Vues: 507 Created: 2014.05.15 Mis à jour: 2014.05.15

L'Hôpital

Chapitre 8

Je dédie ce chapitre à svensson pour le remercier de son histoire « Ma deuxième copine, une révélation ? ».

Je n’osai pas avouer au médecin que je connaissais déjà les activités de ma logeuse. Je mentis :

— Je ne vois pas de quoi vous parlez.

— Tant pis. Vous la saluerez de ma part.

— Je n’y manquerais pas.

À ce moment, j’eus une petite quinte de toux, suite à mon rhume de la semaine précédente.

— Vous êtes malade ? me demanda le docteur.

— Non, juste un petit rhume la semaine passée.

— Avez-vous encore de la température ?

— Non, je ne pense pas.

— L’avez-vous prise ce matin ?

— Non.

— Il vaudrait mieux contrôler. Josiane, va chercher un thermomètre.

L’étudiante revint avec un appareil.

— C’est quoi ce bidule, demanda le médecin ?

— Euh, c’est un thermomètre auriculaire.

— Mets-le à la poubelle et reviens avec un vrai.

Elle eut l’air confus et obéit aux ordres du médecin, sans toutefois jeter le thermomètre. Elle revint avec un au mercure.

— C’est tout ce j’ai trouvé. Nous n’en avons pas d’électronique.

— Ça ira très bien, je te laisse le mettre.

— Euh, où ?

— Dans le cul, pardon l’anus de monsieur. Où veux-tu le mettre sinon ?

J’imaginai Jean-Pierre et les autres hommes en train de visionner la scène en souriant. Ils ne perdaient rien pour attendre. Dans une heure, les rôles seraient inversés. Je sentis le tube pénétrer dans mon rectum. La jeune fille n’avait pas de lubrifiant et cela me fit un peu mal. Les cinq minutes suivantes me parurent interminables. Soudain le médecin me demanda :

— Vous avez été vacciné contre la grippe ?

— Oui c’est Mme T. qui m’a fait la piqûre, répondis-je sans réfléchir.

— Dans les fesses ?

— Oui.

— Je croyais que Mme T. ne s’était pas occupée de vous.

Je rougis et balbutiai :

— Mais c’est parce que j’étais malade.

— D’habitude on fait la piqûre dans le bras. Elle voulait vous voir nu ?

Je m’énervai un peu :

— Vous avez l’air de connaître Mme T. mieux que moi. Demandez-lui.

— Excusez-moi, je suis trop indiscret. Josiane, tu peux enlever le thermomètre. Il a combien ?

— 37,2, répondit-elle.

— Ça ira pour le matin. Claude, à ton tour, ausculte ce monsieur.

L’étudiant écouta consciencieusement les bruits de mon corps avec son stéthoscope, puis ce fut au tour de l’étudiante et enfin le médecin se leva et contrôla lui-même. Je me demandai combien d’heures allait durer mon examen. Je vis que deux autres docteurs avaient commencé à examiner les autres hommes.

Je dus ensuite faire toutes sortes d’exercices de gymnastique sous les yeux du trio qui fit d’innombrables commentaires. Ils me trouvèrent une légère scoliose. Suivirent encore d’autres examens.

Le Dr. P. s’adressa ensuite à Claude :

— Tu peux maintenant lui contrôler le pénis.

— Mais je n’ai pas encore eu le cours d’urologie.

— Et alors, tu dois bien connaître au moins une bite, la tienne, tu ne t’es jamais branlé ?

Ce fut au tour de l’étudiant de rougir, alors que l’étudiante souriait. Il s’approcha de moi. Le médecin l’interrompit :

— Tu pourrais mettre des gants, on ne sait pas où monsieur l’a mise avant de venir.

Cette visite médicale devenait comique. J’ai appris par la suite que c’était en quelque sorte une mise en scène, un genre de bizutage pour les étudiants qui avaient leur premier « cobaye » à examiner. Je me demandai si le médecin m’avait choisi par hasard ou s’il faisait aussi partie du réseau « medfet » et s’il était au courant du rôle que j’allais avoir dans ce réseau.

Mais, sur le moment, je n’en menai pas large, j’allais me faire tripoter par les trois. Je remarquai que des infirmières s’étaient rapprochées discrètement pour ne rien perdre de la scène. Avaient-elles parié sur une éventuelle érection ?

Comments

dudu Il ya 10 ans