Laurent


Vues: 849 Created: 2007.11.12 Mis à jour: 2007.11.12

Une agréable soirée en couches

Chapitre 3

Lorsqu'il entra dans la chambre, Laurent remarqua immédiatement l'odeur prenante de l'encens avant d'en localiser la source : deux bâtonnets se consumaient en libérant des volutes de fumée à chaque extrémité de la pièce. La lumière électrique du début de soirée avait été remplacée par une vingtaine de petites bougies rondes placées un peu partout. Elles faisaient trembler les ombres et donnaient un air inquiétant à la statuette africaine qui ornait l'étagère de souvenirs. De la chambre, on entendait encore la musique classique qu'avait choisie Marion avant de monter.

- Alors ? dit-elle en guettant sa réaction.

- C'est parfait, parvint-il à dire avant d'être saisi par une autre crampe.

Puis, voyant son regard inquiet il la rassura : Ce n'est rien, mais je crois que cette couche va bientôt m'être très utile...

- Déshabille-toi vite et laisse-toi complètement aller, souffla-t-elle en caressant les fesses de Laurent.

Aussitôt dit, aussitôt fait : quelques secondes plus tard, Laurent se tenait debout, vêtu de sa seule couche, devant Marion qui avait repris possession du fauteuil et qui s'était débarrassée de son chemisier et de sa jupe. Une bosse significative déformait l'avant du change de Laurent.

Minute après minute, son envie de se soulager s'était faite plus pressante et elle atteignait maintenant son point culminant. Il tourna le dos à Marion, écarta les jambes et pris appui sur le bord du lit.

- Je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps, je...

Laurent ne termina jamais sa phrase. La crampe qui venait de le saisir fut la bonne et il n'eut qu'à se laisser aller. Il sentit une masse chaude se frayer un passage. Forçant d'abord son petit œillet, elle atteignit rapidement sa couche.

Une bosse qui ne cessait de grossir sous les yeux brillants de Marion déformait peu à peu son derrière tout en faisait en quelque sorte pendant à la bosse du devant. Lorsqu'il sentit une résistance, Laurent poussa vigoureusement pour ne pas interrompre la sensation de libération qu'il ressentait. Dans le tourbillon qui l'assaillait, Laurent sentait à la fois une chaleur brûlante sous ses fesses, un pincement de honte de s'être ainsi soulagé devant quelqu'un d'autre et le besoin irrépressible de s'asseoir pour étaler le contenu de sa couche.

Lorsqu'il se retourna pour la regarder, Marion n'essayamême pas de retirer la main de l'intérieur de sa couche. Elle se masturbait sans la moindre pudeur, une jambe par-dessus le bras du fauteuil.

Sans la quitter des yeux, il s'assit avec une extrême lenteur sur le lit. Dès que sa couche toucha la couette, la sensation de chaleur s'accrut et la pâte molle qu'il avait entre les jambes se faufila jusqu'à la base de ses bourses et remonta derrière aussi haut qu'elle put. Ce qu'éprouvait Laurent à ce moment là était indescriptible. Son regard brûlant – presque fiévreux – était toujours plongé dans celui de Marion tandis que les incontrôlables va-et-vient de ses hanches étalaient toujours un peu plus le contenu de sa couche. Une odeur caractéristique flotta jusqu'à ses narines mais elle était fortement atténuée par l'encens. Sa couche était pleine et il se sentait parfaitement bien.

- Attend, ne jouis pas, dit Marion en voyant l'état de Laurent. Viens t'asseoir là et laisse-moi faire pareil. On essayera de jouir en même temps, tu veux ? demanda-t-elle.

En se levant, le contenu de la couche de Laurent changeât de configuration et lorsqu'il se rassit à la place de Marion, il frissonna en sentant son colombin s'étaler sous ses fesses. L'odeur qui se dégageait de lui était désormais plus forte que celle de l'encens mais loin de les dégoûter, elle semblait accroître encore un peu plus la tension érotique qui régnait dans la chambre.

Marion avait pris place sur le lit. Dos tourné à Laurent, assise les genoux aussi écartés que possible, sa couche touchant presque la couette, elle caressait ses fesses bien protégées d'une main tandis que l'autre semblait s'occuper de sa poitrine. Elle finit par ôter son soutien-gorge et le jeta à Laurent en lui lançant un clin d'oeil.

