Le lendemain de la réunion, la directrice avait fait venir un de ses donneurs directement chez elle. Sa réflexion avait été la suivante : les demandes de suppositoires étaient déjà en nette augmentation, il fallait donc augmenter les tarifs de ce service. Sauf que pour ne pas perdre les clients habituels, il allait falloir justifier cette augmentation en améliorant la qualité de ce service.

Elle savait donner de se personne quand c'était nécessaire, et comme elle avait un profil assez semblable aux clientes concernées, elle s'était dit qu'elle allait faire une "immersion" pour tester elle-même ce service et l'améliorer.

Elle commença par expliquer le but de la séance au donneur.

-On va faire évoluer le service en ce qui concerne les suppositoires, dit-elle. Tu vas me montrer comment tu t'y prends exactement, du début à la fin de séance. On verra ensuite comment on peut améliorer les choses.

-D'accord.

L'homme lui expliqua tout d'abord le début de la séance : le règlement de la somme d'argent, en liquide ou en chèque, puis la décharge à remplir et à faire signer.

-On pourrait remplir cette décharge à l'avance pour gagner du temps, non ? Proposa-t-elle.

-Dans certains cas oui, répondit-il, mais certains clients changent d'avis au dernier moment, donc on la remplit plutôt sur place.

Le donneur poursuivit avec l'explication de la séance en elle-même.

-On demande aux clients d'aller se préparer dans la pièce de leur choix, en enlevant ou en baissant leur pantalon, puis de nous appeler quand ils sont prêts. Pendant ce temps, on prépare le suppositoire et on se lave les mains.

L'homme avait apporté avec lui une boite de suppositoire à la glycérine pour la séance. La boite transparente était posée sur la table basse, à côté d'eux.

-Je pense qu'il y a des choses à améliorer, fit-elle. Tout d'abord, avant d'envoyer les clients se préparer, vous pourriez commencer par leur montrer le suppositoire, en expliquant son effet, et comment il se met.

-En général ils le savent déjà, répondit-il.

-Oui je sais. Il ne s'agit pas de vraiment les informer, mais plutôt de les mettre dans l'ambiance, et qu'ils se préparent psychologiquement à la suite. Par exemple, pour les suppositoires à la glycérine comme ceux-ci, vous pourriez en sortir un de la boite, le montrer au client, en expliquant : "C'est un suppositoire à la glycérine, il se met dans les fesses, où il va fondre et vous faire aller aux toilettes."

-D'accord, répondit l'homme.

-Ensuite, reprit la directrice, pour la préparation, vous pourriez offrir un peu plus d'assistance. Par exemple, au lieu de les laisser aller se préparer seuls, leur proposer d'y aller avec eux, et les déculotter vous-même en leur baissant leur pantalon s'il le faut.

-D'accord.

Comme la suite consistait justement à mettre le suppositoire, la directrice avait l'intention aussi d'évaluer cette étape. Elle allait devoir donner de sa personne pour ça, mais c'était le cœur de la séance, et il fallait aussi évaluer cette étape.

-Bon, fit-elle, on va passer maintenant à la prise du suppositoire. Je vous propose de m'emmener aux toilettes, derrière cette porte, et de faire le nécessaire, comme si vous aviez une cliente en face de vous.

-Très bien.

L'homme se leva, en tenant un suppositoire sorti de la boite entre ses doigts. Il s'était déjà lavé les mains en arrivant.

-Bon, je vais vous accompagner aux toilettes pour vous mettre le suppositoire, à présent, dit-il en jouant son jeu d'acteur.

La directrice se leva, et le précéda pour passer la porte. La pièce était en fait une salle de bain avec toilettes intégrées, plutôt spacieuse. L'homme constata qu'elle portait une jupe.

-Bon, fit-il, je vous laisse vous mettre en position en vous penchant sur l'évier.

Elle s'exécuta, et se pencha légèrement en avant sur l'évier, sans enlever ni sa jupe ni sa culotte pour tester directement la mise en pratique de ses conseils.

L'homme, au lieu de dégrafer et baisser sa jupe, se contenta de la relever complètement dans son dos, dévoilant sa culotte. Il garda d'une main la jupe plaquée dans son dos, pour ne pas qu'elle retombe, et de l'autre il baissa la culotte de la directrice. Maintenant qu'elle était déculottée, il lui écarta un peu les fesses pour voir son anus, et posa l'extrémité du suppositoire dessus. C'était un geste qu'il avait l'habitude de faire, donc tout ça était plutôt automatique pour lui.

-Bon, je vais le mettre, prévint-il. Essayez de ne pas vous crisper.

Il attendit quelques secondes, puis d'un geste ferme, il poussa son doigt dans le cul de la directrice, de toute sa longueur pour emmener le médicament bien au fond. Il ressortit ensuite son doigt.

-Et voilà, il est mis, conclut-il.

La directrice se redressa de l'évier, et remonta elle-même sa culotte.

-Bon, je pense que là aussi certains points peuvent être améliorés, fit-elle. La façon dont vous vous y êtes pris est adaptée pour un client timide ne souhaitant pas trop faire durer la séance. En revanche, pour des habitués, il pourrait être intéressant de rajouter un peu de contenu, pour ne pas qu'ils se lassent.

-Quel type de contenu ? Demanda l'homme.

-Vous pourriez par exemple un peu plus parler, et commenter ce que vous faites, ce que vous voyiez. Décrire aux clients ce qu'ils ne peuvent pas voir peut être une bonne source d'excitation pour eux. Ensuite, il y a aussi l'introduction du suppositoire en lui-même : même si c'est supportable, l'ajout d'un peu de lubrifiant avant sur l'anus du client pourrait l'aider à rendre la pénétration du doigt plus agréable.

-C'est d'accord, fit-il.

-Pour la fin de la séance, fit-elle, il faudrait voir si le client est ouvert à discuter un peu. Dans ce cas, vous pourriez lui poser des questions sur la sensation ressentie, voir si c'était agréable ou douloureux, par exemple.

-Ok.

-Bon, et bien je crois que ce sera tout pour aujourd'hui, conclut-elle.

La directrice raccompagna ensuite l'homme au salon, et lui expliqua que c'était terminé pour cet exercice. Elle lui demanda de briefer les autres donneurs et donneuses pour mettre en application ces quelques conseils.

Une fois que l'homme fut reparti, elle dû se rendre aux toilettes car le suppositoire avait déjà commencer à faire effet.