Laurent


Vues: 1014 Created: 2007.11.12 Mis à jour: 2007.11.12

Une agréable soirée en couches

Chapitre 2

Marion alluma les deux lampes de chevet situées de chaque côté du lit. Comme le salon, la chambre était décorée de façon discrète mais élégante. Une seconde porte, entrouverte, donnait sur une pièce adjacente plongée dans le noir mais le carrelage qu'on pouvait apercevoir au sol trahissait une salle de bain. Les rideaux de la chambre étaient tirés. La lumière douce éclairait le lit, les deux armoires et le profond fauteuil en velours pourpre qui occupait un coin de la pièce. Sur la table de nuit de droite, Laurent remarqua une bouteille blanche qu'il identifia immédiatement comme du talc.

- A toi l'honneur, dit-elle en s'installant dans le fauteuil.

Ils s'étaient mis d'accord sur le programme de la soirée quelques jours plus tôt pour éviter de se laisser démonter par la timidité le moment venu. Première règle : pas de relations sexuelles. Marion était mariée et comptait bien rester fidèle à son époux. Cette aventure en couches ne lui paraissait pas un coup de canif trop grave au contrat de mariage mais elle avait été ferme là-dessus ; Laurent avait accepté cette condition, convaincu de toute façon que le plaisir n'était pas exclusivement l'affaire des galipettes conventionnelles. En plus de les protéger d'éventuelles fuites, les couches serviraient donc également à réfréner leurs ardeurs. La seconde règle stipulait que chacun se changerait lui- même sous les yeux de l'autre. Et comme convenu, c'était à lui de commencer.

Laurent posa son sac de voyage sur le lit, s'assit et commença à retirer ses chaussures. Malgré l'alcool, il se sentait anxieux. Après tout, c'était la première fois qu'il allait se retrouver langé devant quelqu'un d'autre.

Il ôta ensuite son pull et entreprit de déboutonner son pantalon sous le regard de Marion qui ne perdait pas une miette de ce petit strip-tease informel. Une fois en caleçon et t-shirt, il se tourna vers elle la gorge nouée.

- Ecoute Marion, je...

- Chut ! Tu as fait le plus dur. Pense que c'est à mon tour ensuite. Continue...

Encouragé par son regard brillant, Laurent se tourna à nouveau, fouilla dans son sac et sortit une couche Tena Slip. Etant de constitution particulièrement fine, le modèle Small lui allait parfaitement. Il la déplia, l'étala sur le lit, pris une profonde inspiration et fit glisser son caleçon tandis que son cœur tambourinait tant qu'il pouvait dans sa poitrine.

Trop tard pour reculer, se dit-il en s'allongeant sur la couche. Il tendit le bras pour attraper la bouteille de talc, écarta les jambes de façon impudique et s'aspergeât généreusement de poudre blanche. L'odeur de talc envahit immédiatement la pièce. Une fois satisfait, Laurent ajusta la position de la couche puis la referma avant que son sexe n'eut le temps de se réveiller complètement. Il ferma les yeux quelques secondes, laissant sa main courir sur le plastique extérieur de sa couche puis les rouvrit et osa un coup d'œil en direction de Marion.

Elle n'avait pas changé de place mais son chemisier était désormais entièrement ouvert, laissant entrevoir un joli soutien-gorge en dentelle blanche qu'elle caressait de la main gauche. La droite avait disparu sous sa jupe mais elle la retira dès qu'elle croisa le regard de Laurent.

- Quel spectacle ! dit-elle tandis que Laurent s'asseyait au bord du lit et contrôlait les élastiques de protection. Lève-toi et fais-moi voir comment elle te va, ajouta-t-elle sur un ton joueur.

Laurent s'exécuta et tourna sur lui-même en tenant son t-shirt remonté au dessus de sa couche.

- Hum... Ca te fait de jolies petites fesses bien rondes. On en croquerait ! dit-elle en riant avant d'ajouter sur un ton plus sérieux, Allez, à mon tour ! Installe-toi là et ouvre grand les yeux.

Elle lui céda la place en lui adressant un petit clin d'œil. Laurent ramassa ses affaires et s'installa dans le fauteuil simplement vêtu de son t-shirt et de sa couche. La bosse qui déformait cette dernière trahissait l'effet que la situation produisait sur lui.

De l'armoire de droite, Marion sortit un paquet de couches Orlys, de taille Medium comme le remarqua mécaniquement Laurent. De toute façon, les hanches bien rondes de sa compagne n'auraient certainement pas pu se glisser dans l'étroit modèle qu'il portait.

Elle déchira l'emballage, sortit une couche dans un bruissement de plastique caractéristique et l'étala sur le lit comme l'avait fait Laurent. Elle se tourna ensuite vers lui avec un sourire ingénu puis défit le bouton qui retenait sa longue jupe. Le tissu gris glissa au sol et Laurent découvrit ce qu'il cachait.

- Ca te plait ? demanda-t-elle. Mon mari n'aime pas trop que je mette ça mais je me suis dit que peut-être toi...

Comment le porte-jarretelles blanc et les bas assortis qu'elle portait auraient- il pu lui déplaire ? Même si elle ne correspondait pas aux canons de beauté qu'imposent les magasines de mode, il se dégageait d'elle un charme authentique et terriblement concret que n'avaient pas à ses yeux les mannequins anorexiques.

- Ca te va très bien, tu es très sexy comme ça, parvint-il à dire.

- Je suis contente que tu aimes. Bon, à mon tour de mettre ma couche.

