Vues: 725 Created: 2014.03.08 Mis à jour: 2014.03.08

Évaluation des aptitudes au service du Pays

Chapitre 2

Une autre infirmière m’attendait, elle me tendit une serviette pour me sécher en me disant :

— Bonsoir M. K.. Une fois sec, vous pourrez aller chercher des habits.

Elle me désigna une pièce qui ressemblait à un magasin d’habillement. Il y avait des piles d’habits de différentes couleurs. L’infirmière m’expliqua :

— Les sous-vêtements sont blancs, les vêtements pour la nuit jaunes, pour la journée bleus, pour le sport rouges et pour les examens médicaux verts. Vous n’êtes pas obligé de prendre tous les habits ce soir, vous pourrez revenir aussi souvent que vous le désirez. Passez dans la cabine, le scanner vous mesurera et vous indiquera quelle taille prendre. Vous pourrez ensuite vous habiller, en bleu pour la fin de la soirée.

— Merci Madame, répondis-je.

Une fois séché, je me dirigeai vers la cabine et j’entrai, je positionnai mes pieds sur des marques au sol et j’écartai les bras, comme indiqué sur un dessin. Une lumière rouge s’alluma quelques secondes, puis une lumière verte. C’était déjà fini. Une imprimante sortit un petit papier avec les tailles à choisir.

J’entrai dans le « magasin ». Je pris d’abord un sous-vêtement, j’avais hâte de me rhabiller. Il n’y avait que des slips classiques avec ouverture, je pris aussi des chaussettes blanches, un pyjama jaune ainsi qu’un t-shirt et des pantalons bleus et encore des baskets. Je me demandai combien de personnes avaient déjà porté ces vêtements, ils n’étaient certainement pas neufs. Je revins vers l’infirmière qui parlait déjà avec le suivant. Lorsqu’elle eut fini, elle me dit :

— M. K., vous logez à la chambre no 1, lit no 1, puisque vous êtes le premier. Suivez ce couloir.

Je trouvai rapidement la chambre. Elle était rectangulaire, avec cinq lits de chaque côté, dix en tout. Elle n’avait pas de fenêtres. Au fond, je vis deux portes marquées « douches » et « WC ». J’ouvris l’armoire à côté de mon lit, il y avait une brosse à dents, du dentifrice, des rasoirs et d’autres articles, même des préservatifs. Bizarre, nous n’étions que des hommes. Je me couchai sur le lit en attendant la suite.

Les autres arrivèrent les uns après les autres et nous fûmes bientôt au complet. Tous étaient silencieux. Je ne connaissais évidemment personne. Un homme arriva et se présenta :

— Bonsoir Messieurs. Je suis Daniel, le responsable de l’ordre intérieur. C’est moi qui veillerai au bon déroulement de votre séjour. Vous trouverez une copie du règlement dans votre armoire. Veuillez regarder ce qui est interdit, la fumée et l’alcool par exemple. Vous n’en avez de toute façon pas. Demain lever à 6 heures, interdiction de pisser. D’autres questions ?

Je pris la parole :

— J’aurais une question. Est-il permis de se masturber ici ?

Tout le monde éclata de rire.

— Ce n’est pas une question idiote, répondit Daniel. Ce n’est pas interdit, c’est donc autorisé, les relations sexuelles aussi, mais pas avec le personnel, même pas avec les jeunes infirmières. Seulement entre vous. Mais gardez quelques spermatozoïdes pour les analyses.

De nouveau des rires, moins nombreux.

— Vous pouvez explorer le Centre. La lumière s’éteindra automatiquement à 23 heures, faites de beaux rêves.

Le responsable quitta la chambre. Je trouvais l’atmosphère oppressante, je sortis et je me retrouvai vers le magasin d’habits, tout le monde n’était pas encore entré. Puis je passai dans une autre section du Centre. Il y avait un réfectoire où l’on pouvait prendre des boissons et des fruits, puis une bibliothèque avec quelques livres et des ordinateurs, je vis encore une salle pour faire du sport et un coin TV. Les soirées allaient être longues et ennuyeuses. Je retournai dans la chambre, mis une veste de pyjama jaune tout en gardant mon slip blanc et je me couchai, je n’étais pas le seul. J’avais très mal dormi la nuit précédente. Je m’endormis rapidement.

