jovietji
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Vues: 715 Created: 2009.02.14 Mis à jour: 2009.02.14

Jeanne et Charles

Chapitre 3

Quand Charles ouvrit un oeil, le soleil de ce samedi du début du mois de juillet perçait déjà à travers les lames de volet de la chambre de Jeanne. Il avait dormi comme un bébé, en sécurité dans sa couche, allongé contre sa petite Jeanne, enveloppé elle aussi dans sa Tena maxi.

Il la regardait, la contemplait, la dévorait des yeux. A son tour elle ouvrit l'oeil, et lui sourit. Ils se blottirent l'un contre l'autre et firent un long câlin. Le crissement du plastique des couches sous la couette était audible, et provoqua immédiatement une excitation réciproque. Ils se caressèrent avec fougue et passion. Tous leurs sens étaient en éveil et ne demandaient qu'à s'exprimer. Charles risqua une main dans la couche de sa belle, et descendit vers son sexe. Docile, Jeanne se laissa dompter, et écarta légèrement les cuisses pour lui laisser la place. De sa main gauche, elle en fit autant, se glissa dans la couche de Charles, et le masturba.

- Et bien mon bébé, la couche me semble bien humide ! Dit-elle.

Si la lumière avait été plus forte dans la chambre, Jeanne aurait vu les joues de Charles rougir de honte et de plaisir mélangé, car sur le matin, il s'était laissé aller, et avait vidé le contenu de sa vessie dans sa couche. Après quelques instants de caresses mutuelles, il fit sauter la couche de Jeanne, arracha la sienne, et l'honora de façon virile, mais toujours en douceur. Ils gagnèrent tous deux l'orgasme dans le même instant, et s'affalèrent dans le lit, conquis par le plaisir. Ils restèrent l'un contre l'autre quelques temps, puis Jeanne décida de se lever, ramassa la couche de Charles au sol et lui remis.

- Comme ça tu restes mon bébé encore pour ce matin, dit-elle en prenant la direction de la salle de bains.

De son coté, il se mit en tête d'aller préparer le petit-déjeuner. Il enfila sa chemise afin de se couvrir les épaules. Il déambula dans le couloir en couche, passa devant la salle de bains, entendant Jeanne sous la douche, puis continu jusque dans la cuisine. Lorsqu'il passa la porte de celle-ci, quelle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec elle.

- Mais comment as-tu fait pour arriver aussi vite dans la cuisine ?! Il y a un passage secret ou quoi ?! S'exclama-t-il en inspectant les murs autour de lui.

Pendant qu'il tournait en rond dans la cuisine, il la regardait du coin de l'oeil. Elle semblait différente. Elle avait eu le temps de changer la mise en place de ses cheveux, elle était habillée d'un jean près du corps, et d'un bustier vert d'eau, juchée sur des talons hauts. Elle le dévisageait comme si ils ne s'étaient jamais rencontrés. Elle l'inspectait de haut en bas, avec un certain amusement, et une pointe de malice dans son sourire.

- Trop sexy le mec ! dit-elle. - Pas mal non plus la fille, répondit-t-il.

Il s'approcha d'elle, et l'enlaça, pressant sa couche mouillée contre son jean.

- Par contre, poursuivit-elle, pour la couche, j'ai connu plus viril !

Charles resta interdit. Il ne comprenait plus. Il y avait-il deux Jeanne ? Une du soir et une du matin ? Docteur Jekyll et Mister Hyde en quelque sorte. Il ne la reconnaissait plus. Elle semblait plus distante, mais avec un côté plus agressif et plus vulgaire.

- Je te trouve bizarre ce matin, s'étonna-t-il.

- Toujours moins bizarre qu'un beau mec en couche, non ? rétorqua-t-elle.

Charles ne savait plus sur quel pied danser, il était gêné et mal à l'aise. Le conte de fée s'écroulait, et il ne comprenait pas pourquoi. Il restait planté au beau milieu de la cuisine, sans savoir ce qu'il devait faire. Quand tout à coup, il perçut des pas dans le couloir, qui se rapprochait de la cuisine rapidement alors que Jeanne lui faisait toujours face. La panique le saisit à l'idée de se retrouver en couche face à un inconnu. Il resta figé, attendant son supplice. Il ne fallut que quelques instants pour voir apparaitre dans l'encadrement de la porte l'inconnu en question. Vêtue d'un long peignoir blanc, les cheveux tirés en arrière, le visage fermé, Jeanne faisait face à Charles et à...une seconde Jeanne.

