Vues: 511 Created: 2014.12.14 Mis à jour: 2014.12.14

Encore des histoires

Un lavement jouissif

Une fois la poire remplie d'eau et le lit protégé d'une serviette éponge, je m'allonge sur le dos, attentive aux seins de mon infirmière improvisée. Elle pose calmement l'instrument de torture sur la table de chevet, à portée de la main, dévoile mon anatomie en retroussant la fine chemise de nuit. Elle dispose un oreiller sous mes reins et m'invite à replier les genoux, les mains sous les fesses pour lui présenter l'orifice rebelle. Elle l'effleure délicatement comme pour en solliciter courtoisement l'accès et, d'un doigt souple, elle éprouve l'élasticité du sphincter. Le plateau du déjeuner est aux pieds lu lit; Charlotte met un peu de beurre au bout de son index et s'en sert pour lubrifier l'entrée secrète qui palpite et se laisse apprivoiser docilement. Le visiteur se fait plus indiscret, entre et sort en massant doucement l'anneau de chair qui se dilate peu à peu jusqu'à avaler goulûment le doigt entier.

- Je ne vous fais pas mal ?

- Non, je me sens même très bien !

L'autre main disponible palpe mon ventre ballonné et enveloppe le pubis, dégageant ainsi la perle rose qui orne la commissure des lèvres. Je ferme les paupières pour mieux savourer l'onde de plaisir que les doigts de fée de Charlotte tissent avec une dextérité fébrile.

Tout à coup, elle plonge sa main dans sa poche,

- un instant, je reviens, ne bougez surtout pas.

Elle reste absente quelques minutes. En rentrant dans la chambre, elle agite quelque chose dans sa main. Je distingue un thermomètre…

- Il est préférable de contrôler votre température avant toute chose ! J'espère que ça ne vous dérange pas.

Il y a longtemps que personne n'avait pas pris ma température…

Je ne lui réponds pas…

Elle a écarté mes fesses et je sens l'extrémité du thermomètre se poser sur ma rondelle, attendre un peu puis perforer mon cratère. Elle pousse doucement sur le tube qui s'enfonce presque entièrement. Elle le maintient ainsi un long quart d'heure…

- 37°9, juste une petite fièvre !

Sans bruit, elle a récupéré la poire car je sens la pointe de la canule titiller ma fente qui doit bâiller comme une huître ! Je ne peux retenir un frisson qui secoue tout mon corps de femme délicieusement troublé par cette caresse insolite. A cet instant stratégique, sans crier gare,

Charlotte s'introduit prestement dans la place préparée par le thermomètre, et fait gicler le liquide d'une main experte qui exécute habilement un mouvement de va-et-vient tout en faisant tourner la poire. J'ouvre les yeux, l'air interrogatif, car, avec une telle pression, l'opération ne peut qu'être de courte durée et le résultat ne se fera pas attendre.

- Vous n'avez plus soif ?

Dit-elle en reposant la poire vide sur le chevet.

Elle m'empêche de me lever pendant vingt minutes, mais finalement je saute ver les toilettes.

Quand je rentre, elle me bascule en travers de ses cuisses et plonge à nouveau le thermomètre entre mes joues fessières jusqu'à ce que ses doigts reposent entre elles.

Cette fois elle s'amuse à l'agiter doucement dans mon fondement pendant un bon quart d'heure. Cela me rappelle mon enfance : Maman était une inquiète ; pour un oui ou pour un non, elle prenait ma température. Je dois reconnaître que ça ne me déplaisait pas…

Comments

Woyzeck Il ya 9 ans  
medoc09 Il ya 9 ans  
clyso Il ya 9 ans