Lundi 17 mars 2014 05:00

Je me réveillai, il faisait nuit, je bandais. Mon érection retomba lorsque je réalisai où j’étais et je sentis la pression dans ma vessie. Il y avait des veilleuses et une horloge digitale au-dessus de la porte d’entrée qui indiquait 05:04, encore une heure à attendre.

Ce fut interminable. À 6 heures, la lumière s’alluma automatiquement. Le responsable entra et dit :

— Bonjour Messieurs, dans 5 minutes tout le monde au pied du lit pour l’hymne national.

Il n’avait pas l’air de plaisanter ce matin. Tout le monde se leva et se mis au garde à vous au pied du lit. Certains avaient aussi leur sexe au garde à vous, ce qui provoqua quelques ricanements. Mais l’hymne retentit, diffusé par un haut-parleur, et tous restèrent figés. Il n’est pas conseillé de plaisanter avec les symboles de l’État.

Après l’hymne, une infirmière entra en poussant un chariot sur lequel étaient déposés des flacons. Elle était très jeune et belle. Elle nous dit :

— Bonjour Messieurs, je viens pour récolter votre urine. Je vais commencer par le lit no 1.

Elle vint vers moi :

— M. Pierre K. ? Voici votre flacon.

Elle me le tendit, il avait une étiquette avec mon nom et un code-barres. Je le pris et me dirigeai vers les toilettes. L’infirmière me retint :

— Où allez-vous ? Je dois vérifier que c’est bien votre urine.

— Je dois uriner devant vous ?

— Oui, avez-vous peur ?

— Euh, non.

Rires gênés chez mes voisins. Je sortis mon pénis par l’ouverture du slip et m’apprêtait à uriner le plus discrètement possible. Mais la jeune infirmière n’était pas de cet avis.

— M. K., un instant, je dois d’abord vous désinfecter.

Elle mit alors des gants, puis, sans me prévenir, baissa mon slip jusqu’aux genoux, décalotta mon gland et le nettoya avec une lingette humide. Elle mit le flacon sous mon pénis et me dit que je pouvais uriner. C’était tellement inhabituel que j’aurais eu de la peine à pisser si m’a vessie n’avait pas été pleine. Le flacon fut rapidement rempli. L’infirmière me demanda d’arrêter puis me tendit un gros récipient pour terminer. Elle me nettoya de nouveau le gland et me dit :

— Vous avez vu, ce n’était pas si terrible que ça. Au suivant.

Elle alla vers mon voisin du lit no 2. Elle allait avoir un problème, on voyait une énorme bosse sous son pyjama jaune.

La jeune infirmière passa à mon voisin du lit no 2. Elle lui dit :

— Vous êtes bien M. Xavier H. ?

— Oui Madame.

— Pourriez-vous baisser le bas de votre pyjama ?

— Ce n'est pas possible en ce moment.

— Pourquoi ? M. K. l'a bien fait, il a survécu.

— Oui mais...

— Ah je vois, vous êtes en pleine forme ce matin. C'est moi qui vous fais cet effet ?

— Euh non, je ne pense pas.

— Je ne peux pas attendre plus longtemps. Vos camarades ont la vessie bien remplie et sont impatients. Je vais regarder.

L'infirmière baissa alors le pantalon du pyjama et exposa le pénis en érection de Xavier. Celui-ci rougit. Les autres faisaient semblant de regarder ailleurs. Mais la méthode fut efficace, son sexe rapetissa à vue d'œil et l'infirmière put faire son travail.

Cela prit un certain temps jusqu'à ce que les dix flacons fussent remplis, nous pûmes ensuite enfin nous laver. Le local était petit, il n'y avait pas de séparation entre les douches et pas assez de place pour tout le monde. Je pris une douche très rapide et je renonçai à me raser, chez moi j'avais un rasoir électrique.

