Vues: 593 Created: 2018.12.04 Mis à jour: 2018.12.05

Échanges nordiques

Chez l’esthéticienne et enveloppement aux algues

Après le déjeuner (de nouveau du poisson au gingembre car Eino avait trouvé que c’était un aphrodisiaque), nous fîmes la sieste jusqu’à 14 heures. Il ne se passa rien et nous dormîmes, preuve qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on lit sur Internet. Je regardai la suite du programme et informai mon ami.

— Soins avec une esthéticienne.

— Une femme ? Tu crois qu’elle va soigner notre zizi ?

— Tu rêves ? Ce sera un masque au concombre sur le visage ou une manucure. Ton zizi est assez beau sans qu’on le soigne. Je pense qu’il vaut mieux mettre un slip sous le peignoir.

Nous descendîmes au spa. L’esthéticienne, qui s’appelait Chantal et qui avait une vingtaine d’années, nous accueillit. « Dommage que je sois gay », pensais-je, « elle est mignonne ». Je n’osai pas le lui dire, en ces temps #metooesques il faut faire attention. Elle nous donna une liste de soins en français. Je traduisis en anglais pour Eino :

— Il y a un soin du visage utilisant des produits à base de plantes et d’huiles essentielles, un massage des pieds et du cuir chevelu, un soin régénérant holistique, traitant et liftant avec un drainage chromatique et une remontée énergétique.

Eino avait l’air septique, il y avait de quoi.

— Et ça, me demanda-t-il, c’est quoi : Épilation du maillot à la cire chaude ?

— C’est pour les masochistes, répondis-je. On t’enlève les poils du zizi avec de la cire.

— Un descendant des Vikings n’a peur de rien. Je prends ça.

— Très bien, dit l’esthéticienne. Veuillez vous coucher. Votre compagnon peut-il rester pendant le soin ?

— J’essaierai de ne pas tourner de l’œil, dis-je, tu ne crieras pas, Eino.

— T’inquiète. Oui, Daniel m’a déjà vu nu, il peut rester.

— Vous comprendrez que pour ce soin vous devez ouvrir votre peignoir et je serai obligée de tenir votre pénis et vos testicules pour les étirer. Il peut arriver que certains hommes aient des érections, c’est une réaction naturelle qui ne me dérange pas du tout, n’ayez aucune honte.

— Je ne pense pas, je suis gay, mais, si ça arrive, il n'y a pas de souci, Daniel m’a aussi vu bander.

Je m’assis sur une chaise, en retrait, je choisis cependant un emplacement avec vue. Eino ouvrit les pans de son peignoir, Chantal baissa son boxer et cacha immédiatement son pénis avec une serviette. Elle mit des gants, nettoya le pubis avec une lotion. Elle déposa ensuite la cire chaude. Eino grimaça.

— Pas trop chaud ? demanda-t-elle.

— Non, ça va.

Eino serra les dents lorsque l’esthéticienne retira les bandes, il ne cria pas, mais je vis la souffrance sur son visage. Je ne le plaignais pas, il l’avait bien cherché. Chantal enleva la serviette et passa la lotion à la base du pénis. Eino n’avait pas beaucoup de poils à cet endroit. Contrairement à ce qu’il avait pensé, il banda. Chantal le rassura à nouveau :

— Pas de souci, permettez-moi de vous dire qu’elle est belle. Je ne vous aurais pas fait ce compliment si vous étiez hétéro.

— Au moins un avantage d’être gay, fis-je, désabusé.

L’opération se répéta pour le pénis, puis pour les testicules, qui me parurent bien fragiles pour un tel traitement. Chantal calma la peau avec une crème hydratante. Je contemplai le zizi glabre de mon ami, on aurait dit un gros bébé.

— À votre tour, Monsieur, me dit Chantal.

— Euh… non merci, je préfère garder mes poils ou je m’achèterai un rasoir.

— Voulez-vous un autre soin ?

— Il n’y a rien qui me tente.

— Je pourrais alors continuer à épiler votre ami.

— Vous voulez encore épiler quoi ?

— Le sillon interfessier.

— Je n’ai pas bien compris, fit Eino, de quoi s’agit-il ?

— Elle veut t’épiler le trou du cul, la dame.

— Bien entendu, fit Eino, mon ami sera content. Il pourra ainsi me faire, comment dit-on…

— Un anulingus, suggéra Chantal.

— Oui, c’est ça que je voulais dire, dit Eino, Daniel pourra me lécher le trou du cul.

Je soupirai, je n’aurais plus aucune excuse pour ne pas le faire. Chantal demanda à Eino de se retourner après avoir baissé le dossier du fauteuil de soins. Il était empêtré dans son peignoir, il préféra l’enlever et me le tendit, ainsi que son boxer.

— Excusez mon ami, dis-je. Il ne connaît pas encore les habitudes françaises. Chez eux ils sont à poil du lever au coucher du soleil, et ça dure des mois en été.

— Il n’y a pas de souci, fit l’esthéticienne en riant. Parfois je trouve toute cette fausse pudeur inutile, je dois cependant respecter celle de mes clients.

