Vues: 625 Created: 2014.08.09 Mis à jour: 2014.08.09

Une romance imprévue

Chapitre 11

Une romance imprévue - 41 ► 44

Comme prévu, je marche les cinq cents mêtres qui séparent le pavillon familial du studio de Chantal . Je trimballe un sac de « sport » qui contient mes achats de ce matin, le Polaroid et ses films, de même que des pellicules 24/36 pour nos deux appareils, mon cher Nikkormat et last but not least, la collection des photos de moi nu que je lui ai promise. Je suis un peu gêné de les montrer à ma copine malgré notre degré d'intimité. Je ne les ai jamais montrées à personne, et pour cause...Juste avant d'arriver à l'immeuble, je réalise que Chantal dans sa superbe robe blanche marche à une vingtaine de mêtres derrière moi. Je l'attends et nous nous étreignons avec fougue. Nous nous collons l'un à l'autre et nos mains se portent sur les endroits les plus sensibles de nos corps. Comme j'en ai pris l'habitude, je glisse mes mains sous la robe courte de la jeune femme pour agripper ses cuisses, puis ses fesses. « Attends un instant,Honey, me dit Chantal qui se contente pour sa part de me caresser sous mon Tshirt, on sera au studio dans un instant ». Mes mains la caressent de manière plus sage à travers ses vêtements. La doctoresse m'interroge : « Tu as acheté ce que nous avions convenu, ...et tu as bien donné les photos à développer...on les aura quand? ...et tu n'as pas oublié ton pressbook ? ». Mes réponses la satisfaisant, elle m'embrasse avec fougue, puis se dégageant, m'annonce : «Après avoir examiné une vingtaine de malades peut-être contagieux, je prends toujours une douche,...si tu veux,...et si tu n'as pas peur de mes microbes, toi qui est l'hypocondrie incarnée,...je t'offre une session de rattrapage pour notre première douche ensemble de ce matin ».

Chantal dispose d'une cabine de douche spacieuse. La température de l'eau est idéale, ni trop froide, ni trop chaude. La jeune femme dispose de toutes une gamme de gels et savons. Après le lavage proprement dit, nos mains savent où concentrer leurs caresses. Chantal commence à gémir alors que mes doitgs jouent avec son clitoris, les lévres de son vagin et l'entrèe de son rectum. Mon pénis a retrouvé son énergie et Chantal ne le ménage pas. Je bande vigoureusement et regrette de ne pas avoir été dans cet état ce matin. A un moment, la croupe de ma copine se retrouve contre mes hanches et mon pénis investit la raie des fesses de la jeune femme. Passablement émoustillé, je demande naïvement à la dame de mes pensées : « Dans quel trou, je te la mets ? ». Chantal a un éclat de rire et réplique vivement : « Dis donc, Honey, je t'ai connu plus romantique ». Je réalise que j'ai fait une bourde et je m'excuse platement . La bouche de Chantal cherche la mienne, nous nous embrassons avec fièvre , puis elle me dit : « C'est pas grave, Honey...De toute façon, j'apprécie que tu demandes,...Ca prouve que tu respecte la dame,....Tu peux me prendre dans mon cul, tu sais que j'aime ça,...Non ? ». J'écarte au maximum les fesses de ma copine et mon pénis, aidé par l'eau ruisselante, trouve son chemin jusqu'à l'entrès du rectum de Chantal. Je donne un vigoureux coup de rein et pénétre ses reins. J'entame des mouvements de va-et-viens dans le rectum de la jeune femme. Elle s'appuie sur les rebords de la cabine de douche, elle gémit de plus en plus fort et répéte avec insistance : « Oh oui, encule moi, Honey ». Alors que je me dis que se serait bien, mais comment, de prendre une photo de mon pénis pénétrant l'anus de Chantal, le jeune femme a un premier orgasme, elle en a un autre juste avant que je ne sente ma semence se répandre dans ses intestins. Nous sommes tous les deux un peu sonné lorsque nous quittons la cabine de douche pour nous essuyer. Chantal m'embrasse une nouvelle fois. C'est un baiser intense, tendre et passionné. Elle me dit : « C'était fantastique, tu sais, Honey, et encore désolée pour ma réaction...., C'est toi qui a raison, il faut être direct dans ces circonstances ».

