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Vues: 468 Created: 2014.04.12 Mis à jour: 2014.04.12

L'Hôpital

Chapitre 2

Je pris le petit déjeuner avec ma logeuse. Je pensais lui reparler du bain, mais ne j’eus pas le courage. J’oubliai cet incident, me régalant des croissants frais. Je me demandais ce que j’allais faire pendant la journée. Il avait beaucoup neigé et je n’avais pas envie d’aller me promener. Il me semblait que je n’étais pas très bien, j’avais un peu mal au cou, certainement la suite du voyage dans le train mal chauffé. Mme T. me demanda :

— Sortez-vous aujourd’hui ?

— Je n’en ai pas très envie.

— J’ai bien pensé, avec ce mauvais temps. Permettez-moi de vous inviter à déjeuner.

— Merci beaucoup.

Je me retirai dans ma chambre. J’avais quelques livres en retard. Vous vous demandez certainement pourquoi je n’avais pas d’ordinateur, alors que j’étais Informaticien. Ce n’était pas autorisé de les relier à un réseau, l’État voulait contrôler ce que les habitants lisaient, des ordinateurs étaient disponibles dans les bibliothèques et les informations disponibles étaient soigneusement sélectionnées. Lors de ma formation j’avais entendu des rumeurs : dans le reste du monde, il existerait un réseau appelé Internet et tout le monde y aurait accès, sans aucune censure. Je ne savais pas si c’était vrai, nous n’avions pas le doit de sortir de notre pays.

Après le déjeuner, nous regardâmes la télévision, un programme culturel : la retransmission d’un opéra. Ça tombait bien, j’étais un amateur. À 16 heures, nous bûmes une tasse de thé. Mon cou n’allait pas mieux, et je n’avais pas pris de remèdes avec moi. J’étais obligé de me confier à Mme T.

— Vous m’avez dit ce matin que vos pensionnaires tombaient parfois malades et que vous les soigniez. Je ne pensais pas avoir besoin de vos services si tôt, mais j’ai mal au cou. Auriez-vous quelque chose ?

— Bien sûr, je vais regarder.

Elle entra dans une pièce sombre que je n’avais pas encore visitée. Elle referma la porte et je ne vis pas l’intérieur, elle revint rapidement avec des bonbons.

— Voilà, cela calmera la douleur pour le moment. Nous verrons ce soir si vous avez besoin d’autre chose.

— Merci, je n’aimerais pas manquer mon premier jour de travail.

Le bonbon me soulagea, mais je devais avoir de la fièvre.

Le temps me parut long jusqu’au dîner, un repas léger. J’étais impatient d’aller me coucher. Ma logeuse le remarqua et me dit :

— Vous devriez aller dormir. Je passerai vous voir si vous êtes d’accord. J’apporterai une deuxième couverture.

— Oh oui, merci beaucoup, à tout à l’heure.

Je montai dans ma chambre qui se trouvait au premier étage. Je mis ma chemise de nuit en laissant mon caleçon dessous, au cas où Mme T. voudrait encore m’examiner. Je me méfiais un peu. Je me couchai. La logeuse frappa à la porte et entra sans attendre ma réponse. Elle avait une boîte avec elle.

— Bien, me dit-elle, je pense que nous allons prendre votre température, vous avez sûrement de la fièvre.

Elle sortit un thermomètre de la boîte, ainsi que de la vaseline. Je lui dis :

— Vous pouvez me le donner, je prendrai la température moi-même.

— Sous le bras ? Ce n’est pas assez précis. Il faut toujours le mettre dans l’anus.

— Mais je n’ai pas l’habitude. Dans notre famille on la prenait sous le bras.

— Ne vous en faites pas, couchez-vous sur le ventre.

Elle retira la couverture et le drap. Je me tournai. Elle releva le bas de ma chemise de nuit puis baissa mon caleçon en me disant :

— Ce n’est pas sain de dormir avec ça, je vais vous l’enlever.

— D’habitude je n’en mets pas, mais je m’étais dit que...

— Je vous ai dit de ne pas vous gêner, c’était mon métier.

Mme T m’enduisit l’anus de vaseline et enfonça le thermomètre. C’était une sensation dont je n’avais plus l’habitude. Elle le laissa de longues minutes puis le retira :

— Vous avez 37.8. Ce n’est pas beaucoup, mais il faut vous soigner quand même pour demain. Je vais vous mettre un suppositoire de paracétamol.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Juste pour faire baisser la fièvre.

Je sentis alors le suppositoire pénétrer dans mon rectum. Mme T. remit ma chemise de nuit en place. Je pensais en avoir fini, mais ce n’était pas le cas. Je me recouchai sur le dos, tirant la couverture vers moi.

— Je pense que vous avez un rhume, il vaut mieux prévenir que guérir. Je vais encore vous frictionner la poitrine et le dos. J’ai un très bon remède naturel. Asseyez-vous et enlevez votre chemise.

Je suivis ses ordres, prenant soin de garder la couverture sur le bas de mon corps. Elle me frictionna le dos puis je me recouchai pour la poitrine. Mme T. rangea les médicaments dans la boîte. J’en profitai pour remettre ma chemise de nuit. La logeuse revint vers mon lit et me demanda :

— Vous avez déjà eu les oreillons ?

— Non, je ne pense pas.

— Il faudrait envisager cette possibilité, savez-vous que cela peut être dangereux pour la fertilité ?

— Non, je ne savais pas.

— Je devrais contrôler, si vous êtes d’accord, bien sûr.

Je n’eus pas le temps de réfléchir à ce qu’elle voulait contrôler. Elle avait déjà retiré la couverture et relevé ma chemise de nuit. Je ne dis plus rien, j’étais pressé de dormir et j’avais hâte que ce soit fini. Si elle voulait encore une fois me voir nu, tant pis.

Elle tâta longuement mes testicules en me disant :

— Savez-vous que vous devez le faire vous-même régulièrement ? Je vous instruirai un autre jour lorsque vous serez guéri.

Avec les préparatifs du voyage, je n’avais pas eu l’occasion de masturber les jours précédents et j’eus évidemment une érection. Mme T. posa ses mains sur mon pénis et mes testicules en me disant :

— Restez calme, ne vous inquiétez pas, fermez les yeux. Vous dormirez beaucoup mieux.

Je suivis le conseil. C’était la première fois qu’une femme me touchait le pénis et, même si la situation était incongrue, je me laissai faire. Elle avait des caresses très lentes, contrastant avec ma propre méthode assez rapide. J’étais soudain très détendu et je fus presque surpris lorsque j’éjaculai. Je ne rouvris pas les yeux, je sentis qu’elle m’essuyait avec un mouchoir en étoffe. Elle me borda et me souhaita une bonne nuit. Malgré la fièvre, je m’endormis tout de suite.

Comments

dudu Il ya 10 ans