Vues: 477 Created: 2007.08.03 Mis à jour: 2007.08.03

Jour de Fête !

Chapitre 2

Et Isabelle m’accompagne vers ma modeste location. Je remarque seulement qu’elle a conservé le sac en papier de la pharmacie. Arrivée dans mon logis elle ressort le coffret qui aurait put nous brouiller, en sort un curieux sac de plastique terminé d’un tube du même métal :

« Je vais devoir te donner un lavement, pour finir de te nettoyer les entrailles, si non tu ne va plus arrêter de courir au toilettes.

- Comment sais-tu ça ?

- Je le sais ! Je te demande juste de me faire confiance.

- Je… Te fais confiance…

- Alors, tu sors une serviette de bain, tu quittes ton pantalon et ton slip, et tu t’installes sur le lit. Je m’occupe du reste. Et si nous ne perdons pas de temps, nous pourrons retourner danser. »

Il y a des moments, quand on a dit « Je te fais confiance ! » où il faut s’arrêter de réfléchir et se contenter de suivre les indications que l’on a reçu. Je m’installe donc sur ma serviette posée sur mon lit, complètement dénudé du bas. Isabelle prépare le sac de plastique plein d’eau tiède, elle s’approche de moi, et de toute évidence, elle a l’intention de me planter l’extrémité du tube dans le derrière. Je lui tends mes fesses sans réticence, mais je n’en mène pas large. Le silence devient pesant. L’opération est menée de main de maître, elle a dû trouver un quelconque lubrifiant, je n’ai ressentis aucune douleur ni gène à cette pénétration. Elle soulève cette poche d’eau qui brusquement me parait énorme et fait sauter la pince qui clampe le tube.

Je fouille dans ma mémoire, des lavements j’en avais reçu probablement quand j’étais tout petit, mais mon souvenir est confus, je pense que rapidement ils ont été remplacés pas des suppositoires de glycérine. Pour le moment l’eau tiède me coule doucement dans l’anus en me chatouillant légèrement. La sensation de chaleur dans le bas ventre est plutôt agréable, même si je sens la pression du liquide devenir de plus en plus insistante. Brusquement mon ventre émet un gros borborygme indiquant que l’eau fait son chemin, je passe doucement sur le dos pour laisser mon ventre se dilater à son aise. Ce faisant, je constate avec horreur la formidable érection de mon sex. Un coup d’œil vers Isabelle, elle me regarde avec un petit sourire aux lèvres. Pour détourner l’attention, je pose une question :

« Je croyait que les lavements étaient destiner à soigner la constipation, pas la diarrhée ?

-Ils servent à nettoyer l’intestin de tout ce qui l’encombre. Lorsque ton intestin sera propre, tu iras tout de suite beaucoup mieux. »

Je ne demande qu’à la croire, et de toute évidence, cette fille affectionne les nettoyages à grande eau. La pression devient presque désagréable, mon ventre est tout rond, je vais devoir rapidement aller aux toilettes si non la situation va devenir critique. Heureusement, le sac est presque vide, dans quelques instants, quelques secondes… Je vais être libéré…

J’ai mal au ventre, j’ai la colique, mais maintenant que le sac est vide… Isabelle referme la pince, pose le sac, et… Me caresse le ventre…

« Vite s’il te plaît, retire-moi ce tuyau, je dois courir au W.C. !

-Non, non, tu reste tranquille au moins dix minutes que le lavement ait bien le temps de te nettoyer à font. Reste détendu, tu va voire, ce n’est pas si terrible. »

Pas si terrible, elle a beau avoir l’air de savoir ce qu’elle fait, je préférerais quand même être libéré de ce tuyau dans les fesses pour pouvoir m’enfuir plus vite en cas d’urgence… Oh ! Non ! Voila maintenant qu’elle joue avec ma virilité ! Cette fille est inconsciente ! Je ne vais jamais pouvoir me contrôler dans ces conditions ! C’est horrible… ment bon ! Cette fille est une experte, c’est si bon que j’en oublis mes coliques…

« Oh ! Non ! Pourquoi t’arrêtes-tu ?

