Vues: 943 Created: 2015.11.03 Mis à jour: 2015.11.03

Le traitement

Chapitre 1

Voici le premier épisode d'une nouvelle histoire principalement axée sur les suppositoires.

EPISODE UN : le traitement

Au départ, il n'y avait eu aucun désir sexuel ou pervers dans ma demande. J'étais au lit avec mon copain, on avait fait l'amour un peu plus tôt dans la soirée en regagnant la chambre, et à présent on s'apprêtait à dormir. Je m'étais alors rappelé de l'ordonnance que mon médecin traitant m'avait donné le matin même lors d'une visite médicale. Il m'avait prescrit, contre des maux de ventre, un médicament en suppositoire. Je devais en prendre un chaque soir avant d'aller me coucher.

Je me redressai en relevant la couverture. Damien, mon copain, jeta un coup d'oeil dans ma direction.

-Qu'est-ce que tu fais ? Me demanda-t-il.

-Il faut que je prenne mon suppositoire, lui répondis-je. J'ai failli oublier.

Il se releva en position assise, comme moi.

-Un suppositoire ? Répéta-t-il.

-Oui, un suppo. Faut que j'en prenne un le soir avant de dormir. Le docteur m'en a prescrit ce matin.

J'enlevai la couverture de mon corps, et me penchai depuis le lit pour attraper mon sac qui trainait à côté. Dedans se trouvait la boîte de suppositoires en question que j'avais été chercher à la pharmacie après ma visite chez le médecin.

J'ouvris la boîte, et en déballait un. Je remarquai que Damien, malgré qu'il ne disait rien, m'observait attentivement.

Lorsque je me retrouvai ensuite avec le médicament entre mes doigt, je me demandai comment j'allais m'y prendre. A vrai dire, je n'avais jamais eu à faire ce geste moi-même dans le passé. Alors je me suis rabattu sur mon copain.

-Tu veux pas me le mettre ? Demandai-je.

-Quoi, ton suppositoire ?

Il avait l'air un peu surpris. En effet, c'était peut-être un peu étrange comme demande, mais je n'avais eu aucune arrière pensée dans ma question.

-Oui, répondis-je. Je ne sais pas trop comme m'y prendre toute seule. Tu peux le faire ?

Je n'attendis pas sa réponse et lui tendis le médicament que je tenais entre mes doigts.

-D'accord, fit-il en le récupérant.

Je me suis alors rallongée sur le lit, sur le côté, en lui tournant le dos pour lui présenter mes fesses, et j'ai attendu qu'il s'occupe du reste.

Rien ne s'est passé pendant au moins cinq secondes. Puis sa main s'est posé sur mes fesses. Son geste paraissait un peu hésitant. De la même façon, j'ai eu l'impression d'attendre un éternité avant de sentir enfin sa main m'écarter les fesses.

Ne me sentant pas tout à fait à l'aise dans cette posture, j'ai voulus un peu le presser.

-Qu'est-ce que tu fiches ? Demandai-je. Mets-le dans mon cul, pas la peine d'attendre ainsi !

-Ok, désolé, s'excusa-t-il.

Il a alors posé le suppositoire sur mon anus. J'ai sentis la pointe se poser dessus. Dans la seconde qui a suivi, son doigt fit rentrer le suppo dans mon rectum, en s'enfonçant assez profondément. Je me crispai un peu pendant le geste, et il retira son doigt directement après.

-Voilà, il est dedans, annonça-t-il.

-Merci, répondis-je en me redressant.

Je me suis glissée à nouveau sous la couverture.

En le voyant faire de même, je lui dis :

-Eh, vas te laver les mains ! Restes pas au lit comme ça, c'est degueu.

-T'inquiètes, fit-il. Mon doigt n'est pas sale.

-Mais tu l'as quand même foutu dans mon cul ! Vas te laver les mains maintenant.

Devant ma demande insistante, il se leva à contre-coeur du lit pour aller vers la salle de bain. En le voyant alors traverser la chambre nu, je compris que ce n'était pas l'hygiène le problème : son sexe était à nouveau au garde-à-vous !

Il quitta précipitamment la chambre en essayant de rester dos à moi pour cacher son érection.

Je laissai alors ma tête retomber lourdement sur mon oreiller, et réfléchis à ce qu'il venait de se passer.

Pas de doute, c'était le suppositoire qui l'avait mis dans cet état ! On n'était pas entrain de se câliner juste avant, et s'il avait été chaud pour une deuxième partie de jambes en l'air, il m'en aurait certainement fait part. Et le fait qu'il ait quitté précipitamment la chambre ainsi prouvait que ça le rendait mal à l'aise de me montrer que ça l'avait excité.

Après deux bonnes minutes, il finit par revenir dans la chambre. Il n'avait plus son érection. Il se glissa dans le lit sans rien dire.

Je me dis alors que c'était bête qu'il ne me parle pas de ce qu'il avait ressenti, et fasse simplement qu'on si rien ne s'était passé. D'autant plus que je ne l'avais jamais freiné sur la voie anale : il n'avait simplement jamais rien tenté de ce côté, pas même de me toucher le trou du cul.

Je voulus lui en parler pour briser la glace, mais je ne trouvai pas comment aborder le sujet maintenant. En lui avouant que j'avais remarqué son érection, je risquais de le braquer sur le sujet.

Je décidai donc de ne rien faire pour le moment, et d'attendre le lendemain soir de devoir prendre mon prochain suppositoire pour aborder ce sujet avec lui.

-Bonne nuit, lui lançai-je en éteignant la lumière de la table de chevet.

Comments

thermophil Il ya 8 ans  
patou39 Il ya 8 ans