouver. A moins que l'an prochain, comme moi, elle retourne dans le même camping !

Comments

clyso Il ya 12 ans