- Alexia ! cria-t-elle, tu es vraiment incorrigible ! Je t'ai déjà dit de prévenir quand tu passes ici.

Une soeur jumelle ! Charles s'était retrouvé en couche face à la soeur jumelle de Jeanne dans la cuisine ! D'un coup il comprit pourquoi elle lui semblait à la fois si proche et si différente de "la" Jeanne qu'il connaissait. Confus et terriblement décontenancé, il proposa timidement d'aller se laver, et s'éclipsa dans la foulée, sous les yeux amoureux de Jeanne et ceux moqueurs de sa soeur Alexia. Il s'ensuivit un règlement de compte entre les deux jumelles, où Jeanne fit la morale vertement à sa soeur, en lui intimant l'ordre pour la dernière fois de ne plus rentrer dans son appartement sans sonner à la porte. Pour conclure, elle lui demanda ses clefs, afin d'être sûr de ne plus avoir à le répéter. Alexia s'exécuta d'un haussement d'épaule et ajouta :

- Dis-donc frangine, quand tu ramasses un aussi beau mec que ça, tu pourrais peut-être partager avec ta soeur, non ? Dit-elle d'un ton provocateur.

- Jeanne explosa : - N'y songes même pas un instant, et je t'interdis d'y toucher, c'est vu ?!

- Allez, je plaisantais répondit Alexia, elle marqua un temps, puis repris : - Mais il a un beau cul et une belle gueule quand même malgré sa couche !! Puis elle ricana.

- T'es vraiment nulle des fois - dit Jeanne dépitée.

Charles se glissa sous la douche, puis se sécha, s'habilla et rejoint les deux filles dans la cuisine. Elles étaient assises autour de la table, buvant leur café. Une ambiance lourde planait dans la pièce.

- Tu aurais pu me dire qui tu étais tout de suite avant de te faire passer pour Jeanne, dit-il à Alexia - Oh, il n'y a pas de mal à s'amuser un peu. Allez, on fait la paix, et sans rancune ?

- Ok, n'en parlons plus.

Elle se leva, et l'embrassa sur la joue, mais ne put s'empêcher de lui tapoter les fesses en constatant l'absence de couche :

- Tiens, ça y est, bébé est propre ?

- Très drôle ! répondit-il - T'as pas bientôt fini ?! Gronda Jeanne.

- Allez va, je vous laisse les amoureux, j'étais juste venu prendre un café. Je reviens déjeuner avec vous ce midi, enfin, si ma chère soeur m'y autorise, - lança-t-elle ironiquement.

- Petite peste, va, répondit Jeanne. Mais je t'aime quand même, ajouta-t-elle en riant.

Alexia les quitta, et Jeanne et Charles qui se faisaient face autour de la table se regardèrent en silence dans les yeux, en se souriant.

- Et bien, quel réveil ! Ta soeur m'a fichu une sacrée frousse ! Par contre, il faut que je passe chez moi pour mettre des vêtements propres, dit-il - Je t'accompagne ? Demanda-t-elle.

- Avec plaisir. On part dans 10 mn ?

- C'est bon pour moi.

Quinze minutes plus tard, ils roulaient en direction de la maison de Charles. C'était encore une belle journée de juillet qui s'annonçait. Ils arrivèrent devant le grand portail noir en fer forgé de la maison. Il fit pression sur la télécommande, et celui-ci s'ouvrit. Le 4x4 pénétra dans la cour et vint se garer devant l'entrée. C'était une belle grange en colombages du 18ème, transformée en habitation. Ils entrèrent dans la maison et Jeanne découvrit avec surprise et intérêt l'environnement de celui à qui elle avait donné son intimité quelques heures auparavant.

- C'est vraiment très beau chez toi, s'exclama-t-elle - Merci. J'aime bien les vielles maisons, elles ont tant de charme et ont toujours quelque chose à raconter.

On rentrait par une grande pièce, ouverte sur une cuisine résolument moderne au fond de laquelle trônait une cheminée monumentale. Le plafond était fait de poutres en chêne patinées par le temps, et le sol en pierre comblanchien donnait un air moyenâgeux à l'ensemble. Ils continuèrent la visite, où chaque pièce était aménagée avec goût mais sobrement. Ils finirent dans la chambre du maitre des lieux.

- Je suis contente de découvrir ta chambre.

- J'espère qu'elle te convient.

- Oui, c'est très joli. Mais tous tes vêtements tiennent dans cette petite commode, demanda-t-elle incrédule en désignant le seul meuble de la pièce ?