Cette simple phrase fit frissonner Laurent. Elle fit glisser lentement la culotte qu'elle portait au dessus du porte-jarretelles. En descendant, la fine dentelle révéla peu à peu un petit buisson noir taillé en triangle. Lorsqu'elle l'eut complètement ôtée, Marion s'apprêta à dégrafer la première attache de ses bas quand Laurent l'arrêta.

- Non, garde les, s'il te plait. En couches et porte-jarretelles, tu seras encore plus mignonne, dit-il.

- Je vois, répondit-elle contente de voir que pour une fois ses efforts étaient récompensés.

Sans un mot de plus, elle s'installa sur sa couche et après un dernier effort de volonté, écarta les jambes pour se talquer convenablement. De son fauteuil, Laurent pouvait voir les lèvres gonflées du sexe de Marion devenir peu à peu blanches comme de la farine ; le sien était quant à lui si tendu qu'il lui semblait qu'un simple souffle d'air suffirait à le faire exploser.

Marion jeta un regard à Laurent et satisfaite de l'effet de son petit show, rabattit l'avant de sa couche, puis fixa les bandes adhésives. L'expérience de la maternité lui donnait un avantage et en quelques secondes, elle se retrouva douillettement langée.

Une fois qu'elle fut debout, Laurent eut du mal à croire qu'il ne rêvait pas.

Face à lui, Marion portait une épaisse couche qui rembourrait son derrière de façon charmante tout en la forçant à écarter légèrement les jambes pour se tenir droite. Le contraste avec le porte-jarretelles, les bas, le soutient gorge et le chemisier déboutonné était total.

- Hum, ça me semble bien, dit-elle en regardant par-dessus son épaule. On se rhabille et on va dîner en bas ?

Marion referma son chemisier et enfila sa jupe tout en laissant délibérément dépasser le haut de sa couche. De toute façon, il lui aurait été impossible de la dissimuler tant on pouvait en suivre les contours sous le léger tissu.

Laurent de son côté remit son pantalon avec plus de peine et dut renoncer à l'idée de boutonner les deux derniers boutons de sa braguette. Ils étaient à égalité.

Le repas avait été délicieux et comme prévu, le champagne avait continué à couler à flot. La seconde bouteille ne survécut pas jusqu'au café. C'est à ce moment que Marion fut contrainte de jeter l'éponge :

- Tu as gagné, je crois que ma vessie va exploser, dit-elle en riant.

Ce petit duel improvisé durait depuis le début de la soirée. Chacun devant avertir l'autre lorsqu'il – ou elle – avait besoin de se soulager, leur fierté respective les avait amené à voir qui tiendrait le plus longtemps.

- Bon, tu peux faire un petit pipi. Mais interdiction d'évacuer tout ce champagne d'un coup, répondit-il avant de demander un peu plus timidement : Je peux voir ?

Marion ne répondit pas mais se mit debout et souleva sa jupe tout en dansant sur place, serrant et desserrant les jambes pour tenter de résister à la terrible envie qui la tenaillait depuis trop longtemps. Ses escarpins jouaient sur le plancher un étrange air de claquettes et le plastique de sa couche crissait au moindre de ses mouvements. Lorsque cette dernière fut complètement exposée, Marion écarta légèrement les jambes et, tenant toujours sa jupe relevée, ferma les yeux et s'abandonna en laissant échapper un soupir.

Laurent était subjugué par la scène qui lui était offerte. Sous ses yeux, la couche de Marion se gonflait, s'alourdissait et changeait peu à peu de couleur au niveau de l'entrejambe. Au bout de quelques secondes, elle ouvrit brusquement les yeux et lutta pour arrêter le flot.

- Quelle sensation divine ! dit-elle à voix basse après avoir repris le contrôle de sa vessie.

C'est si chaud, ajouta-t-elle en glissant une main entre ses cuisses pour plaquer fermement sa couche contre son sexe.

Elle finit par relâcher sa jupe et se rassit en poussant un nouveau soupir.

- C'est encore meilleur comme ça, dit-elle en imprimant un léger mouvement circulaire à ses hanches. Et toi, tu n'as pas envie de faire comme moi ? demanda-t-elle.

- Si seulement je pouvais, répondit Laurent, mais ce petit spectacle a produit son effet et tant que je serais aussi "tendu", impossible de te rendre la pareille.

Marion afficha une moue faussement boudeuse avant de se laisser à nouveau aller à un sourire coquin.

- Tant pis pour toi. De toute façon, la soirée n'est pas finie et j'aurais ma revanche tout à l'heure, dit-elle. D'ailleurs, je vais aller préparer la chambre. Je reviens dans cinq minutes...

Pas de fuites en mon absence, compris ?

Laurent acquiesça et attendit que Marion reparaisse en terminant son café.

L'attente fut un peu plus longue que prévue et le temps qu'elle revienne, sa vessie était devenue un problème secondaire. Ils s'étaient en effet imposé un régime strict avant leur rencontre : l'un comme l'autre s'étaient abstenu de faire la moindre "grosse commission" pendant deux jours pleins. La crampe que ressentait Laurent était sur le point de l'emporter.

- Je crois qu'on peut y aller, dit Marion.

En se retournant, Laurent vit qu'elle avait détachée ses longs cheveux et qu'elle avait retouché son maquillage. A la place du discret rouge à lèvres qu'elle portait en début de soirée, elle affichait désormais un rouge beaucoup plus vif et avait souligné les contours de sa bouche au crayon. La petite bourgeoise s'était transformée en vamp. La dernière phase de leur petit scénario débutait ainsi par une petite surprise cosmétique...