- Tu es prêt mon bébé ? Regarde bien, Maman va faire un gros caca dans sa couche, comme toi.

Ni l'un ni l'autre n'étaient attirés par le monde des bébés adultes – juste les couches – mais Laurent reçu la phrase de Marion comme une décharge électrique.

Il l'entendit pousser une sorte de grognement sourd et l'arrière de sa couche explosa au ralenti. « Oh mon dieu », lâcha-t-elle tandis que la bosse qui se formait sous ses fesses continuait à gonfler. Déjà alourdie par le petit pipi d'après repas qu'elle avait fait dedans, elle semblait sur le point de déborder sous l'assaut de ces deux jours d'abstinence volontaire. Elle tint bon malgré tout et au bout d'un moment, le monticule se stabilisa. La respiration de Marion était irrégulière. Elle se penchât en avant, la tête tournée vers Laurent et le derrière en l'air.

- Tu as vu ? Maman est encore une petite cochonne qui mérite une punition, dit-elle en s'infligeant soudainement une première fessée. Le claquement de sa main sur le plastique de la couche réussit à peine à couvrir un gémissement de plaisir.

Et encore une, pour le pipi de tout à l'heure, ajouta-t-elle en s'assénant un second coup plus appuyé qui aplatit la bosse avant que sa main ne commence à la pétrir activement dans un bruit de plastique.

Laurent était au bord de l'explosion dans tous les sens du terme. Il suivait, comme hypnotisé, le spectacle que lui offrait Marion. Elle resta un moment ainsi à se fesser et à malaxer sa couche comme si elle avait oublié l'existence de son partenaire. Puis elle se releva enfin et vint se mettre à genoux face à lui. Ses cheveux tombaient sur son visage de façon désordonnée, son eyeliner avait un peu coulé mais ses lèvres étaient toujours d'un rouge flamboyant.

- Maintenant, mon bébé, nous allons jouir tous les deux.

Elle glissa une main dans l'avant de sa couche tandis que l'autre retournait palper son derrière. L'odeur était forte mais enivrante et tous les deux inspiraient à pleines narines l'étrange mélange qui flottait dans l'air.

Marion se masturbait sans la moindre retenue et laissait échapper des soupirs qui se transformèrent rapidement en véritables râles de plaisir. Laurent n'était pas en reste et frottait son sexe au travers de sa propre couche en ondulant du bassin afin de sentir la masse tiède se répandre absolument partout.

Leurs orgasmes furent simultanés et fulgurants.

- Marion, c'était... articula-t-il avant qu'elle ne le réduise au silence en posant un doigt sur ses lèvres.

Elle lui prit la main, l'attira en silence jusqu'au lit et une fois sous la couette, se blottit dans ses bras. Laurent sentait contre son torse la douceur du dos de sa compagne. Tous les deux étaient encore agités de légers tremblements. N'en pouvant plus, il libéra finalement sa vessie en soupirant et Marion, comprenant ce qui se passait derrière elle, fit doucement onduler ses fesses contre la couche de Laurent.

Combien de temps restèrent-t-ils ainsi ? Quelques minutes ? Des heures entières ?

Il n'aurait pu le dire. Vint pourtant le moment où chacun dut s'éclipser dans la salle de bain pour se nettoyer. Ils avaient convenu que cette phase serait la seule qui se ferait hors de regard de l'autre. Une bonne heure plus tard, le cumulus avait perdu toutes ses réserves d'eau chaude mais ils étaient propres et la chambre avait été aérée.

Puisqu'ils devaient passer la nuit en couches, Laurent proposa à Marion de doubler les protections. Elle porterait à l'intérieur de sa Orlys l'une des Tena Slip Small qu'il avait amené et il envelopperait sa propre couche d'une de celles de Marion. Elle accepta immédiatement. Chacun se talqua et se langea à nouveau mais leurs couches furent au final si épaisses qu'ils ne purent ni serrer les jambes ni marcher normalement ce qui déclencha un fou rire incontrôlable.

Ils s'endormirent peu de temps après, enlacés comme des amants rassasiés.