-Allez ! Files aux toilettes, tu n’a plus de tuyau dans le derrière ! »

Retour un peu brutale à la réalité, mais je ne me le fais dire deux fois…

« Prends ton temps ! Tout ne va pas ressortir en une seule fois ! »

Vite, je m’installe, et je lâche tout… Un jet nauséabond s’échappe, presque sans fin. La pression retombe immédiatement. Ouf ! Je me détends tout de suite, tout va bien ! Puis nouveau jet, plus bref, je ne me retiens plus comme cette après midi, j’ai l’impression de me vider complètement, mais toujours il me revient de je ne sais où cet affreux liquide. Plus il en sort, mieux je me sens !

Au bout d’un long moment, plus rien ne sort, et je n’ais plus le besoin de pousser. J’en conclu que tout est vide, d’ailleurs, je me sens merveilleusement bien. Essuyage, chasse d’eau, petite toilette, et je retourne voire Isabelle pour la remercier.

« Je pense que je dois te remercier de tes bons soins… Mais, tu ne m’avais pas dis que je devais en prendre un deuxième ? »

Je viens de retrouver Isabelle qui a re-préparé le sac transparent plein d’eau.

« Je peux t’en donner un second si tu y tiens, mais celui-là, je le voulais pour moi… Avec tout ce que nous avons grignotés cette après midi, ça ne pourra que me faire du bien… »

Et alliant le geste à la parole, elle fait glisser tous ses vêtements à terre et s’installe sur la serviette qui est restée sur mon lit.

« Tu peux me le donner ? Tu as vu, ça n’a rien de compliqué… »

Isabelle s’est allongée sur le dos, cuisses relevées et écartées, ce qui lui donne une posture des plus indécente et met son anus bien en évidence et très accessible. Le sac est là avec sa canule bien grasse, la demande me surprend bien sûre, je crois que le lavement est un traitement plutôt exceptionnel, et je suis étonné que l’on puisse en faire un usage si anodin. Mais la belle a l’air de savoir ce qu’elle veut, je ne vois pas de raisons de lui refuser ce service… Donc, j’empoigne la canule et délicatement j’embroche le petit trou, comme elle me l’a fait il n’y a pas si longtemps. En suite, je fais sauter la pince qui ferme le tube et je soulève la poche de plastique d’une main.

Isabelle reste d’abord tranquille, les yeux fermés, puis elle laisse échapper un petit râle, rien qui n’exprime la douleur, plutôt la satisfaction. Puis elle cherche ma main libre, et vient la poser sur sa chatte… Après sa démonstration de tout à l’heure sur mon sexe, j’appelle ça une invitation ! Le sac est déjà à demi vide, et la quantité d’eau dans son ventre n’a pas l’air de la déranger… J’entame donc une gentille caresse, juste là où la dame a posé ma main… Un gémissement vient m’encourager… Le sac est presque vide, tant pis, pour en finir au plus vite, je le soulève au plus haut que je peux et sitôt les dernière gouttes disparues, je ferme la pince, repose le sac sur le côté, m’installe entre les cuisses de la belle que j’empoigne à pleine main, et sans rencontrer de résistance, je me met à brouter le charmant coquillage.

Bien sûre je n’ai pas eu le loisir de me rhabiller depuis mon passage aux toilettes et je bande comme un cerf. Ma partenaire semble apprécier ma prestation, et du geste m’invite à la pénétrer d’une façon plus virile. Je suis immédiatement conquis par l’étroitesse de la dame assurément due à la pression qui règne dans son ventre. La chaleur de ce délicieux fourreau est toute aussi surprenante et délicieuse. Je ne suis pas moins étonné qu’elle puisse mettre autant de fougue dans cette action considérant le contenu de son ventre. Bien entendu, dans ces conditions particulières, je ne tarde pas à me répandre dans mon hôtesse.

Isabelle en profite pour se dégager de mon étreinte, et s’enfuit à son tour vers les toilettes. Je reste sur le lit, un peu en tas, intrigué et émerveillé par ce que je viens de vivre. Je croyais le lavement complètement désuet comme forme de soins, et voila que je découvre son efficacité, et une surprenante façon de le détourner pour le rendre érotique… Lorsque, de retour, ma cavalière me demande si je préfère aller danser sur la place ou jouer les prolongations, j’avoue que je n’ais pas le courage de me rhabiller. Je pense qu’elle non plus, car elle ne se fait pas prier pour me rejoindre sur le lit déjà bien en désordre.