Nous reprenons nos esprits quelques instants sur le lit kingsize de Chantal . Alors que je ressens une nouvelle fois ce sentiment de pléniture qui accompagne chaque acte d'amour, je n'ose plus dire « baise », c'est tellement plus fort, avec Chantal, le jeune femme insiste pour voir les photos que je lui ai promises. Je me lève pour prendre la pochette dans le sac de sport que j'ai laissé au pied du fauteuil défraichi qui a vu nos précedents ébats. Je lui tends les photos avec le même sentiment que lorsque je rends un devoir en fac, une appréhension toujuors présente, mais aussi, malgrè mon manque de confiance en moi, ma conviction que ce que j'ai fait ne doit pas être totalement mauvais.Impatiente, Chantal fait d'abord défiler devant ses yeux l'ensemble de la série de clichés. Elle émet un « wahou » qui semble traduire son approbation, ce que confirme l'expression de son visage. Elle prend tout-à-coup un air sérieux, reprends sa respiration et me dit : « Ce sont des photos extraordinaires,....Tu es un véritable artiste ,... Je t'assure, … Et je crois en toute modestie que j'ai l'oeil.....Il faut adsolument que tu me montres tes autres photos...Et aussi que tu fasse d'aussi belles photos avec moi... » …. »Je comprends que je suis ton premier modèle » minaude-t-elle quelque peu.La jeune femme femme passe ensuite à un exament plus approfondi de chaque photo. Elle les pose toutes sur le lit et m'assure : « Elle sont toutes excellentes ,...Et en plus, tu as fait ça tout seul avec un trépied et le retardateur....Je suis impressionnée....Et puis tu es si beau.....Tu me les donnes, dis ... ». Je ne peux refuser cette demande. Elle ne peux détacher ses yeux de la série de photos.

Elle exprime une autre requête : « Est-ce-que tu pourrais tirer en grand quelques photos qui me plaisent particulièrement ».... « Pour des raisons évidentes... », ajoute-t-elle pour une fois presque génée en me désignant mon portrait en pied avec une érection, un gros plan de mes fesses, deux autres de ma queue, au repos et en érection. « J'aimerais les avoir en poster pour afficher dans ma chambre, dit-elle réveuse, ....mais je crois que ce ne serait pas convenable , Tu peux me faire des format A4 que je planquerais quelque part pour rêver quand je déprime ». Je promets à Chantal de lui faire ça demain matin pendant qu'elle fera ces visites du samedi matin avant ma réunion à la con et notre départ pour l'Alsace.Contemplant de nouveau toutes les photos étalées sur le lit, Chantal constate : « Il y a une photo qui manque..., une que j'adorerais,.... Tu n'as pas osé, ou pas voulu te prendre avec un thermomètre dans ton petit cul,.... Si tu veux bien, on va combler cette lacune, tout de suite ».

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Nous ne pouvons mettre en œuvre immédiatement la suggestion de Chnatal de combler la lacune de ma série de photos puisqu'il nous faut commencer par déballer le Polaroid que j'ai acheté ce matin et préparer nos appareils traditionnels en les chargeant. Heureusement, ces opérations se déroulent assez rapidement. Alors que je n'ai aucune affinit é avec les Polaroid, Chantal constate que le modèle dont je viens de faire l'acquisition est le même que celui qu'elle a utilisé avec son copain il y a quelques années. Maladroitement, je lui demande ce que sont devenues les photos qu'elle a faites alors et Chantal me répond, l'air attristée, que son copain les a gardées. «J'espére qu'il se masturbe dessus », déclare-t-elle avant d'ajouter : « Mais ces photos n'avaient rien à voir avec les tiennes, Honey,... c'était de la pornographie déguelasse,...Toi, tu fais de l'art ! ».

