Vues: 376 Created: 2015.05.03 Mis à jour: 2015.05.03

Le sanatorium

Chapitre 5

Nous continuions à parler normalement alors que je sentais les mains des deux jumeaux qui s'occupaient alternativement de ma bite et de mes couilles. J'avais peur qu'un autre nageur nous voie, mais la salle était sombre, la moitié des néons étaient hors service et n'avaient pas été remplacés.

— Qu'y a-t-il, Evgeni ? me demanda l'un des deux frères. Tu me parais bien nerveux.

— Ce n'est rien, les effets euphorisants de l'eau thermale, je suppose. Le médecin m'a dit que vous étiez malades et qu'il vous avait guéris. De quoi souffriez-vous, si ce n'est pas indiscret ?

— Nous ne savons toujours pas. Nous avons consulté beaucoup d'autres spécialistes, ils n'ont pas trouvé. Ce doit être une maladie rare. Ce n'est pas ce charlatan qui nous a guéris.

J'eus un soupir dû aux caresses expertes dans l’eau. Un jumeau s’inquiéta :

— Qu'as-tu, tu es aussi malade ?

— L'eau me fait vraiment de l'effet, pas à vous ?

— Non, rien. Ce qui nous a aidés à surmonter la maladie, ce ne sont pas quelques bains de boue. C'est notre fraternité, notre soutien mutuel, notre volonté de nous en sortir.

— Et vous êtes définitivement tirés d'affaire ?

— Nous l'espérons. L'avenir le dira.

Ils accélérèrent leur mouvements et je jouis. Le sperme remonta à la surface.

— Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda un jumeau. On dirait du... C'est toi qui te branles dans la piscine, Evgeni ? Ce n'est pas autorisé.

— On va t'interdire l'accès, reprit l'autre.

Ils évacuèrent ma semence avec un air dégoûté.

— Eh bien, dis-je, la vie ne doit pas être facile avec vous. Avez-vous d'autres frères et soeurs ?

— Non, nous sommes enfants uniques, ou doublement uniques.

— Le médecin m'a aussi dit que vous vous intéressiez à la conquête spatiale.

— Il t'a tout raconté, il t'a aussi parlé de la longueur de nos bites par hasard ?

— Je la connais déjà.

— Qui en t'a parlé ? Ton père est au KGB ? Ah non, j'oubliais que je t'avais déjà montré ce matin.

— J'aimerais devenir cosmonaute.

Ils me regardèrent soudain autrement. Je venais peut-être de remonter dans leur estime, je n'étais plus seulement un jouet sexuel.

— Toi, cosmonaute ? C'est sérieux ou juste un rêve d’enfant, comme d'autres veulent devenir conducteur de locomotives ?

— C'est sérieux. C'est pour ça que je veux maigrir et améliorer ma forme. Vous regardez le lancement ce soir ?

— Bien sûr, on devra remettre le dépucelage à demain.

— Je peux venir voir la télé dans votre chambre ? La mienne est en panne.

— Tu as de la chance, nous avons la seule télé du sana qui marche, c'est même une SECAM. Tu es notre invité, nous t'attendons à 20 heures. Maintenant tu dois nager si tu veux t'envoler un jour, il n'y a pas que le septième ciel, tu peux monter plus haut.

Je fis quelques longueurs de bassin. Après un dîner de choux et de patates, le plan quinquennal n'ayant pas prévu autre chose pour les régimes, je me rendis dans la chambre des jumeaux. Elle était deux fois plus grande que la mienne, avait la vue sur la mer et un grand balcon. Il y faisait très chaud. On disait que nos ennemis impérialistes avaient trouvé un moyen de climatiser une chambre d'hôtel, mais ce n'étaient que des mensonges de leur propagande. On disait qu'ils avaient été sur la lune, c'était certainement aussi un mensonge, un film tourné en studio.

Les jumeaux étaient vêtus d’un seul slip blanc, un modèle très seyant en coton, contrairement au mien qui baillait de tous les côtés.

— Mets-toi à l'aise, me dit l'un des deux.

— Je n'ose pas avec mon slip de héros de l'Union.

— Enlève-le alors.

— Vous les trouvez où vos slips ?

— C'est grand-papa qui se charge de l'approvisionnement en provenance d'un pays ennemi du peuple. Il les fait venir par les valises diplomatiques. Alors que tout le monde pense qu'elles contiennent des secrets militaires, il n'y a que des slips pour les petits-fils du Secrétaire Général.

Je me déshabillai et laissai quand même mon sous-vêtement informe. Nous nous assîmes sur le canapé, j’étais au milieu entre les deux frères, et nous regardâmes le lancement de la fusée en nous tenant par la main au moment crucial. Il n'y eut pas d'accident et nous poussâmes un soupir de soulagement puis un cri de joie. Nous éteignîmes la télé. Un jumeau apporta des limonades froides. Ils avaient même un frigo dans leur chambre.

— Je peux voir vos pendentifs ? demandai-je.

— Bien sûr. Regarde le mien, il a un lanceur gravé dessus et je suis Alexandr. Sur l’autre, il y a une capsule et c'est Nikolaï. Tu te souviendras ?

