Vues: 750 Created: 2012.04.25 Mis à jour: 2012.04.25

L'examen médical du permis de conduire

Chapitre 1

EPISODE 1

Contrairement à mes frères, soeurs, cousins et autre famille, j'ai passé mon permis de conduire bien plus tard en âge, que ceux nommés ci-dessus. Si tous se sont inscrits à l'auto école vers la fin de leur 17ème anniversaire, moi j'ai attendu... d'avoir plus de 25 ans pour le faire. J'avais peur. Peur de conduire. Peur des autres usagers de la route...

Encouragé par le père de l'école religieuse avec lequel j'ai gardé de bons contacts longtemps, je décide de m'inscrire à l'auto-école. Je devais avoir environ, 25/26 ans.

Alors que la majorité de mes cousins, cousines, conduisaient déjà depuis de longues années, moi j'ai pris du retard.

Je passe le code dans de bonnes conditions, puisque je l'ai du premier coup.

Mais pas la conduite.

Déjà, à l'inscription, je déclare que j'ai été exempté du service militaire.

Quelques jours plus tard, je suis convoqué à la sous-préfecture de mon département, à l'examen médical du permis. Je le savais, le directeur, et en même temps, moniteur de l'auto-école m'avait prévenu : les exemptés du service national doivent passer un contrôle médical pour l'obtention du permis.

Me voilà donc, par un matin glacial de janvier, au service du permis de conduire, secteur médical.

Une infirmière me fait entrer dans une grande salle sur laquelle s'ouvre des bureaux où reçoivent les médecins. Mon tour arrive, assez rapidement, il n'y a pas grand monde.

Le médecin, un homme de plus de 50 ans, me fait entrer dans son cabinet, via un déshabilloir, dans lequel il me demande de me mettre en slip, et de retirer tout le reste. Il laisse la porte donnant sur son bureau ouverte, et du coin de l'oeil, me regarde me dévêtir.

Un fois prèt, il m'a vu, il me fait approcher de lui et me fait faire quelques tests : la vue (il me cache un oeil et me demande de lire, avec mes lunettes, bien sûr, et fait de même avec l'autre oeil). L'audition : il s'approche très près de moi et me sussure un chiffre à l'oreille. A moi de répéter ce que je viens d'entendre. Même chose avec l'autre oreille. L'équilibre : il me fait tenir quelques minutes sur un pied, puis sur l'autre. Il me fait répéter le même geste, mais avec les bras étendus, devant moi, puis lattéralement. Enfin, il me fait courber le dos et me baisser le plus bas possible.

Le médecin note tout ça sur un papier, et me déclare que si j'obtiens mon permis, celui-ci ne sera valable que 2 ans. Il faudra que je repasse une autre visite dans 2 ans pour valider définitivement mon permis.

Retour en cabine de laquelle le médecin ferme la porte qui donne sur son bureau.

Rhabillage.

Après moult difficultés, j'obtiens mon permis... 2 ans et demi après ma date d'inscription à l'auto-école.

J'en parlerai une autre fois, mais j'ai été obligé de changer d'auto-école... et en temps et heure, je retourne passer la visite médicale.

Ayant changé d'auto-école, la visite a lieu dans un autre endroit, dans un autre département.

Ici, c'est immense : la salle d'attente est bourrée. Cependant, je n'attends pas trop longtemps.

Très vite, une secrétaire me demande de la suivre et me fait entrer dans un box, qu'elle referme derrière elle après m'avoir installé.

Par une porte face à moi, entre un infirmier qui me pose tout un tas de questions : si je bois, si je fume...A mes réponses négatives, il me dit qu'il est obligé de vérifier mes dires par une prise de sang. Je lui offre mon bras, qu'il pique en me faisant super mal (j'en ai gardé longtemps, un bleu). Puis il me tend un flacon pour y recueillir mes urines. Ca tombe bien, j'en avais envie, mais il y a un problème : il n'y a pas de toilettes. Alors l'infirmier me dit de faire ici, tout de suite. Je peux lui tourner le dos, si je veux...

Et c'est ce que j'ai fait. J'ai rempli le flacon, mais j'ai du retenir longtemps le reste du jet !

L'infirmier me laisse après m'avoir pris la tension aussi.

Quelques secondes plus tard, la secrétaire revient me chercher et me conduit en un autre lieu. C'est une pièce étroite, dans laquelle il n'y a qu'elle et moi. Je suis face à elle, debout et elle, debout face à moi. Mais un comptoir nous sépare, comptoir sur lequel elle a posé mon dossier et qu'elle met à jour suivant les renseignements que je lui fourni.

Puis, saisissant le téléphone, elle informe son correspondant (le médecin, je l'ai compris), que la personne suivante, donc moi, était prête.

Elle m'indique alors de me diriger vers le couloir et de patienter là-bas.

A SUIVRE