Nous avons donc décidé que le premier sujet de notre séance, pour compléter ma série de clichés en noir et blanc et pour inaugurer nos photos Polaroid en couleur, serait la prise de température, à laquelle nous vouons tous les deux une tendresse particulière. Nous sommes restés nus, tel Adam et Eve, depuis notre douche. J'accepte de « poser » le premier et de servir de cobaye. Je me mets sur le ventre et Chantal, avec son infinie douceur, me glisse le thermomètre dans mon anus . Puis, au lieu de jouer avec le thermomètre comme nous en avons pris l'habitude, elle abandonne l'appareil de mesure et mon rectum à leur triste sort et utilise les cinq minutes réglementaires à mitrailler l'objet de délit avec son Leica, puis elle gratifie mon cul de deux clichés avec le Polaroid, puisque ce dernier ne permet pas des prises de vue aussi rapides que son petit bijou de technologie germanique. Chantal me retire le thermomètre (au passage, elle m'annonce un « 37,6,... un peu élevé ») avant d''examiner les deux clichés Polaroid, qui la satisfont pleinement. « Comme tu étais, inconsciement, stressé par le fait que tu étais pris en photo, tu serres, un peu, tes petites fesses et tu es encore plus mignon » commente la jeune fille avant de me montrer les clichés. « Et il y a dix photos dans le Leica, qui sont surement de meilleure qualité » ajoute la jeune femme.

Nous décidons de ne pas nous infliger la « diaper change position » sur nos photos, puis Chantal et moi échangeons nos positions. Même modus operandi. J'admire une nouvelle fois les fesses rondes de Chantal avant de lui mettre le thermomètre en place. Je bandais déjà quand c'était moi qui avais le thermomètre il y a quelques instants , là la situation s'aggrave et je me demande si j'arrriverai à me concentrer sur les photos à faire. Chantal gémit doucement. J'emprunte le Leica pour faire une dizaine de clichés . La qualité de l'objectif allemand me permet de me raprocher le plus possible du rectum et du thermomètre. Je découvre le fonctionnement du Polaroid et parvient à réaliser deux clichés. Je retire le thermomètre à Chantal, Elle a 37;2. Je lui montre les clichés Polaroid. Elle commente : « Les photos sont bonnes, ...Mais j'ai vraiment un gros cul...Non ». « Fishing for compliments, as usual » dis-je en admirant les photos.

Nous passons un bon moment à faire une série de photos en nous prenant chacun de la même manière, à chaque fois en utilisant le Leica et le Polaroid. Nous nous retrouvons avec une trentaine de Polaroid et trois bobines de 36 poses pour le Leica . Du travail en perspective pour moi si je veux tirer toutes ces photos demain matin. Nous nous sommes pris successivement en pied de face, avec et sans érection pour moi, et de dos, puis nous avons fait des plans plus rapprochés de la poitrine de Chantal, elle a alors insisté pour que mes petits tétons aient eux-aussi droit à plusieurs images, de ses cuisses écartées, de sa vulve, de ses fesses plus ou moins écartées, de son anus . Mes fesses, mon cul, mes couilles et ma queue, au repos et prête à l'action, ont également eu les honneurs de cette séance.

Ces photos réalisées, Chantal insiste pour que nous nous prenions en photo en action, c'est à dire, en faisant l'amour. Après tout, pourquoi pas ? pensé-je. La jeune fille me demande de lui faire l'amour,et de photographier mon pénis pénétrant son sexe, puis la prenant par derrière dans les deux orifices possibles, avec le Leica et avec le Polaroid. La réalisation est difficile. Je suis partagé entre la gêne et le fou-rire et je crains de perdre mon érection quand je cadre ma queue investissant le vagin, puis le cul. Le résultat est certe explicite, mais incroyablement sensuel, j'y vois un hymne à notre amour.....Chantal partage mon avis : « C'est très beau …. C'est deux personnes qui s'aiment » .

A nouveau à la suggestion de Chantal, nous terminons cette séance de photos par une baise mémorable à laquelle nos appareils photo ne sont pas invités. « Il ne faut pas devenir esclaves de ces joujoux » a décrèté la jeune femme.

