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Vues: 4179 Created: 2007.07.18 Mis à jour: 2007.07.18

Un Lavement Jouissif

Un Lavement Jouissif

A trente ans, je viens de découvrir le Lot où j'ai vécu deux mois de bonheur intense à "La Petite Auberge", en compagnie de vacanciers qui savent apprécier la cuisine de femmes, le vin de pays, la belle nature et les plaisirs de l'eau.

Charlotte, joli brin de fille de dix-huit printemps, assure le service à table, monte le plateau du petit déjeuner; fait la chambre... Elle s'est prise de sympathie pour moi et j'éprouve une joie profonde à jouer le jeu de la tendre complicité. Comme sa patronne exige qu'elle soit toujours impeccable, je lui fais un brushing après son bain quotidien dans la piscine de l'hôtel. Je repasse aussi son tablier de dentelle et je lave même son petit linge qui est d'ailleurs si réduit qu'elle se change chaque matin en même temps qu'elle m'apporte mon café-croissant et le journal. Un jour, pendant le service, elle vient m'emprunter la clef de la chambre.

- Je m'excuse, un petit incident de tuyauterie! En montant après le repas, je trouve une culotte souillée, roulée en boule au pied du lavabo. Je la fais tremper aussitôt. Le lendemain matin Charlotte m'embrasse en constatant que le coton a retrouvé sa blancheur immaculée.

- Ce sont des choses qui arrivent, lui dis-je en lui donnant une tape affectueuse sur la croupe. Vous avez sans doute abusé du melon glacé!

- Par ce que, vous aussi, ça a produit le même effet?

- Non, au contraire, je souffre de paresse intestinale. Je suis de plus en plus gourmande et je ne fais pas assez d’exercice.

- J'ai vu que vous aviez avec vos af-faires de toilette une poire en caoutchouc et une bouteille d'Evian.

- Oui, la pharmacienne m'a dit que c'était encore le meilleur remède... mais pas pratique à administrer toute seule!

- Pourquoi ne pas me l'avoir demandé plus tôt?

- Je n'osais pas mais, si vous le proposez, pourquoi pas!

Une fois la poire remplie d'eau et le lit protégé d'une serviette éponge, je m'al-longe sur le dos, attentive aux seins de mon infirmière improvisée. Elle pose calmement l'instrument de torture sur la table de chevet, à portée de la main, dé-voile mon anatomie en retroussant la fine chemise de nuit. Elle dispose un oreiller sous mes reins et m'invite à re-plier les genoux, les mains sous les fesses pour lui présenter l'orifice rebelle. Elle l'effleure délicatement comme pour en solliciter courtoisement l'accès et, d'un doigt souple, elle éprouve l'élasticité du sphincter. Le plateau du déjeuner est aux pieds du lit; Charlotte met un peu de beurre au bout de son index et s'en sert pour lubrifier l'entrée secrète qui palpite et se laisse apprivoiser docilement. Le visiteur se fait plus indiscret, entre et sort en massant doucement l'anneau de chair qui se dilate peu à peu jusqu'à avaler goulûment le doigt entier.

- Je ne vous fais pas mal?

- Non, je me sens même très bien!

L'autre main disponible palpe le ventre ballonné et enveloppe le pubis, déga-geant ainsi la perle rose qui orne la commissure des lèvres. Je ferme les pau-pières pour mieux savourer l'onde de plaisir que les doigts de fée de Charlotte tissent avec une dextérité fébrile. Sans bruit, elle a récupéré la poire car je sens la pointe de la canule titiller ma fente qui doit bâiller comme une huître! Je ne peux retenir un frisson qui secoue tout mon corps de femme délicieusement troublé par cette caresse insolite. A cet instant stratégique, sans crier gare, Charlotte s'introduit prestement dans la place et fait gicler le liquide d'une main experte qui exécute habilement un mouvement de va-et-vient tout en faisant tourner la poire. J'ouvre les yeux, l'air interrogatif, car, avec une telle pression, l'opération ne peut qu'être de courte du-rée et le résultat ne se fera pas attendre.

- Vous n'avez plus soif?, dit-elle en re-posant la poire vide sur le chevet. A son tour, elle me tapote les fesses comme une nourrice ferait à un bébé qui a fini son biberon. Et elle retourne à ses occupations en me laissant conclure toute seule.

Sonia, 30 ans.