Vues: 424 Created: 2014.03.15 Mis à jour: 2014.03.15

Évaluation des aptitudes au service du Pays

Chapitre 4

Mardi 18 mars 2014 06:00

J’avais mal dormi la deuxième nuit au Centre. Je me remémorais ma première relation sexuelle avec mon camarade et je pensais aussi à l’examen urologique qui m’attendait.

Nous fûmes de nouveau réveillés à 6 heures, cela devenait déjà de la routine. Après l’hymne national, l’infirmière revint, cette fois pour des prises de sang. Au petit déjeuner, on me posa beaucoup de questions sur les visites médicales. Je répondis en donnant tous les détails. Personne ne semblait avoir remarqué notre absence le soir précédent.

À huit heures, j’attendais devant le cabinet de l’urologue. Ce fut une femme qui arriva dans le couloir, elle devait avoir 40 ans environ.

— Bonjour M. K.

— Bonjour Madame. Je ne m’attendais pas à une femme pour l’examen urologique.

— Comment savez-vous ce qui vous attend. Ce n’est pas mis sur le programme.

— Euh, une intuition.

— Je devine qui vous a informé. Bon, entrez et asseyez-vous à mon bureau.

La doctoresse alluma son ordinateur et consulta mon dossier.

— Vous avez droit au programme complet. Vous avez de la chance.

— De la chance ? Ce n’est pas pour la recherche scientifique ?

— On vous a présélectionné comme une personne avec un potentiel élevé. Vous ferez une grande carrière si vous êtes motivé. Vous voulez être cosmonaute ?

— Oui, j’aimerais bien.

Ils savaient tout de moi, comme je le pensais. La doctoresse continua :

— Je vais vous posez quelques questions. D’après le premier examen de mon collègue, vous êtes encore vierge. C’est juste ?

— Non, enfin oui.

— Que voulez-vous dire ? Vous n’êtes plus vierge depuis hier.

Je rougis et ne répondis rien.

— Vous n’avez pas perdu votre temps, reprit-elle. On vous a indiqué un endroit discret ?

— C’est exact.

— Ce Daniel est un incorrigible voyeur. Vous pensez bien qu’il a tout suivi sur les écrans de contrôle.

— Je m’en doutais. Pourquoi tolère-t-on cela ?

— Il a des supérieurs qui aiment bien ce genre de vidéos. Je corrige tout de suite votre dossier. Et c’était avec qui ?

— Avec Frédéric, je ne sais même pas son nom de famille.

Je répondis sans hésiter, elle aurait pu aussi trouver en regardant les vidéos, je préférais qu’elle ne se rince pas l’œil. Il y avait déjà assez de monde qui allait en « profiter ».

— Ce qui m’inquiète plus, c’est cette petite difficulté à décalotter votre gland. On va regarder tout ça. Veuillez enlever vos souliers, votre pantalon et couchez-vous sur la table d’examen.

Elle ne m’avait pas dit d’enlever le slip, je le laissai et je me couchai. Elle me demanda :

— Pas trop intimidé d’être examiné par une femme ? Enfin vous êtes gay, donc je ne vous fait aucun effet.

Je préférai ne pas répondre. Elle releva mon t-shirt vert assez haut, examina brièvement mes seins puis commença par des échographies des reins, puis de la vessie. Elle me demanda :

— Vous avez uriné juste avant de venir ?

— Oui, pourquoi.

— Il n’aurait pas fallu. Je devrai remplir la vessie.

— Comment ?

— Vous verrez bien. Voyons la prostate maintenant. Vous n’avez certainement pas de problèmes à votre âge.

Elle dégagea mon pubis pour poser la sonde, m’examina puis dit :

— Tout est en ordre jusqu’à présent. Voyons le reste.

Elle baissa mon slip elle-même.

L’urologue me dit :

— Je vous l’enlève complétement, vous allez rester un bon moment dans cette position.