Chantal s’adressa ensuite à Eino.

— Le mieux serait de vous mettre à genoux et de poser vos coudes sur la table, comme cela j’aurais bien accès à votre sillon interfessier.

Le Finlandais ne fut pas gêné de se mettre dans cette position pour le moins embarrassante. Je pus admirer ses couilles pendantes de dos, ainsi que sa bite qui n’avait pas retrouvé sa taille flaccide. Chantal écarta bien les lobes pour passer la lotion. Elle vérifia que la peau n’avait pas de lésions, puis étala la cire avec une spatule, la laissa refroidir et tira d’un coup sec. Je fermai les yeux. Elle frictionna ensuite avec de la crème hydratante.

— J’ai fini, dit Chantal à Eino, vous pouvez remettre votre peignoir.

— Déjà ? Cela a été rapide.

— Tu as apprécié ? demandai-je. Tu ne serais pas un peu maso ?

— Non, je pensais qu’il y aurait un massage du pénis pour me réconforter.

— Madame, dis-je, mon ami est décidément insortable. Je croyais qu’il était indifférent aux caresses des femmes.

— Vous savez, dit Chantal, personne n’est homosexuel à 100%. Et un massage est basé sur des sensations physiques. Je suis désolée, je respecte les règlements de l’hôtel, même si c’est le patron qui le suggère, contrairement à certains collègues…

Nous sortîmes de la salle de soin après pris congé de Chantal. Nous nous couchâmes sur une chaise longue. Je voulus faire une remontrance à Eino, mais je m’abstins. Après tout, c’était le directeur de l’hôtel qui nous avait proposé tous ces traitements VIP.

Johannes vint nous chercher pour le soin suivant : un enveloppement aux algues, suivi d’un bain d’eau de mer. Eino enleva spontanément son peignoir avant même qu’un le lui demandât, il avait laissé son sous-vêtement dans la poche.

— Oh ! fit Johannes, je vois que tu es passé chez Chantal.

— Elle m’a fait un peu mal, dit Eino, je suis fier d’avoir survécu, elle m’a aussi épilé l'Arschloch.

— Tu sais l’allemand ?

— J’ai appris ce mot pour te faire plaisir.

— Très bien, elle aurait pu t’épiler au rasoir ou à la crème, cela aurait été moins douloureux.

— Elle ne me l’a pas proposé…

— J’ai toujours pensé qu’elle était sadique avec les hommes. Surtout avec les jeunes éphèbes. Elle n’en a pas tous les jours.

— Ouais, elle n’a quand même pas voulu me branler.

— Je peux essayer avec les algues si tu veux.

Johannes invita Eino à se coucher sur une table, d’abord sur le ventre. Il lui badigeonna le corps d’algues verdâtres et puantes. Eino se retourna. Johannes termina par le pénis et les bourses, mon ami banda, comme à son habitude. Le masseur l’enveloppa d’une couverture en plastique au lieu de le masser, Eino fut déçu.

— Tu me laisses comme ça avec ma gaule ?

— Tu n’es pas le seul client de l’hôtel, il y en a d’autres après vous. Moi, je termine mon service, je peux passer dans votre suite.

— Pas ce soir, dis-je. Nous devons encore… expérimenter une nouvelle technique.

— Pas de problème, je disais ça en passant, je respecte votre intimité.

Eino resta enveloppé une dizaine de minutes, j’en profitai pour ôter mon slip et le mettre dans la poche de mon peignoir. Johannes avait rempli la baignoire d’eau de mer, mon ami s’y plongea tandis que je me couchai sur la table.

— Tu veux aussi des algues sur ton Schwanz ? me demanda Johannes.

— Il ne risque rien ?

— Non, c’est bon pour la peau, et aussi pour ton gland beschnitten.

Le masseur m’enveloppa tous les recoins du corps et me laissa macérer une dizaine de minutes. Pendant ce temps, Eino sortit du bain et prit une douche. Johannes ouvrit la porte transparente, il prit le pommeau et lui rinça le bas du dos qui avait encore des traces d’algues.

— Nettoie-lui le bien le derrière, dis-je, ça doit être propre comme un sou neuf.

— Je vois, fit le masseur. Ces messieurs veulent essayer l’Afterlecken.

— Tu laveras aussi Daniel, dit Eino, c’est pas parce que c’est une poule mouillée que je ne vais pas lui lécher le cul, quelques poils ne font pas peur à un descendant des Vikings.

— Les Vikings étaient aussi des pédés ? demandai-je.

— Non, c’était plutôt mal vu chez eux.

Johannes obéit à mes ordres, il passa même un doigt dans l’anus de mon ami pour s’assurer qu’il n’y avait plus aucune souillure. J’eus évidemment droit au même zèle quelques minutes plus tard. J’avais pris l’habitude d’être un VIP et plus rien ne pouvait me surprendre.

Comments

arthur Il ya 5 ans  
Woyzeck Il ya 5 ans  
arthur Il ya 5 ans