Vivou


Vues: 645 Created: 2010.03.20 Mis à jour: 2010.03.20

Vivou et Caro

Préparation

Le lendemain, la journée se traîne jusqu'à 20 heures. Timide coup de sonnette, je me rue pour ouvrir. Elle est là. Tout de suite, Sa présence emplit la maison. De Sa présence magique, la Fée a enchanté les murs.

- Bisous Vivou. J'ai honte de te l'avouer mais... j'ai déjà fait pipi deux fois dans ma couche depuis que je suis partie de chez moi. Je suis toute excitée, tu peux pas savoir... Bon, alors, qu'est-ce qu'on fait ?

Elle est venue avec une ravissante petite robe verte sous laquelle mon oeil exercé discerne la forme de sa couche.

- Tout d'abord, on va se changer. D'abord, c'est moi et tu me regardes, ensuite, c'est à toi de te changer et à moi de jouer au voyeur.

Je l'installe sur le canapé avec un verre et reviens bientôt avec ma tenue de soirée. Là, je l'avoue, je suis un peu gêné :

dans le scénario que j'ai bâti, il semblait évident de me déshabiller devant elle, mais là, en situation, c'est un peu différent. C'est donc en rougissant que j'enlève le peignoir avec lequel je l'attendais. Ce que j'avais, inconsciemment ou pas, oublié, c'est que cette situation me provoquerait un priapisme incontrôlable ! Eh oui, je bande... C'est donc en évitant à tout prix de la regarder que, nu comme un ver, j'enfile ma couche par dessus un sexe un peu contrariant.

Heureusement, j'ai l'habitude et je finis par enfiler ma culotte en plastique préférée de façon assez convaincante. Pendant mes exercices, j'entends de temps en temps craquer le cuir du canapé, mais pas un commentaire. Ouf ! Puis, j'enfile le tee-shirt en latex. Là, aussi, j'ai heureusement l'habitude.

Je l'ai légèrement talqué et je ne m'arrache que quelques poils.

Toujours sans la regarder, je passe mon pantalon. Là, je crois bien que je l'ai entendue retenir son souffle. Non, je dois rêver. Puis, dans la glace du salon, après avoir enfilé la queue de pie, je peaufine avec le noeud pap'. Bon, j'ai fini, je me retourne... OOOOOOFFFFFF !!!!!! Elle est là, sur mon canapé, les deux mains entre ses jambes écartées, yeux révulsés. J'ose pas le croire, elle s'est masturbée ! Elle ouvre aussitôt les yeux, se reprend, et, pour si possible m'étonner davantage, se met à applaudir des deux mains en me souriant. Les jambes coupées, je m'affale sur un fauteuil. Elle me dit :

- Bon, et moi ?

Je cavale dans la chambre, reviens les bras chargés et déploie mes emplettes sur un fauteuil. Je retourne aussitôt m'asseoir.

Elle se rue vers le fauteuil et commence à tourner autour en prenant chaque article l'un après l'autre. Elle détaille, caresse, soupèse... A voir son ravissement, son sourire de contentement, je commence à penser que je ne me suis pas trompé.

- Par quoi je commence ?

C'est là que je lui dévoile le petit animal de compagnie, le papillon.

- Ouah, mais où as-tu été chercher ça, gros coquin ?

Je lui explique le fonctionnement, précise que JE garderai la commande et lui explique comment procéder pour s'habiller. Et donc, devant moi qui cherche désespérément à rester stoïque, elle se déshabille. Je redécouvre en grandeur réelle ces courbes qui m'ont si souvent fait rêver devant mon ordinateur. Je me bats contre mes mains qui cherchent à tout prix soit à se tendre vers elle, soit à agripper mon sexe tendu sous la couche. Suivant mes conseils, elle commence par positionner la couche sous ses fesses, s'installe jambes écartées face à moi et positionne délicatement le papillon sur sa vulve. D'où je suis, je constate qu'il s'y adapte parfaitement, comme s'il avait été fait sur mesure.

Puis, elle remonte la couche sur ce ravissant spectacle et enfile la culotte en plastique sur le tout. Là, elle se met debout et j'ai droit à quelques petits pas adorables pendant qu'elle positionne confortablement cet entrejambe encombré. Puis, elle enfile les bas avant que je l'aide à s'insérer dans le corset. Bien gêné pour m'agenouiller par une rigidité certaine que j'ai au niveau du bas-ventre, c'est quand même moi qui attache ses bas avant de lui lacer délicatement le corset. Nous lui enfilons ensuite le fourreau. Et j'arrive à faire tout ceci sans la toucher ! Je ne sais toujours pas comment j'ai fait.