- Non - dit-il : le dressing est dans la pièce suivante. Cette commode ne me sert que pour ranger mes couches ! - La réserve secrète de bébé alors ? dit-elle intriguée.

Elle se rapprocha et posa la main sur la poignée.

- Je peux ? dit-elle d'un air interrogateur.

- Naturellement répondit-il

Elle ouvrit la première porte de la commode en bois vieilli, et découvrit le jardin secret de Charles. Les couches étaient parfaitement rangées et alignées. Une tablette séparait le haut du bas, sur laquelle étaient rangées les Tena maxi. En-dessous, une pile d'abri maxi jouxtaient des cuddlz d'un blanc éclatant. Dans le tiroir à droite de la porte, était rangée une culotte plastique ouvrante à pression et des couches droites. Dans le compartiment du dessous, se trouvaient des Attends super plus et regular.

- Et bien dis-donc, tu en as une sacrée réserve ! Et plein de marques différentes ! Je trouve que les plus belles sont les toutes blanches, dit-elle en désignant les Cuddlz.

- Et bien ce sont les prochaines que je te mettrai sur ton charmant petit derrière, répondit-il. - Allez, je vais m'habiller en propre, et puis si tu veux, je te prépare à déjeuner ajouta-t-il.

- Avec grand plaisir, mais il faut que je prévienne ma soeur que nous ne serons pas à l'appartement ce midi.

- Et bien invites-la à déjeuner ici si tu veux. - Ok, je vais lui demander.

Jeanne se saisit de son Iphone, et composa le numéro d'Alexia. Celle-ci répondit, et accepta l'invitation en proposant d'amener le dessert, puis elle raccrocha après avoir pris l'adresse.

- Bon et bien je me change et je me mets à la cuisine - dit-il en se dirigeant vers le dressing.

- Pas si vite bébé ! Tu vas d'abord passer par la case couche ! Viens donc par-là !

Elle le poussa violement sur le lit, où elle se mit à le déshabiller tout entier. Il sentait encore le gel douche du matin. Elle se tourna vers la commode et saisit une Abri maxi, lui glissa sous les fesses, et la referma. Puis elle passa dans le dressing en s'interrogeant à haute voix sur ce qu'elle allait choisir pour habiller bébé. Elle revint quelques instants plus tard, avec dans les mains une chemisette en lin bleu marine, et un jean brut. Elle lui enfila d'abord un shorty bleu, eut un peu de mal à faire passer le jean sur la couche, puis boutonna le tout.

Quand il se redressa, satisfait de son sort, il empoigna Jeanne, et la bascula à son tour sur le lit.

- Chacun son tour ! Dit-il.

Il lui descendit sa jupe en coton, et découvrit alors une jolie lingerie en satin et dentelle noire qu'il lui ôta aussitôt. Il choisit dans la commode une Cuddlz, en lui expliquant que puisqu'elle les trouvait à son goût, elle allait pouvoir en apprécier leur qualité toute la journée. Elle riait, tout en se laissant faire. Après lui avoir attaché les deux côtés de la couche, il lui renfila sa culotte puis sa jupe. Elle se releva, et l'enlaça, heureuse. Ils descendirent jusqu'à la cuisine, et commencèrent à préparer le déjeuner. Il était midi. Jeanne se chargea de la table, et Charles sortit une poêle et un faitout du casserolier.

- Steak et purée, cela te convient ?

- Impec' ! répondit-elle - Bien, en attendant que les pommes de terre cuisent, je te propose un Ricard par cette chaleur.

- Avec plaisir, dit-elle

Il sortit deux grands verres droits, versa l'alcool, des glaçons, puis de l'eau. Ils trinquèrent à leur rencontre, et commencèrent à boire. Interrogeant Jeanne à propos de sa s?ur, celle-ci expliqua que comme toute jumelle, leur relation était fusionnelle, et qu'elle ne pouvait se passer l'une de l'autre. Pour autant, elles n'avaient pas tout à fait le même caractère, et Alexia était plus expansive qu'elle, avec ce petit côté racoleur parfois. Elle avait d'ailleurs depuis toujours pris la fâcheuse habitude de lui voler ses petits copains. C'est pour cela que ce matin elle était monté au créneau immédiatement, car elle ne se laisserait pas voler ''son'' Charles.

