Christophe, jeune homme naïf
État grippal
Effectivement, l’intervention de Cécile avait été utile. Christophe, un peu assommé par son orgasme, alla uriner, se pyjama et s’endormit bientôt.
Sa nuit fut assez médiocre. Heureusement, il avait pensé à enlever son réveil, de sorte qu’il put se lever tard. Il était un peu groggy. Il se rappela qu’il était censé prendre sa température. Il sortit le thermomètre de son étui, se mit sur le côté pyjama baissé sous les draps, comme on lui avait appris enfant, et se l’enfonça dans l’anus. Il était encore troublé par le petit jeu de Cécile comme infirmière perverse. Il joua à bouger légèrement la pointe dans son orifice, pas trop tout de même car il n’avait pas ajouté de lubrifiant. 38,1°.
À nuit médiocre journée médiocre. Il était fatigué, fiévreux, son mal de tête allait et venait au gré des doses de paracétamol et d’aspirine, qu’il alternait. Il n’avait guère faim à midi, et se fit des pâtes dans la cuisine de l’étage.
Le soir, Cécile vint le rejoindre. Elle apportait deux « friands » qu’elle fit réchauffer. « Pas le plus diététique, mais j’ai pensé que cela te ferait plaisir. » Et effectivement, cela fit chaud au cœur de Christophe. Cécile, qui ne perdait pas la nord, imposa quelques mesures contre la contamination et notamment ne pas manger face à face.
Cécile devait repartir en famille et avait déjà appelé pour prévenir qu’elle ne reviendrait que le samedi matin, « pour aider un camarade malade ». Elle n’avait pas encore révélé à ses parents qu’elle avait un petit ami, ne voulant pas de la litanie de questions intrusives qu’une pareille révélation inciterait.
Cécile attendait dans la chambre de Christophe tandis que celui-ci avait fait un crochet post-prandial par les toilettes. « Allez, mon grand, c’est l’heure de la température. Tu te l’es prise ce matin ? 38,1°C tu dis ? Bon, montre-moi tes jolies fesses. »
Sitôt dit, sitôt fait. Christophe se retrouva en position. Comme la veille, Cécile joua avec sa verge tandis qu’elle tenait le thermomètre de l’autre main. Malgré sa méforme, son organe réagissait bien. Cécile lui disait des mots doux, des mots de bon rétablissement et d’amour.
« 38,6°C !. Tu as pris des antipyrétiques récemment ?
— Non, j’attendais pour reprendre du paracétamol.
— Je vais t’en préparer un. Mets toi en pyjama. »
Cécile se dirigea vers les sachets, mais un petit plan diabolique se forma dans sa tête de diablotine ; petit plan qui certes avait été préparé à l’avance mais qu’elle avait hésité à appliquer. Elle ouvrit son sac et rechercha une boîte, dont elle espérait qu’elle l’avait laissée là. Ouf ! Elle y était.
« Christophe, tu es bien allé à la selle après le repas ? »
Christophe était interloqué.
« Euh oui mais pourquoi demandes-tu ça ?
— Mets toi sur le côté comme tout à l’heure, je vais te mettre un suppo.
— Un suppo ?! Mais enfin Cécile tu ne peux pas juste préparer un sachet ?
— Christophe. Ne contrarie pas ton infirmière à domicile. Après m’avoir mis un doigt dans le vagin tous les jours voire deux fois par jour, tu ne vas pas faire ton délicat pour un suppo ? »
Le raisonnement de Cécile était imparable. Christophe se mit en position. Cécile mit un peu de Vaseline sur le bout du suppositoire, pour faire bonne mesure, écarta les fesses de son compagnon et posa la pointe sur l’anus.
« Pousse ! La fusée va bientôt partir ! »
Christophe obéit, et la fusée partit dans sa lune. Christophe, un bref instant, se revit recevant le suppo par sa maman. Le rapprochement cessa bientôt car si sa mère, une fois le remède poussé à l’intérieur, retirait son doigt qui avait légèrement pénétré, Cécile, elle, avait poussé sa première phalange et la laissait dans le sphincter.
Christophe ne protesta pas. Après tout, dans les limites de ce qu’autorisait son hymen, pas encore bien détendu, il l’avait copieusement pénétrée du doigt. Et puis, la sensation était intéressante, elle lui faisait revenir à la surface d’autres souvenirs honteux. Comme la veille, Cécile, de l’autre main, se mit à manier la verge avec un peu de Vaseline. C’est avec satisfaction qu’elle reçut le liquide chaud. Son doigt se retira de l’orifice.
« Attends que je te nettoie… qu’est-ce que tu en as produit ! Je vais aller me laver les mains… Ça t’a plu ?
— Oui.
— Et là tu penses que tu vas dormir ?
— Oui.
— Hé bien bonne nuit et bon week-end, mon Christophe. Je vais penser à toi. N’oublie pas de prendre ta température même si tu n’as pas ton infirmière. »
Christophe n’y manqua pas, même si la procédure manquait de sel quand il se l’appliquait à lui-même. Les plaisirs coupables que le thermomètre et le doigt de sa compagne avaient provoqués lui revenaient à l’esprit. La prise de température se doublait de jeux masturbatoires.
Cécile rentra tard le dimanche soir. Elle ne lui rendit pas visite, car ce n’était pas raisonnable à une heure pareille. En revanche, elle passa le lendemain matin, où heureusement ils ne commençaient pas trop tôt.
« Tu vas mieux ?
— Un peu mieux oui.
— Encore de la fièvre ?
— Hier soir 38,3°C.
— Voyons ce matin. »
Christophe n’eut pas besoin qu’elle le commande pour lui présenter ses fesses. Le thermomètre rentra et les petits jeux de main sur la verge commencèrent.
« 37,9°C ! C’est encore élevé. Bon, je n’ai pas trop de temps là, mais je peux te faire jouir dans ma main, ça te dit ?
— Volontiers. »
Et Christophe fut encore une fois masturbé. Cerise sur le gâteau, Cécile lui tâta légèrement les testicules avant et après, afin d’évaluer, disait-elle, si la rumeur selon laquelle on pouvait sentir l’éjaculation au volume diminué des bourses était vraie. Ce n’était guère concluant.
Le soir, nouvelle visite de Cécile. Christophe allait visiblement mieux. La prise de température était déjà routinière :
« 37,7°C. Bien, tu es encore un peu chaud mais tu n’as plus vraiment de fièvre. Et le reste ?
— Encore un peu mal à la tête. La fatigue sans doute.
— Très bien. Va aux toilettes, je vais te mettre un suppo. »
Christophe s’exécuta, même si le caractère quelque peu infantilisant de la demande l’embarrassait. Aller à la selle sur commande à neuf ans, passe encore, mais à dix-neuf ?
Comme la fois précédente, la première phalange de Cecile resta en place, tandis que de l’autre main elle prodiguait une agréable masturbation. Elle avait beaucoup appris de ce point de vue. Ses premières tentatives, inexpérimentées et basées sur l’image d’une sorte de récurage, avaient été inconfortables pour Christophe ; peut-être seraient-elles mieux passées chez un homme encore doté de son prépuce. Elle avait appris comment glisser et non frotter ses zones fragiles et sensibles, comment faire coulisser le restant de peau et s’en servir, comment taquiner le gland et le reste de frein. Elle savait maintenant ce qu’elle faisait et le fit éjaculer à leur satisfaction commune.
Le lendemain matin, 37,4°C. Christophe était encore fatigué, mais il pouvait revenir en cours.
Ces deux chapitres sur la maladie de Ch…
Belle progression des soins !