Mais enfin, mission accomplie, elle a une grosse couche habitée par l'animal et la pression du corset long rend le tout parfaitement invisible. Ses formes splendides sont mises en valeur par le fourreau qui la galbe de haut en bas. Une minute de silence...

Contemplons ce divin spectacle ! Bon, je crois qu'il va falloir y aller, sinon, certaines résolutions risquent de voler en éclat !

Au moment de sortir, par contre, c'est elle qui est gênée de se montrer en public. Je m'en rends compte en l'aidant à enfiler sa cape mais je la pousse dehors. Pendant le trajet, j'essaie de la détendre car je la sens anxieuse, je lui parle de tout et de rien, je la fais rire en lui rappelant certains épisodes de nos discussions passées. Au bout d'un moment, elle cherche ma main certainement pour se sentir en sécurité, la prend dans la sienne et la garde jusqu'à l'arrivée.

La fête Je connais bien l'hôtel particulier de Minnie. C'est vrai que ça a de la gueule, la première fois. On se croirait dans un ministère. Tout y est, du chauffeur qui prend en charge la voiture au planton qui vous annonce à l'intérieur. Après un passage au vestiaire où Caroline se débarrasse à regret de sa cape, nous entrons dans le saint des saints, la salle de réception de Minnie. Sitôt annoncés, j'entre avec Caroline à mon bras.

Je vois Minnie qui fond sur nous. Aïe, aïe, aïe, comme entrée discrète, ça se pose là. Je prends l'initiative, connaissant Minnie :

- Je te présente Caroline. Je l'aime.

Je tiens à ce que les choses soient claires tout de suite pour tout le monde : pour une fois que j'ai la chance d'avoir Caro avec moi, personne n'a intérêt à chercher à me la souffler ou à l'embêter. Je sens Caro qui me serre le bras, mal à l'aise.

Minnie :

- Gros cachottier, voilà pourquoi on ne te voit plus, tu t'es retiré du monde pour vivre une Love Story. Je te souhaite la bienvenue ici, Caroline, rajoute t'elle à l'intention de Caro.

Je connais bien Minnie. Je l'ai même connue d'assez près autrefois. Je sais qu'elle peut très bien se comporter en vipère si elle a quelqu'un dans le nez. Mais là, les choses sont claires, Caro est avec moi. Je suis venu avec la ferme intention de m'afficher avec elle.

J'entraîne Caro au buffet où je nous fais servir deux verres d'eau. Nous les avalons cul sec avec un regard complice et j'en redemande immédiatement deux autres. Ses yeux pétillent de malice.

Immédiatement aprés, les as de salon, les dragueurs professionnels fondent sur nous. Première tentative de séparation.

Pendant que Jérôme et Colin, deux anciens copains d'orchestre, commencent à me parler d'une sordide histoire de droits d'auteur, je constate, du coin de l'oeil, que Caro est entraînée dans la foule par Gaby, une espèce de bonze semi-philosophe. Ca y est, le jeu commence ! En débitant des salades aux deux bougres qu'on a envoyé me tenir la jambe, je pivote légèrement pour voir Caro en train de se faire entourer par cinq, non sept des jeunes loups de l'assistance. Je presse légèrement le bouton dans ma poche. Je vois Caro qui accuse le coup. Son visage rougit légèrement. Est-ce à cause de la chaleur ambiante ? Non, je pense plutôt qu'elle doit ressentir des frissons sur sa foufounette.

Absolument insensible à tout ce qui peut être dit autour d'elle, elle me regarde et un doux sourire amoureux flotte sur ses lèvres.

Je laisse un peu durer le plaisir pour bien faire comprendre aux jolis coeurs qu'elle n'écoute absolument rien de ce qu'ils peuvent lui débiter. Ma main va et vient doucement sur la commande. J'ai l'impression de tenir sa vulve dans ma main. Après quelques instants, je murmure en arrêtant le papillon :

- Je danserais volontiers.

Comme si elle m'avait entendu, c'est le moment que choisit Caro pour planter les causeurs. Comme s'ils s'étaient rendus compte de l'incident, les gens s'écartent pour nous laisser passer. Ca y est, ça commence à me plaire, le film est parti. Je sens que l'attention des participants se focalise autour de nous. Nous nous rejoignons sur la piste de danse. Elle me murmure à l'oreille :

- Mais qu'est-ce que tu es en train de me faire ?

- Accroche-toi, ça ne fait que commencer.