— J'essaierai.

— Tu viens aussi au camp des Cadets de l'Espace ?

— Je pensais qu'il fallait avoir 18 ans pour y participer. Vous êtes déjà si vieux ?

— Non, nous n'avons que 16 ans. Grand-papa a cependant insisté pour que nous y allions déjà. Tu es libre pendant les vacances d'automne ?

— Oui, mais je ne pense pas que je serai sélectionné. Je suis trop jeune et il doit y avoir des milliers d'inscriptions.

— Pas de souci, on téléphonera à la secrétaire du Secrétaire. Note ton nom et ton adresse sur ce papier. Tu recevras l'invitation dès ton retour à la maison.

Je me dis que c'était quand même pratique d'être les petits-fils d'un dirigeant.

— Merci infiniment, dis-je. Que puis-je faire en contrepartie ?

— Deux choses, me répondit Sacha. La première, tu la connais déjà. La deuxième, plus difficile, devenir cosmonaute et en quelque sorte faire ce que ne nous pourrons jamais faire. Tu seras notre représentant dans l'espace.

— J'ai une idée, continua Kolia. Faisons un pacte, jurons-nous de nous entraider comme trois frères que nous sommes maintenant. Dans 20 ans, Evgeni s'envolera et nous serons les ingénieurs chargés de la mission. Je ne sais pas où tu iras, sur Mars peut-être, ou simplement en orbite, mais tu seras cosmonaute. Nous investirons toute notre énergie dans ce but. Vous êtes d'accord ?

— D'accord, répondîmes-nous d'une seule voix.

— On s'échange notre sang pour sceller le pacte ? demandai-je.

— Bonne idée, dit Kolia. Il doit y avoir une aiguille pour repriser le linge dans l'armoire.

Il alla la chercher puis demanda :

— On le prend où le sang, sur le doigt ?

— C'est trop banal, répondit Sacha. Je pense à un autre endroit.

Il baissa son slip en coton blanc.

Et c'est ainsi que trois adolescents firent le serment de s'entraider afin de conquérir l'espace, dans un sanatorium de Crimée, un jour chaud de juillet dans la deuxième partie du vingtième siècle.

NDA Je ne voulais d'abord pas la raconter, mais on m'a demandé de le faire, voici donc la scène de l’échange du sang. Je vous préviens : c’est une scène gore, je ne veux pas que quelqu’un s’évanouisse en la lisant. Sur zity.biz, je ne pense pas qu'on a peur des piqûres, même s'il n'y a que peu d'échanges à ce sujet.

Sacha baissa son slip blanc jusqu’à mi-jambes, prit sa bite dans sa main et réfléchit à haute voix :

— Comment allons-nous procéder ? Voilà, j’ai trouvé. Kolia, va chercher du désinfectant à la salle de bain et un verre à vodka.

Kolia revint avec les objets demandés. Sacha remplit le verre avec le désinfectant brun, puis y trempa l’aiguille. Il décalotta ensuite son gland et le trempa aussi dans le verre. Il fit signe à son frère de baisser son slip, prit sa bite, retira le prépuce et la baigna également. J’ôtai également mon slip, Sacha se saisit de mon pénis en disant :

— Je n’avais jamais vu une circoncision de si près, c’est intéressant.

Il examina le gland sous toutes les coutures, puis le plongea brusquement dans le liquide. Le désinfectant me piqua et je fis une grimace.

— Allons, me dit Kolia, ce que tu es sensible. Tu en verras bien d’autres si tu veux t’envoler. Ils inspecteront chaque orifice de ton corps.

Sacha posa le verre et prit l’aiguille. Il piqua la couronne à son sommet et fit couler le sang sur tout le dessus de son gland. Il passa l’aiguille à son frère qui fit de même. Ce fut à mon tour de me piquer, je m’efforçai de rester impassible afin de ne pas passer pour une mauviette.

Je rendis l’aiguille à Sacha. Il se piqua alors le frein par-dessous et fit couler son sang sur le gland de son frère, puis sur le mien. Nous fîmes de même, nous avions mélangé ainsi tous nos sangs. Sacha nous dit :

— Interdiction de se laver jusqu’à demain soir.

Nous nous serrâmes dans nos bras. Kolia eut une idée :

— Et si nous mêlions encore notre sperme pour parachever le serment ?

— Excellente idée, répondit son frère jumeau.

Nous commençâmes à nous masturber. Lorsque nous fûmes assez excités, Kolia fit signe de nous rapprocher, jusqu’à ce que nos glands se touchassent. Nous laissâmes jaillir notre sperme en même temps, il se mélangea, scellant définitivement notre alliance.

Sacha dit ensuite :

— Au lit maintenant, nous avons une journée chargée demain. Pas de grasse matinée, rendez-vous à 8 heures pour aller à la plage. Les coins tranquilles dans les dunes sont vite occupés.

Je ne savais pas encore de quoi il parlait, mais je le devinai. Ils avaient un grand lit et je restai dans leur chambre pour la nuit, je m’endormis immédiatement, blotti entre les deux.

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