Elle ôta mon slip et le posa sur mon pantalon qui se trouvait sur une chaise. Elle se rassit et me dit qu’elle allait terminer l’échographie. Elle mit une sonde plus petite qu’elle posa délicatement d’abord sur mon pénis, puis sur mes testicules.

— Il n’y a pas de problèmes, me dit-elle.

Elle mit ensuite des gants, puis me dit :

— Je vais relever votre tête afin que vous puissiez voir ce que je fais. Vous me semblez particulièrement intéressé.

Connaissait-elle aussi mon intérêt pour les visites médicales ? Cela ne m’aurait pas vraiment étonné. Dans mon pays, l’accès à Internet n’est possible qu’avec un fournisseur appartenant à l’État. Toutes nos visites sont certainement surveillées et enregistrées.

Je me sentais plus à l’aise la tête relevée. Elle commença par mesurer la longueur et la circonférence de mon pénis. Elle me dit seulement :

— Au-dessus de la moyenne. On verra plus tard ce que ça donne dressé.

Je me demandai si j’arriverais à bander. La doctoresse me décalotta plusieurs fois et me dit qu’il y avait effectivement une résistance et qu’elle m’en reparlerait plus tard. Elle ouvrit ensuite mon urètre et y enfonça un coton tige. Puis elle me tâta longuement les testicules et les plis inguinaux. Je sentis un peu de liquide qui coulait de mon méat, elle ne dit rien mais prit une serviette pour l’essuyer. J’étais très gêné à ce moment-là.

— Quelle position préférez-vous pour le toucher rectal ?

— Euh, je ne sais pas, je n’en jamais eu. Celle que vous préférez.

— Ce sera à quatre pattes alors. Vous pouvez vous tourner.

Je sentis son doigt forcer mon anus, mais ce fut rapide. J’avais quand même préféré le petit massage de Frédéric le soir précédent.

— Remettez-vous sur le dos maintenant. Je vais remplir votre vessie.

Elle me décalotta à nouveau, désinfecta mon gland et m’introduisit un cathéter dans l’urètre.

— Je ne vous fais pas mal ?

— Non, ça va.

Elle brancha ensuite le cathéter à un tuyau. Ma vessie fut rapidement pleine et j’eus un impératif besoin d’uriner. Elle retira le cathéter, remit mon prépuce en place, puis refit l’échographie de la vessie.

— Voilà, c’est bon, vous pouvez aller uriner.

Je me levai et j’allai me rhabiller, lorsqu’elle me dit :

— Pas besoin de sortir, c’est ici, derrière ce rideau. L’appareil enregistrera votre jet.

J’allai me positionner au-dessus de l’appareil.

— C’est bon, je peux uriner ?

— Attendez, je viens, je vais aussi regarder si ça ne vous dérange pas.

Cela me dérangeait, mais je n’osai rien dire. Tant qu’elle ne me tenait pas le zizi comme ma maman quand j’étais petit. J’urinai de toute façon immédiatement, tant la pression était forte. Je retournai ensuite me coucher. La doctoresse me dit :

— Vous êtes très coopératif, nous avons de l’avance. Que diriez-vous de boire un café ?

— C’est une bonne idée.

Elle téléphona et commanda deux cafés et deux croissants.

— Un garde de sécurité va nous les apporter, c’est plus simple. Vous n’avez pas le droit de vous rendre dans les locaux réservés au personnel. Je vais maintenant refaire l’échographie avec la vessie vide.

Elle me posa à nouveau la sonde sur la vessie, puis me dit :

— Tout est en ordre, la vessie est presque vide. Vous pouvez vous essuyer, voici du papier.

À ce moment-là, on sonna à la porte, la doctoresse dit : « Entrez ! ». Elle fut surprise autant que moi, c’était le responsable Daniel qui apportait les cafés. Il vint se mettre à côté de la table d’examen et contempla mon entrejambe.

Comments

dudu Il ya 10 ans