Vues: 393 Created: 2015.05.08 Mis à jour: 2015.05.08

Le sanatorium

Chapitre 6

NDA Ce chapitre a été écrit spécialement pour les lectrices et les lecteurs de zity.biz. Il ne respecte pas l’ordre chronologique de l’histoire et peut être lu indépendamment.

L’infirmier m’avait dit qu’il aurait congé ce jour-là et que ce serait quelqu’un d’autre qui s’occuperait de moi. J’avais rendez-vous à huit heures. Sur mon programme, il était mentionné : « cure digestive », sans autre précision. Je pensais que cela serait simplement boire de l’eau ferrugineuse. Je n’étais pas très en forme, j’avais eu une nuit agitée avec les deux jumeaux.

Une infirmière vint me chercher à la salle d’attente. Elle avait une quarantaine d’années, une blouse blanche et une coiffe. Comme tout le personnel, elle était assez autoritaire.

— Evgeni, c’est toi ? me demanda-t-elle.

— Oui, camarade infirmière, lui répondis-je.

— Je m’appelle Iéléna, Suis-moi.

Nous nous rendîmes dans une partie du sanatorium que je n’avais pas encore visitée. Nous entrâmes dans un tunnel creusé dans la roche. L’infirmière me dit :

— Nous sommes dans l’ancienne partie du sanatorium, existant depuis le siècle passé. Il y a deux types d’eaux pour les soins : de l’eau pompée dans la mer dans le nouveau bâtiment et de l’eau thermale d’une source à 36 degrés ici.

Nous entrâmes dans un local également creusé dans la roche. Iéléna alluma la lumière. Il y avait un bassin en pierre, surélevé, avec des bords d’environ 20 cm de hauteur. Deux tuyaux, l’un avec un embout, l’autre avec une douche, pendaient du plafond. Il y avait également des toilettes à la turque dans un coin. L’infirmière referma la porte. Cet endroit était assez sinistre sous la lumière de deux néons et j’eus soudain une appréhension. Qu’allait-il se passer ?

— Enlève ton peignoir, me dit Iéléna.

J’avais laissé un slip dessous, ne pensant pas devoir me déshabiller. Je pendis mon peignoir à un crochet. L’infirmière n’eut pas l’air contente.

— Ah ces jeunes, ce qu’ils sont pudiques ! Quand tu auras une femme, tu veux la baiser tout habillé ?

Sans me prévenir, elle baissa mon slip, je levai les pieds pour le libérer. Elle regarda si il était propre, le pendit au crochet sur le peignoir puis examina mon corps du haut en bas, s’attardant sur mon pénis. Elle le prit dans sa main, ouvrit le méat et me soupesa les testicules, comme pour voir s’ils étaient bien descendus. Elle me dit:

— Elle a rien d’extraordinaire ta bite, tu as été circoncis à quel âge ?

— J’étais un bébé, je ne me rappelle plus.

L’infirmière mit un tablier en cuir brun pour lui protéger le devant du corps, elle enfila une paire de gants.

— Bien, me dit-elle ensuite, monte dans le bassin et mets-toi à quatre pattes. N’hésite pas à bouger si tu n’es pas à l’aise.

Elle m’indiqua où je devais poser mes genoux et mes mains. Cette position n’était pas agréable, d’autant plus que j’avais le derrière exposé. Je trouvais tout ceci assez humiliant, oubliant déjà que je faisais la même chose avec les jumeaux. Justement, l’infirmière m’écarta les fesses et me fit une remarque :

— Tu as l’anus bien irrité. Tu as eu des diarrhées ?

— Non, je vais régulièrement aux toilettes.

— Je vais t’expliquer. Je vais d’abord te prendre la température, puis nous ferons un premier lavement pour vider le côlon, ensuite un deuxième plus important et je terminerai par une douche anale.

Et dire que certains prétendaient que j’étais en vacances. J’appris par la suite que des pseudo-curistes ne se présentaient même pas aux soins.

Iéléna me dit :

— Tu as l'air bien nerveux, mon garçon. Détends-toi. Je vais te préparer pour les soins.

Elle prit le tuyau de douche, m'écarta les fesses et arrosa la raie. Elle l'essuya ensuite avec une serviette rêche. Puis elle l'enduisit d'un onguent, "fait avec de l'eau thermale et des boues", me dit-elle. Elle me mit ensuite un thermomètre, "fabriqué par le peuple d'un pays frère, la République Démocratique d'Allemagne". Je n'avais plus l'habitude de me faire prendre la température à cet endroit depuis mon enfance. Elle le laissa bien une dizaine de minutes, me mettant sa main sur le dos par moments. On aurait dit qu'elle profitait un peu de moi, de jouer à m'humilier, comme ça allait se confimer par la suite.

— Pas de température, me dit-elle, c'est bon, on peut continuer. As-tu déjà eu un lavement ?

— Non, je ne me souviens pas.

— Tu n'es jamais allé à l'hôpital ?

— Non, j'ai une bonne santé.

Iéléna remit un peu d'onguent, puis je sentis l'embout qui forçait le pasage de mes sphincters et l'eau entrer dans mon rectum. Ce ne fut pas une sensation très intense. L'infirmière m'indiqua qu'elle n'avait pas mis beaucoup d'eau pour le première fois. Elle me pria de me vider sur les toilettes à la turque, toilettes que je détestais utiliser. Elle me dit qu'il n'avaient évidemment pas reçu de papier, comme d'habitude, mais que cela ne faisait rien. Elle quitta le local. J'étais content de me lever, c'était assez pénible de rester toujours à quatre pattes.

Lorsque j'eus tiré la chasse d'eau, Iéléna rentra. Je me remis en position et j'eus droit à un deuxième lavement, beaucoup plus volumineux. J'eus de nouvelles sensations, l'eau pressant sur mes organes. L'infirmière ne me laissa pas me libérer rapidement. Elle me massa légèrement le dos et le ventre pour me faire patienter. Je lui dis que je ne pouvais plus tenir et elle quitta à nouveau la pièce.

Une fois revenue, elle me fit à nouveau monter dans le bassin. Elle me doucha l'anus pendant quelques minutes, le sécha, puis l'enduisit à nouveau d'onguent. Elle le fit pénétrer à l'intérieur, je sentis ses doigts s'insinuer dans mon corps et chercher ma prostate. Le sang afflua dans mes corps caverneux. Iéléna me rassura :

— Laisse-toi aller, tu vois, tu peux aussi bander en présence d'une femme.

— Tu sais déjà que je suis homosexuel ?

— Ce sanatorium est comme une grande famille, tout le monde se connaît et on ne peut rien se cacher.

Elle prit mon pénis érigé dans sa main gauche également humide d'onguent.

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mondoi Il ya 9 ans  
mondoi Il ya 9 ans  
clyso Il ya 9 ans