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Vues: 4294 Created: 2007.07.27 Mis à jour: 2007.07.27

Toute Propre Dedans et Dehors

Toute Propre Dedans et Dehors

Constance est un cas un peu particulier: celui de la grande refoulée qui s'en donne à coeur joie. Les femmes qui ne s'aiment pas se trouvent moches et insortables, se masturbent aussi, et même bien davantage que les autres, mais parfois sans trop le savoir, comme Constance.

A trente ans, sans avoir connu ni l'homme ni le gode, elle est une vierge prolongée. Et elle ne met pratiquement pas le nez dehors. Elle n'a pas besoin de travailler, puisqu'elle vit du montant de ses loyers qu'une agence immobilière se charge de collecter et de verser sur son compte. Elle ne sort pas faire ses courses, non plus, préférant se faire livrer à domicile des plats congelés et des hectolitres d'eau minérale. Obsédée de propreté, aussi bien intime que ménagère, elle affirme que les femmes de ménage modernes ne savent pas travailler, aussi nettoie-t-elle tout elle-même dans sa maison. Et bien entendu, elle n'héberge pas d'animaux domestiques: ils pourraient salir.

Mais ce qui hante Constance par-dessus tout, c'est la propreté corporelle, spécialement au- dessous de la ceinture. C'est là que le diable a sa demeure chez les femmes, c'est en tout cas ce qu'on lui a appris au pensionnat religieux à régime sévère où elle a passé son enfance et son adolescence.

Elle aurait été tentée par une vocation de petite soeur des pauvres, mais elle y a renoncé: elle avait bien trop peur de se retrouver chez les chiffonniers du Caire ou au milieu des lépreux de Calcutta, et d'y attraper des microbes.

Finalement, elle vit cloîtrée chez elle et passe son temps à regarder la télévision, se faire réchauffer de bons petits plats et boire plusieurs litres d'eau par jour. Et à assurer le principal à ses yeux: le ménage de sa maison et de son corps.

Tout doit être impeccable, c'est-à-dire sans péché ni impureté, même ses intestins et le fond de son vagin. Et comme elle passe la moitié de son temps sous la douche, elle vit en peignoir de bain, dont elle a toute une collection des marques les plus douillettes, des modèles légers pour l'été aux bien épais pour la saison froide.

Vider plusieurs bouteilles d'eau minérale par jour pour se purifier les reins et le sang a des conséquences: Constance passe son temps à uriner. Une envie de pisser la réveille et c'est après le dernier pipi du soir qu'elle va se coucher. Elle est très attentive au moindre mouvement ou malaise dans son corps, et tout en regardant la télévision d'un oeil distrait, c'est la vie intime de sa vessie qu'elle surveille.

"Je crois bien que j'ai encore envie" se dit-elle avec satisfaction. Sans plus attendre, elle quitte son fauteuil pour se diriger vers ses toilettes où le siège est spécialement confortable puisqu'elle y passe autant de temps que dans son lit.

Il arrive aussi, en perverse accomplie, qu'elle attende le dernier moment pour courir se soulager, sachant bien que ça n'en sera que meilleur.

Assise bien droite sur la cuvette, le peignoir ouvert et troussé, elle n'a pas un regard pour son corps, ni a fortiori pour son sexe. D'abord, ce serait mal, les religieuses de son enfance l'interdisaient formellement. Et puis la vision de ses formes trop lourdes blesserait son narcissisme.

En revanche, elle écoute attentivement ses bruits d'écoulement, pour se rassurer sur le bon fonctionnement de ses organes. En fait, elle s'excite. Elle préfère lâcher une giclée régulière, bien drue et bien lourde, comme celle des vaches, signe de bonne santé, à son idée. Cela lui permet aussi de se souiller au maximum et de légitimer la grande toilette qui va suivre.

Quand elle s'est vidée, en forçant à se faire mal, ce qui fait bâiller son vagin, lequel, comme ses poils, son entrecuisse et sa raie fessière, reçoit des gouttes, il est hors de question pour elle de s'essuyer avec du papier. Ce serait bâcler la besogne, et puis cela ressemblerait tellement à de la masturbation que ce serait gênant.

Non, elle va se récurer bien à fond avec une bonne douche. Elle coiffe un bonnet de nageuse pour ne pas abîmer ses cheveux, laisse tomber son peignoir dans son dos et écarte les grands rideaux de plastique.

Détail essentiel: le tuyau souple ne comporte pas de pomme; en effet, pour mieux se purifier, la maniaque Constance a besoin d'un jet qui soit le plus violent et le plus brûlant possible.

Tout de suite, elle dirige l'embout crachant l'eau avec force vers l'endroit souillé: sa fente, en comprenant la raie, qu'elle arrose à bout portant sur toute sa longueur. Elle insiste sur le méat urinaire, passant sous silence le fait que le clitoris tout proche, excité par les chocs de la giclée sous pression, se redresse, dépasse de la jointure des petites lèvres et se fait agréablement chahuter et inonder d'eau chaude.

"Mon Dieu, que c'est bon de se purifier!" pense-t-elle en engrangeant un premier orgasme léger, qui l'incite à aller plus loin. En effet, son vagin, qu'elle a bien été obligée de faire s'ouvrir en se vidant à fond, a été sali, lui aussi. Il faut traquer l'impureté où qu'elle se trouve, c'est pour elle une obligation morale.

Et elle s'introduit le tuyau au bon endroit, augmentant encore la pression et la chaleur de l'eau si c'est possible. Le plaisir est d'emblée si intense qu'elle plie les genoux dans son réduit, et s'accule à la paroi carrelée pour ne pas tomber à la renverse.

Elle doute d'être encore réellement vierge, à cause de ses soins intimes répétés plusieurs fois pas jour. Et il est bien certain qu'à ce rythme-là, l'anneau de son pucelage a été détruit morceau par morceau depuis longtemps.

Preuve en est, elle s'enfonce dans le sexe une portion de tuyau bien plus longue que le doigt.

Et sans penser à mal, pour bien laver le fond comme la paroi du vagin, elle fait aller et venir son gode improvisé entre ses cuisses, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus de jouir. Souvent, elle termine accroupie dans le bac, le souffle coupé, voyant tout flou, au bord de s'évanouir. Mais, pense-t-elle, son anus lui aussi a été souillé dans l'opération d'évacuation de l'urine. Au demeurant, on a toujours besoin d'un bon lavement! La seule pensée des excréments qui se forment à toute heure dans son ventre la dégoûte; il faut chasser tout ça dans les meilleurs délais.

Elle profite de ce qu'elle est en bonne position pour s'enfoncer le tuyau entre les fesses. D'autant qu'elle aime bien se sentir remplie à ras bord comme doivent l'être les femmes enceintes. Le jet d'eau chaude gicle dans son anus et lui procure une délicieuse sensation. Rapidement l'eau force son chemin dans ses intestins, son ventre se gonfle et des crampes taraudent son conduit le plus intime. La réaction au lavement ne se fait pas attendre. Heureusement, la cuvette des toilettes est toute proche. Constance, après s'être retenue le plus longtemps possible pour se procurer, là encore, une évacuation bien violente et bien jouissive, va s'y vider en trombe. En sentant le jet d'eau mêlée d'excréments s'expulser avec force, elle ressent un soulagement autant physique que mental.

Seulement, voilà, de nouveau, elle est toute sale sous la ceinture. Il faut donc remettre ça sous la douche, de A à Z. Et ainsi de suite, tout au long de la journée...