Comme il s'étonnait qu'elle ne soit pas plus surprise lorsqu'elle l'avait vu en couche dans la cuisine, elle lui rappela que pendant 16 ans, Jeanne avait passé ses nuits langées et en tant que bonne jumelle qui se respecte, Alexia avait eu le même problème mais avait été propre la nuit un an plus tôt. Voilà donc qui expliquait le peu d'étonnement de la jumelle quant aux couches de Charles. Ils continuaient la conversation lorsque l'interphone crépita.

- Sans doute ta soeur - dit-il.

- Il se rendit vers le vidéophone, et reconnaissant Alexia lui ouvrit.

Celle-ci pénétra dans la maison, accompagnant son entrée par un long sifflement :

- Et ben dis-donc, plutôt rupin la bicoque !

- Ravi qu'elle te plaise dit-il, puis il enchaina :

- Tu bois quelque chose ?

- La même chose que vous !

Il servit un troisième Ricard et lui tendit. Elle le remercia et trinqua avec eux, en regardant Charles d'un air intéressé.

- Arrêtes ça immédiatement ! Dit Jeanne.

- Alexia baissa les yeux, à peine gênée, et but une gorgée de son apéritif.

Elle reprit la parole et proposa d'aller faire du shopping dans l'après-midi, expliquant que les soldes ayant commencé une semaine plus tôt, il y aurait certainement des affaires à réaliser. Tous deux acquiescèrent, quand Alexia, attiré par le derrière rebondi de ses deux hôtes demanda :

- Dis-donc vous deux, vous êtes encore en couche ?!

- Ils répondirent en coeur par un oui enthousiaste. - Et bien et moi alors ? Je n'ai pas le droit de participer ? Moi aussi je veux ma couche ! Lança Alexia provocatrice.

Jeanne soupira :

- Tu es vraiment pénible espèce de jalouse ! Allez, monte là-haut que je t'en mette une ! Avec la permission de Charles bien sûr. Rajouta-t-elle.

- Pas de problème, montez dans la chambre vous deux, je reste là pour m'occuper du repas.

Elles enfilèrent l'escalier qui menait à l'étage, puis arrivées dans la chambre de Charles, Jeanne dit à sa soeur de se déshabiller. Celle-ci s'exécuta, et mis son jean et son string au sol. Jeanne se tourna vers la commode, ouvrit la porte, et se saisit d'une Cuddlz. Puis se ravisant, elle la reposa, et choisit une Abri maxi. Ce sera ma petite vengeance personnelle se dit-elle, avec ce gros paquet aux fesses, ça va la calmer un peu.

Elle l'aida à enfiler son jean, qui eut du mal à glisser sure ses hanches à cause de l'épaisseur de la couche. Enfin elle le boutonna, et rajusta son bustier. Du coup, elle avait un derrière très rebondi, et le jean taille-basse, accompagné du bustier court découvrait le haut de la couche plastifié.

- Ca se voit beaucoup ? demanda Alexia inquiète.

- Non, tu rigoles, on ne voit quasiment rien ! Mentit Jeanne.

Elles redescendirent dans la cuisine, et n'eurent plus qu'à s'installer à table, où Charles avait servi les assiettes. Il s'installa à son tour, et se souhaitèrent bon appétit mutuellement. Charles n'avait pas manqué le fessier rebondi d'Alexia, et croisa Jeanne du regard, complice.

- Alors Alexia, on se sent mieux avec sa couche ?

- Disons que comme ça, je fais partie du même clan que vous !

- Bon, et bien on déjeune tranquillement, et puis je vous emmène aux magasins ensuite.

- Parfait, répondirent-elle.

- Mais au fait, pourquoi portes-tu des couches dans la journée ? demanda Alexia à Charles.

- Pour le plaisir ! Dit-il simplement sans détour.

Alexia ne semblait pas surprise plus que ça :

- C'est vrai que je n'avais pas porté de couches depuis des années, et ça me rappelle d'excellents souvenirs en fait, dit-elle en regardant sa soeur complice.

- Je ne trouve rien de plus sexy qu'une jolie femme en couche, lança Charles en regardant les deux filles tour à tour.

- Un jolie petit cul comme le tiens avec sa couche n'est pas mal non plus, rétorqua Jeanne.

Ils rirent de concert, puis finirent leur repas. Après le café, ils grillèrent une cigarette, puis se préparèrent à partir.

- Je vais peut-être prévoir des changes ? Interrogea Charles - Oui, c'est une bonne idée, dit Jeanne.

Il reprit son sac à dos, monta dans sa chambre, et le chargea avec des Tena et des lingettes. Il ramassa le string d'Alexia laissé au sol, et redescendit.

