Chapitre I

Cela faisait plusieurs jours déjà que je me plaignais d'avoir mal au derrière en allant aux toilettes. Ma copine, Eva, à qui j'en avais fait la confidence, me conseilla d'aller voir un docteur à l'hôpital. Un peu gêné d'aller consulter pour un problème à cet endroit, c'est avec appréhension que je me rendis sur place pour une consultation.

Je fus reçu en début d'après-midi par une doctoresse, une femme d'environ trente-cinq ans aux cheveux bouclés noirs. Elle m'emmena dans un cabinet de consultation où se trouvait également son assistante, une jeune infirmière blonde souriante.

-Bon alors, qu'est-ce qui ne va pas ? Me demanda-t-elle après m'avoir invité à m'asseoir.

Je lui expliquai le problème, un peu gêné de parler de ça devant ces deux présences féminines. Quand j'eus fini, elle se releva de son siège, et m'invita à faire de même pour aller vers la table d'examen.

-Très bien, on va un peu regarder ça, fit-elle en saisissant une paire de gants médicaux. Nina, installe ce jeune homme correctement, je dois lui examiner l'anus, ajouta-t-elle à son assistante.

-Oui tout de suite, répondit celle-ci.

L'infirmière m'installa debout, face à la table, puis me demanda de juste déboutonner mon jeans, et me pencha doucement en avant, jusqu'à ce que mes coudes prennent appui sur la table.

-Restez comme cela, fit-elle. Maintenant je vais baisser votre pantalon.

Elle se plaça derrière moi et tira sur mon jeans ainsi que mon caleçon, pour les descendre jusqu'aux chevilles. Mes jambes nues ressentirent alors aussitôt la température fraîche de la salle. Pendant ce temps la doctoresse avait enfilé ses gants et apporta un tube de vaseline.

J'étais très anxieux par la situation dans laquelle je me trouvais. J'avais l'impression qu'on s'apprêtait à me violer l'intimité, même si le geste n'allait consister qu'en un simple examen médical. La doctoresse le vit au moment où elle m'écarta légèrement les fesses. Tout en commençant par étaler de la vaseline sur mon anus par de petites caresses, elle essaya de me relaxer.

-On se détend, fit-elle d'une voix calme. Je ne fais que regarder pour l'instant.

Cela annonçait clairement la suite, ce qui n'était pas pour me rassurer. En plus de ne pas aimer l'idée d'un tel examen, je pouvais deviner mon visage rougir de honte. Le toucher gênant du doigt de la doctoresse me stressait, si bien que lorsque je ressentais une légère pression je contractai mon anus aussitôt.

-Etes-vous constipé, ces jours-ci, jeune homme ? Me demanda-t-elle d'un ton professionnel.

-Euh, non.

-Ok. Maintenant, essayez de pousser un peu, comme aux toilettes.

Je me forçai à faire ce qu'elle me disait, et sentis alors son doigt commencer à s'enfoncer en moi. L'intrusion me fit aussitôt arrêter de pousser et m'obligea à me contracter, mais le doigt de la doctoresse resta ferme et continua de progresser dans mon rectum malgré tout.

-Si vous avez mal, dites-le, me fit-elle.

Elle s'enfonça encore un peu, bougea son doigt, puis justement une légère douleur survint.

-Aïe ! Fis-je.

Elle s'arrêta alors et ressortit son doigt, ce qui me procura une sensation de soulagement. Mais la séance ne faisait pourtant que commencer.

-Nina, demanda-t-elle à son assistante, accompagnez ce jeune homme aux toilettes. Il faut qu'il se vide un peu. On continuera dans un quart d'heure.

Chapitre II

La dénommée Nina me fit alors me relever, et m'accompagna juste à côté dans ce qui était des toilettes aménagées.

-Asseyez-vous sur la cuvette, et commencer à pousser, fit-elle.

Je la vis alors rester là et ouvrir une sorte de grand placard.

-Vous allez rester là ? Demandai-je, mal à l'aise.

-Oui, répondit-elle tout en continuant à fouiller. On n'a pas beaucoup de temps, alors à moins que vous arriviez à faire tout de suite, je vais vous mettre un suppositoire pour vous aider.

-Un suppositoire !?

-Ne vous inquiétez pas, c'est une procédure habituelle, pour ce genre de cas. Détendez-vous et tout ira bien.

Elle déplaça quelques boîtes, et trouva enfin ce qu'elle cherchait.

-Ah, les voilà ! Fit-elle en sortant une boîte de suppositoires.

Elle se retourna face à moi, s'approcha, et sortit de la boîte un des médicaments.

-Voilà, fit-elle. Maintenant levez-vous et tournez-vous. Vous pouvez aussi vous pencher un peu en avant, si vous voulez.

-Bon d'accord, répondis-je en me relevant.

Je lui présentai mes fesses comme elle voulait, puis sentis ses doigts me les écarter un peu. Je m'attendais à un long moment difficile et désagréable, mais l'action se passa en quelques secondes. L'infirmière m'enfonça d'un geste ferme et professionnel le suppositoire.J'eus à peine le temps de bouger que c'était déjà fini.

-Voilà, fit-elle. Maintenant je vous laisse seul. Attendez un peu avant de pousser, le temps que ça fasse son effet.