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Le tirage sur papier des photos réalisées au cours de cette séance de pose et les commandes de grand format de Chantal se révèlent un travail relativement fastidieux. Il m'occupe la soirée du vendredi soir jusqu'à une heure avancée et la matinée du samedi après le départ aux aurores de mes parents (et soeur) pour leur maison en Normandie. Mon père qui faisait lui-même beaucoup de photos dans sa jeunesse a installé un labo photo dans le sous-sol de notre pavillon et m'a initié aux joies du développement et de l'agrandissement au cours des journées oisives de Mai 68. Et encore, je ne tire pas les plus de cent clichés réalisés au cours de notre séance et me contente d'agrandit directement en grand format ceux que le juge les plus intéressants et les plus succeptibles de plaire à Chantal.

Cela donne, en plus des commandes que la jeunes femme m'a passées, une vingtaine de photos très explicites, en particulier nos prises de température respectives et la dernière série de clichés montrant mon pénis investissant la vagin et le cul de ma copine. Je suis assez content de ces prises de vue, d'une qualité technique infiniment supérieure aux « Polaroid » sur le même sujet et que j'estime avoir bien cadrées pour illustrer l'intensité de notre relation. Je dois dire que le tirage même de ces clichés me laisse pas, loin s'en faut, mon pénis indifférent. Je résiste à la tentation de me masturber devant les photos les plus précises.

Chantal, qui termine ses visites à 13:00 doit passer me prendre pour m'amener à cette réunion préparatoire à mon « voyage linguistique » à 14:00 au Quartier latin et nous avons prévu de partir directement de là-bas à la fin de cette réunion vers 16:00 pour l'Alsace. Je ne voie pas très bien l'intérêt de cette rencontre ; mais je me suis laissé convaincre par Chantal de ne pas la « sécher ».

J'ai donc préparé mon sac de voyage et une pochette avec les tirages de notre séance de pose mémorable. J'ai un semtiment curieux. J'ai l'impression que mes quatre premières journées, après celle de la visite médicale qui a tout déclenché sont passées extrémement vite et en même temps que je connais Chantal depuis toujours.

Ma copine gare la Mustang devant notre pavillon vers 12:45. Les voisins vont-ils jaser ? Elle s'excuse d'être en avance, elle avait finalement peu de visites en ce week-end de fin juillet. Un peu gêné, je lui fait les honneurs de ma chambre. « Tu vas me confirmer que je suis la première fille qui pénétre ici » dit Chanal en se jetant dans mes bras. Elle porte la même robe blanche que la veille, que je trouve si sexi, et nous nous étreignons sans retenue. Nos bouches se collent en un baiser fougueux et nos mains reprennent leurs repères habituels sur nos corps. Chantal veut voir les photos. Je lui passe la liasse de tirages. Elle s'assoit sans façon sur mon lit pour les regarder. Elle me remercie pour les grands formats qu'elle m'avait commandés et pousse un « whaou » d'exclamation quand elle découvre les photos faites hier, la série avec le thermomètre et les quelques clichés véritablement pornographiques où nous faisons l'amour. « c'est beaucoup mieux que les Polaroid, juge-t-elle, on voit vraiment tout,...et c'est toujours très artistique ». Assis à coté d'elle, je caresse doucement les cuisses de Chantal pendant qu'elle regarde, fascinée, les photos. Sa peau est si douce, si chaude.....

La jeune femme jette un coup d'oeil à sa montre, il est un peu plus de 13:00. Laissant les photos sur la table de nuit, elle approche son visage du mien et m'embrasse tendrement, alors que ses mains ouvrent mon jean. « J'ai envie de toi, Honey », me dit-elle simplement. Elle fait glisser sa robe par dessus sa tête. Je lui retire son soutien-gorge , « Ne t'inquiéte pas, rigole Chantal, cet aprem, je n'en mettrai pas ». Je lui caresse ses seins fermes et généreux en essayant d'être le plus doux possible, Ses tétons sont incroyablement durs. Elle a déjà dégagé mon sexe de mon slip et le stimule, comme à son habitude avec fermeté et douceur. Je lui fait glisser sa culotte et mes doigts investissent son sexe déjà trempé, « Tes photos me rendent folle » s'excuse-t-elle presque. Je m'allonge sur elle. Ses mains aggripent mes fesses. Mon sexe trouve sa voie. La jeune femme a un sursaut lorsque je la pénétre. Nous faisons l'amour . Chantal gémit doucement. Pour moi, c'est à chaque fois encore plus extraordinaire que les fois précédentes. Nous jouissons ensemble. « C'était merveilleux » me dit Chantal en m'embrassant une nouvelle fois avec fougue.