Après des débuts si mouvementés, la suite est plus tendre, plus câline, nous prenons enfin le temps de découvrir en douceur le corps de l’autre, de partager les caresses… Pour finalement nous écrouler de sommeille dans les bras l’un de l’autre.

Au matin, lorsque enfin je parviens à soulever une paupière, je dois me rendre à l’évidence, la belle est partie ! Non, elle ne s’est pas levée me préparer le petit-déjeuner, ni chercher les croissants, vous lisez trop de romans à l’eau de rose, elle est partie ! Les souvenirs de la veille me reviennent comme autant de choses improbables, ce n’est pas possible, je n’ai pas vécu tout cela hier… Pourtant, je suis étrangement en grande forme, après une telle fiesta c’est surprenant… Et puis pour confirmer mes souvenirs, voila que je retrouve le sac de la pharmacie et la poche à lavement… Non pas d’erreur, je n’ai pas rêvé !

Alors, un peu de ménage, le petit-déjeuner dans la foulé, et je sort avec le morceau du sac en papier portant l’adresse de la pharmacie. D’abord, trouver un fleuriste, dans cette ville un peu sans dessus dessous de lendemain de fête, ce n’est pas facile, mais pas impossible. J’en profite pour me faire expliquer où se trouve la pharmacie (le fleuriste s’inquiète si j’ai la gueule de bois). Et je vais rendre visite à la pharmacienne, puisque je crois me souvenir qu’Isabelle m’a affirmée que c’est une femme. J’entre dans l’officine, et je tombe sur un homme…

« C’est vous le pharmacien ?

- Je suis pharmacien.

- C’est au sujet d’un lot qui se trouvait en haut d’un mat de cocagne…

- Je suis pharmacien, mais je pense que vous désirez parler à la pharmacienne… Isabelle ! Je pense crois que c’est pour toi ! … »

Oui ! C’est bien mon Isabelle de la veille qui arrive de l’arrière boutique…

« Ah ! Je vois que tu es venu me tordre le cou… Mais avec des fleurs… c’est trop gentil…

- Je voulais remercier la pharmacienne qui avec son lot idiot m’a permit de passer une merveilleuse journée avec une inconnue délicieuse… j’étais loin de me douter que je l’avais passé avec la pharmacienne elle-même. Tu as du beaucoup t’amusée !

Isabelle m’a entraîné vers son bureau. Elle m’a tout expliqué :

Les six mats de cocagnes portent chacun un lot offert par son officine, et traditionnellement, elle met toujours un lot piègé… Lorsque le bellâtre sur le quel elle était en train de flasher lui a proposé d’aller lui décrocher le lot de son choix, elle m’a envoyé chercher l’un de ces lots en priant son ange gardien de me faire tomber sur le ‘’mauvais’’. Pourquoi ? Pour voir ma réaction !

Elle m’a alors expliqué que depuis toute petite, elle adore recevoir des lavements, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’est dirigé vers la pharmacie… Au fil du temps elle s’est rendu compte que les pharmaciens ne donnaient plus de lavements, que les médecins n’en prescrivaient plus et que ça n’intéressait personne de lui en donner ni d’en recevoir de sa main. En plus ce n’est vraiment pas la conversation que l’on aborde avec le premier venu !

Tout ça pour m’expliquer que si je voulais continuer de sortir avec elle, je devais m’attendre à recevoir beaucoup de lavements de sa part, et que je devrais lui en donner au moins au tant. Ma fois, ma première expérience en ce domaine n’avait rien de dramatique, et puisqu’elle m’expliquait qu’elle y prenait un grand plaisir, pourquoi ne pas la croire et partager ce plaisir avec elle… Il serait toujours temps de me sauver si je n’y trouvais qu’ennuis et désagréments…

J’ai commencé ce texte en vous disant que je cherchais une fille agréable pour la durée de mon séjour… Et bien je suis toujours avec cette fille, puisque je ne suis jamais reparti de ce village, et cela fait bien longtemps !