Je mis les habits bleus, et me rendis au réfectoire pour le petit déjeuner. Il y avait un buffet avec beaucoup d'aliments à choix.

Lundi 17 mars 2014 08:00

On nous demanda ensuite de nous rendre dans un auditoire où nous étions les 40 réunis. Le responsable prit la parole :

— Rebonjour, j'espère que votre séjour a bien commencé, Aujourd'hui, vous aurez des tests sportifs toute la journée, à quelques exceptions près. On vous donnera un programme personnalisé en sortant, avec les salles dans lesquelles vous devez vous rendre et les horaires. Je vous rappelle que vous devez mettre les habits rouges pour le sport et verts pour les visites médicales.

Suivirent des explications sur l'organisation du Centre, les diverses sections, mais pas de détails concernant le programme. Nous allions découvrir à mesure à quelle sauce nous serions mangés.

À la sortie, je reçus le papier avec les horaires. Surprise, je n'avais pas de tests sportifs, mais tout de suite une visite médicale. Je me rendis au magasin et pris des habits verts : un t-shirt et des pantalons en coton. Je passai dans la chambre pour me changer puis allai à l'endroit indiqué. J'étais quelques minutes à l'avance et je m'assis sur une chaise dans le couloir.

À l'heure du rendez-vous, un médecin sortit, me salua et m'invita à entrer et à m'asseoir à son bureau. Il consulta son ordinateur et me dit :

— M. K., vous vous demandez certainement pourquoi vous n'avez pas de tests sportifs.

— Oui Monsieur, mais je le devine. C'est parce que j'ai déjà participé à des compétitions sportives.

— C'est exact, vous êtes champion junior d'escrime, toutes mes félicitations, donc pas de sport. J'espère que cela ne vous dérange pas.

— Pas vraiment, mais les journées seront longues.

— Pas de souci, en compensation nous vous proposons plus d'examens médicaux, c'est pour faire de la recherche scientifique, êtes-vous d'accord ?

Je n'avais pas vraiment le choix, je répondis oui. Le médecin me fit signer un papier que je ne lus même pas. J'avais envie de participer au programme spatial et de déposer une candidature de cosmonaute. Je devais donc m'habituer à subir toutes sortes d'examens, c'était un bon entraînement. Je pensais qu'ils connaissaient certainement cet intérêt, j'avais déjà participé à des journées d'information à plusieurs reprises.

Le médecin me posa ensuite de nombreuses questions au sujet de ma santé et de celle des membres de ma famille. Il me demanda ensuite de me déshabiller sans autre précision. Je gardai seulement le slip blanc. Le médecin ne fit pas de commentaire, il commença par me mesurer la pression artérielle puis me fit tous les examens classiques. À la fin, il mit des gants et s'assit sur une chaise. Il me demanda de me mettre debout devant lui. Il me baissa le slip et commença à triturer mon pénis et mes testicules, tout en me posant des questions indiscrètes :

— Vous êtes encore vierge, M. K. ?

— Euh oui, dus-je avouer.

— Mais vous vous masturbez ?

— Oui.

— Souvent ?

— Une fois par jour en moyenne.

— Vous avez des érections satisfaisantes ?

— Oui, je pense.

— Et vous éjaculez ?

— Oui, chaque fois.

Je fis une petite grimace lorsque le médecin me décalotta.

— Ça vous fait mal ? me demanda-t-il.

— Un peu oui.

— Bon, tournez-vous.

Le médecin m'écarta les fesses pour m'inspecter l'anus, puis me dit :

— Ce sera tout pour le moment, vous aurez des examens plus détaillés pas la suite. Vous pouvez vous rhabiller.

Je pris congé. J'avais vu sur mon programme que je n'avais plus rien d'autre de prévu le matin. Cet examen m'avait un peu excité (vous aurez déjà deviné que j'étais déjà un amateur de zity.biz, même si j'avais triché sur mon âge, je venais juste d'avoir 18 ans). Je me rendis donc dans la chambre en espérant être seul afin de me soulager.