- Tiens, je crois que tu as oublié quelque chose dans ma chambre, dit-il en lui tendant son string.

- Alexia pouffa, et rangea son string dans son sac à main.

Ils montèrent dans le 4x4, et prirent la direction des magasins de vêtements. Ils roulèrent en silence pendant 10mn, puis se garèrent sur le parking des magasins d'usine. Descendus de la voiture, ils s'engouffrèrent dans la première boutique de prêt à porter. Charles s'intéressa aux jeans, pendant que les filles regardaient les jupes. Charles ayant retenu 3 pantalons différents, il se dirigea vers les cabines d'essayage après en avoir averti les deux belles qui commençaient à mettre en pièce le rayon.

Il entra dans la cabine, posa ses 3 jeans sur le siège, puis ôta le sien. Il enfila le premier, puis sorti pour se regarder dans la glace. La coupe et la couleur lui plaisaient, Et un sifflet de compliment accompagna son sentiment. C'était Jeanne, arrivée derrière qui le convainc de l'acheter en accompagnant son retour en cabine avec une claque sur les fesses. Souriant, il rentra à nouveau dans celle-ci, enleva son pantalon, puis décida d'essayer le second. Au même moment, Alexia qui stationnait devant le rideau tiré de la cabine de Charles, les bras chargés de jupes et pantalons interpella la vendeuse, qui semblait s'ennuyer avec le peu de clients présents à cette heure de la journée.

- S'il vous plait mademoiselle, pourriez-vous nous donner votre avis ?

La vendeuse, la trentaine, plutôt élancée et moderne, s'approcha nonchalamment vers Alexia :

- Que puis-je faire pour vous ?

- J'aurais besoin de votre avis sur la taille adéquate du jean de Monsieur, dit Alexia en ouvrant d'un coup sec le rideau de la cabine de Charles.

Celui-ci, juste en couche, laissant apparaitre une auréole sur le devant, n'avait pas encore enfilé le pantalon suivant. Il se mit à rougir sans savoir ou se mettre, alors que la vendeuse, les yeux écarquillées, rivés sur son entre-jambe, semblait très gênée. Charles se tenait en plein milieu de la cabine, droit comme la justice, le pantalon dans ses mains, et restait figé.

- Oh pardon Charles, dit Alexia faussement, je pensais que tu avais déjà enfilé le nouveau jean, rajouta-t-elle le sourire en coin.

Jeanne fustigea du regard sa soeur, et tira le rideau :

- Tu feras attention Alexia, dit-elle agressive, ta couche dépasse nettement de ton pantalon, tout le monde la voit, aboya Jeanne en toisant sa soeur du regard. Celle-ci piqua un far, et croisa le regard de la vendeuse incrédule. Puis se ressaisissant, elle s'adressa à Jeanne.

- Parce-que tu crois que la tienne ne se voit pas peut-être ? Et tout en disant cela, elle releva de la main droite la jupe de Jeanne, en montrant bien la Cuddlz à tout le magasin. La vendeuse n'en croyait pas ses yeux :

- Mais c'est un bizutage, c'est cela ? Demanda-t-elle.

- Non, pas du tout, entendit-on du fond de la cabine ! On aime juste porter des couches, ça ne se voit pas ? S'exclama ironiquement Charles.

Les filles pouffèrent de rire, alors que la vendeuse ne savait plus à quel saint se vouer.

- Vous êtes sûr que vous avez besoin de mon avis ?

- Si vous vous y connaissez en couches, certainement ! Répondit hilare Charles derrière son rideau. Est-ce que vous changez aussi vos clients ? rajouta-t-il.

La vendeuse, furieuse, tourna les talons et partit au fond du magasin. Une atmosphère de délires mutuels entre les trois comparses s'était installée, et c'est à celui qui en ferait le plus. Alexia demanda à la cantonade :

- Tu crois que mes grosses couches rentreraient dans ce petit jean ? Désignant un jean taille 36 ultra taille-basse.

- Si je t'aide à l'enfiler, certainement répondit Jeanne à haute voix, mais sinon tu fais comme moi, tu mets des jupes, et tu peux mettre toutes les couches que tu veux !

Les quelques rares clients présents regardaient la fine équipe médusée et choquée, ce qui avait pour effet de les inciter à en faire des tonnes.

- J'ai besoin d'être changé ! Cria Charles de sa cabine.

- J'arrive chéri, répondit Jeanne en s'engouffrant derrière le rideau bleu.

- Et moi je ne vais pas tarder à mouiller la mienne, surenchérit Alexia !