Nous remettons rapidement nos vêtements. Chantal prend la liasse de photos : « Pour montrer à Papa et Maman en Alsace », dit-elle avant de partir dans un fou-rire devant mon air affolé. « Je blague, bien sûr » croit-elle utile de préciser. Je prends mon sac de voyage, finalement peu volumineux. « J'espère que tu as bien pris ton smoking pour ma demande en mariage à Papa » plaisante-t-elle encore. Je constate que Chantal est particulièrement enjouée. Je me permets de lui en faire la remarque. « D'abord, on viens de faire l'amour,Honey...Et c'était plutôt bien,....Et puis je pars en week-end avec l'homme de ma vie ».

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En ce samedi après-midi de fin juillet, il suffit d'une dizaine de minutes à la Ford Mustang de Chantal pour nous amener au lieu de cette réunion où je suis convoqué, un « Institut du Droit des Affaires » qui occupe un bel immeuble du Boulevard Saint-Germain, presque en face de la faculté de médecine. Une dizaine d'étudiants, en majorité des filles semble-t-il, attendent devant la porte de l'établissement. Il reste une vingtaine de minutes avant l'heure du rendez-vous. Chantal arrète le moteur juste devant l'immeuble sur un « bateau. Plusieurs étudiants tournent leur regard vers la voiture. Chantal sourit et dit : « Tu vas voir, Honey, on va leur en donner pour leur argent ». Cette annonce de Chantal m'inquiète un peu, moi qui suis plutôt partisan de la discrétion en toute circonstance.Chantal descend de voiture et m'attend sur le trottoir à quinze mètres des étudiants, supposés membres du groupe partant en Californie. Je rejoins Chantal et là, elle se colle à moi et me roule une pelle monumentale pendant que ses mains se glissent sous mon Tshirt pour me caresser avec fougue mes petits tétons déjà durs. Je me sens obligé de »suivre » et je caresse Chantal à travers l'étoffe fine de sa robe si sexy. C'est là que je remarque qu'elle n'a pas remis son soutif après notre étreinte rapide dans ma chambre. Je sens que mon pénis durcit lui-aussi et que je ne pourrais pas tenir très longtemps. Nous mettons fin à notre étreinte. Chantal me murmure à l'oreille : « Là, je crois que je ne peux pas faire plus pour ta popularité, ...tu vas faire un malheur chez les petites Parisiennes, en attendant les filles de LA ». Ma copine se remet au volant et démarre en trombe. Je me sens un peu gêné en rejoignant le groupe d'étudiants.

C'est un garçon aux cheveux bruns courts, l'air sûr de lui, qui m'interpelle: « Tu es aussi dans le groupe Californie ? » me demande-t-il. Il poursuit ; « Chouette bagnole,...Ta copine, puisque je pense que c'est ta copine pour t'embrasser comme ça, a piqué la Mustang de son vieux,...Il faut dire que ça en jette.... ». Je rétablis la réalité : « Non, c'est sa voiture à elle. » Le garçon est impressionné : « Whaou, c'est vraiment la jet-set alors......Ta copine est super bien foutue,...Et elle doit être vachement chaude en plus,..... j'aimerais une fille qui m'embrasse comme ça en public...Ben, mon salaud, tu dois pas t'ennuyer avec elle.....Elle a l'air vachement jeune en plus,..... elle a vraiment son permis ? ». Je suis de plus en plus gêné devant le ton salace que prennent les commentaires du garçon. Espérant lui clouer le bec, je lui dis une nouvelle fois la stricte vérité : « Chantal fait très jeune, mais elle est docteur en Médecine ». Mon interlocuteur est estomaqué et en perd la parole. La porte de l'Institut s'ouvre enfin et un huissier nous invite à nous rendre dans une salle de conférence où nous nous trouvons assis autour d'un ensemble de tables assemblées en fer à cheval.