Riant de bon coeur, le petit groupe passa à la caisse pour régler ses achats, devant une vendeuse pincée, et outrée.

Ils passèrent le reste de l'après-midi à faire du shopping dans les différentes boutiques, lorsque c'est Alexia qui appela au secours la première.

- Je crois que ma couche va déborder ! Dit-elle à Jeanne. Le Ricard et l'eau de ce midi m'ont rempli la vessie, et je n'ai pas pu me retenir ! Cela fait déjà trois fois que je fais des gros pipis !

Jeanne et Charles la regardaient, amusés, mais ne pipaient mot.

- Et bien ne restez pas comme ça ! Dit Alexia, proposez-moi une solution, il faut que je me change de toute urgence !

Sa couche était très gonflée sous son jean, et on distinguait nettement la présence de l'Abri form Xplus, sans même regarder le plastique du haut de la couche qui dépassait du pantalon. C'est Charles qui ouvrit la bouche le premier.

- A part dans la voiture, je ne vois pas bien où on peut te changer, dit-il.

- Alexia acquiesça, résignée.

Ils se dirigèrent alors vers le 4x4, et s'engouffrèrent à l'intérieur. Charles rabattit la banquette arrière, ce qui faisait un fond totalement plat, et Alexia s'y allongea. Jeanne lui défit son jean et entreprit de lui défaire sa couche. Charles lui passait les lingettes au fur et à mesure que Jeanne nettoyait sa s?ur. Puis Charles disposa une couche propre sous ses fesses, rabattit le devant sur son pubis, pendant que Jeanne fixa les adhésifs. Tout à coup, Alexia laissa échapper un cri de surprise. Elle venait de se rendre compte que quelqu'un observait la scène par la custode arrière et n'avait rien perdu du spectacle. C'était un homme d'une trentaine d'année, brun, plutôt avenant, et qui se délectait du change d'Alexia.

Charles se redressa et ouvrit la porte prestement en demandant avec agressivité :

- Tu veux de l'aide ?

Le pervers tourna les talons et pris la fuite à pas rapide. Charles referma la porte et verrouilla les serrures. Lorsqu'il se retourna, Alexia, toujours allongée, avec les jambes écartées et repliées, et se masturbait, la main dans sa couche.

- Ça m'a trop excité de me faire mater pendant que vous me changiez ! Gémissait-elle.

Jeanne contemplait sa soeur, qui prenait du plaisir, et saisit la couche de Charles des deux côtés et commençait à le caresser. Il fit de même en saisissant la Cuddlz de Jeanne, et lui pétrit le sexe et les fesses. Déshabillés, ils se mélangèrent les uns aux autres, et se caressèrent mutuellement, leurs corps allongés sur la moquette épaisse du coffre. Quelques instants plus tard, les adhésifs des couches étaient arrachés, et Alexia vint s'empaler sur la queue de Charles alors que Jeanne, lui faisant face, agenouillée derrière la tête de celui-ci, massait les seins de sa s?ur, tout en embrassant goulument les lèvres de son homme. Elle se redressa un instant et s'adressa face à Alexia :

- Je te le prête très exceptionnellement aujourd'hui, mais il est à moi, vu ?!

Alexia acquiesça dans un râle de plaisir, et lui laissa la place. A son tour, elle se fit prendre par Charles qui se délectait de la situation. Alexia resta accroupie à les contempler et se masturba avidement pour venir une seconde fois.

Jeanne avait accéléré le rythme sur le corps de Charles, en faisant onduler son bassin de plus en plus vite. Ses mains se crispèrent sur ses hanches, ses cuisses se resserrèrent, son regard sembla chercher un instant un élément libérateur, quand d'un coup, sa respiration, haletante et rapide, fit place à un cri déchirant l'air, à l'instant même où Charles explosa de plaisir lui aussi. Ils se regardèrent comblés et complices.

Ayant laissé passer un moment afin de reprendre leurs esprits, ils se rhabillèrent, non sans avoir remis leur couche avant. Si celle d'Alexia était propre et sèche, ce n'était pas le cas de celles des amants terribles, qui avaient sérieusement besoin d'un change propre. Jeanne disposa amoureusement une couche sur le derrière de Charles et celui-ci en fit autant pour sa petite protégée, puis ils enfilèrent leur vêtement, redressèrent la banquette, démarrèrent le 4x4 et prirent la direction de la maison.

L'ambiance dans la voiture était résolument calme, chacun était sur son petit nuage, partagé entre bonheur et plénitude.