Nous sommes une trentaine d'étudiants. A vue de nez, deux fois plus de filles que de garçons. Un responsable de la société qui organise le voyage nous fait un discours sur le sérieux de cet organisme et le soin avec lequel ont été choisies les familles d'accueil. On nous remet à chacun un programme sur papier glacé des activités sur place, notamment les excursions prévues à Las Vegas et au Grand Canyon. Chacun a également droit à un descriptif de sa famille d'accueil avec photos. Je découvre que je logerai chez un avocat d'affaires de Bel Air (je sais que c'est le quartier le plus chic de LA ) qui a trois filles de 23,20 et 18 ans. J'ai droit à une photo de l'ensemble de la famille au mileu de son salon. Les filles sont a priori toutes les trois très mignonnes .Même la mère me parait superbe. Vont-elle me draguer ? Chantal continuera-t-elle de prendre les choses à la rigolade et à m'inciter à les sauter ? Et moi-même, est-ce que je n'étais pas toujours dit que, quand j'aurais une copine, ce qui me paraissait relever de l'impossible, je lui serais fidèle ?

On nous donne également un document avec un bref descriptif de chacun des participants français avec photo, je me souviens avoir dû fournir celle-ci quand je me suis inscrit au mois de mars. Nous serons donc trente-deux, vingt filles et douze garçons. Seul quatre des participants ont séché la réunion d 'aujourd'hui. J'ai donc a priori bien fait de venir. La moitié des filles est en jean, l'autre moitié en jupe, en général très courte. La disposition de tables permet au petit pervers que je suis de détailler les jambes des filles, du moins de celles en face de moi. Certaines sont franchement moches, d'autres vraiment jolies. Comme souvent, j'ai l'impression que ce sont les filles les plus moches qui mettent des minijupe et que les filles potables cachent leurs jambes. Je repère une fille rousse en jean avec une petite poitrine bien mise en valeur par un chemisier entre-ouvert , avec un très joli visage, de même qu'une grande blonde bien en chair qui exhibe des jambes a priori un peu fortes. Si en plus de mes hôtesses, je « dois » draguer les petites Françaises, Chantal n'aura plus que les yeux pour pleurer......

Chacun des membres du groupe est invité à se présenter brièvement. Du fait de ma timidité, je n'aime pas trop ce genre d'exercice et, passant parmi les premiers, je n'ai pas le sentiment d'être très bon, mais j'espère impressionner avec mon double cursus, Droit et Anglais. Je découvre que le garçon qui m'a interpellé tout à l'heure est étudiant en Cinéma et rêve de contact à Hollywood. La plupart des participants sont en lettres, en licence ou maitrise d'anglais. Je suis impressionné quand j'apprends que la rousse que j'ai repérée vient d'obtenir son diplôme de Sciences Po, mais estime que ce n'était pas sa voie et partira en septembre pour une année d'étude en Irlande pour se consacrer à la littérature comparée.En plus, elle s'appelle Pénélope.....J'adore comme prénom. Suis-je en train de tomber amoureux ? Et Chantal ? La blonde bien en chair est en licence d'anglais et s'appelle Françoise. Pour ces deux raisons, elle perd quasiment tout intérêt pour moi.

Je me dis que, finalement, ce voyage se présente finalement sous les meilleurs hospices, même si j'appréhende un peu la séparation avec Chantal. Ecoutant le laïus des derniers membres du groupe, J'ai l'impression que la petite Pénélope me regarde avec insistance. Est-ce possible ? M'a-t-elle simplement vu arriver avec Chantal et est-elle simplement curieuse ? Ou aurais-je une chance ?

Et tout-à-coup, le ciel s'effondre sur moi....

Comments

patou39 Il ya 9 ans  
patou39 Il ya 9 ans  
clyso Il ya 9 ans  
omega44 Il ya 9 ans  
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dudu Il ya 9 ans  
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