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Vues: 4160 Created: 2007.08.07 Mis à jour: 2007.08.07

Le Lavement Selon Jean-Clys

Le Lavement Selon Jean-Clys

Voici bientôt 48 heures que je me retiens malgré les envies d'exonération de plus en plus pressentes, dans l'attente de pouvoir enfin avoir le lavement que j'ai programmé pour 10 heures aujourd'hui. Ceci mérite quelques explications. D'abord, je ne peux me livrer à cette activité que lorsque je suis seul à la maison, disposant de plusieurs heures de liberté, ensuite, considérant que la clystérophilie est un art raffiné, il faut être préparé le plus longtemps possible à l'idée de ce qui va arriver, comme on peut le lire dans « Cétait mon désir caché » : « pendant tout la journée je crus mourir tant l'attente était à la fois délicieuse et insupportable ».

Enfin, je recherche dans le lavement toute une série de sensations, avant, pendant et après l'écoulement de l'eau, et l'une des plus agréables pour moi réside dans les envies d'évacuer qui se succèdent pendant le temps (souvent une heure ou plus) de rétention. Donc il faut avoir le rectum plein pour en ressentir les effets. C'est pourquoi il faut se retenir d'avoir des selles pendant au mois 48 heures et spasmes qui surviennent alors contribuent aux plaisirs du lavement.

Quand approche le moment fatidique, dans les 20 dernières minutes le lavement devient une véritable obsession et je ressens de longues contractions accompagnées d'agréables flatulences. J'évoque les futures sensations, la dilatation anale, la légère brûlure de l'eau chaude, l'envahissement et le gonflement de l'intestin et les brusques poussées qui obligent parfois d'arrêter l'écoulement.

Enfin le moment est arrivé, j'ai préparé le grand bock de 2 litres et quart d'eau pure (je n'utilise plus aucun autre liquide) à 52 degrés car c'est la température que j'utilise toujours pour le premier lavement évacuateur, j'utiliserai de l'eau à 48 degrés pour les 2 lavements « de rinçage » qui vont suivre.

Pour moi, la meilleure position est le « décubitus latéral droit » c'est à dire couché sur le coté droit la jambe droite allongée, la gauche repliée à 45 degrés le ventre horizontal, cette position ouvre largement les intestins à l'envahissement sans empêcher le gonflement du ventre. Bien entendu cette disposition convient à la géométrie de mes intestins et n'est peut être, que strictement personnelle. Il m'arrive souvent de prendre d'autres positions : -en « levrette » les épaules touchant presque ma couche ;- couché sur le dos, les jambes levées comme dans la position des examens gynécologiques. Je décrirai un jour quelques lavements pris dans ces positions.

Une chose importante est aussi la pression qui, dans le cas d'un bock, dépend de la hauteur où on le place. Pour un écoulement lent je ne dépasse pas les 40 centimètres.

Depuis longtemps j'ai l'anus très souple, j'ai utilisé il y a bien des années, des dilatateurs sans jamais aller au dessus de 35millimètres de diamètre, si bien que l'introduction de la canule ne nécessite même pas de lubrification , simplement un peu de salive. La canule que j'utilise a la forme d'un cylindre de 2 centimètres de diamètre et de 20 cm de long, terminé par une petite sphère de 30 mm elle ne présente aucune rondelle à sa base si bien qu'on peut éventuellement la rentrer en totalité dans le rectum et même continuer d'entrer une partie du tuyau, si on veut que le liquide accède directement dans le colon ascendant. (j'en parlerai dans « l'irrigation colonique ».

Pour aujourd'hui je me contente, de me masser l'anus en y appuyant la sphère de la canule de plus en plus fortement, c'est une sensation merveilleuse que de sentir le sphincter céder progressivement, puis quand le trou terminal de la canule est enfin libre, arrive la ruée de l'eau chaude dans l'ampoule rectale.

Au bout de quelques secondes, je ressens la douce brûlure de l'anus, qui déclenche une première contraction si violente que je dois pincer le tuyau pour arrêter l'écoulement, je profite de cet arrêt pour faire évacuer les gaz encore présents dans le rectum en poussant légèrement la canule sur le coté, après l'avoir enfoncée légèrement. A ce stade, seule la sphère terminale de la canule est entrée, je ne l'introduis pas plus profondément pour le moment.

L'écoulement reprend, cette fois plus calmement et après environ un quart de litre, un nouveau spasme se déclenche mais je le supporte en « serrant les fesses », je pense que sous la pression, l'écoulement de l'eau est suspendu voire même, il peut y avoir une petite remontée dans le bock.

Arrivé à environ un litre et demi, une contraction terriblement violente survient. Immédiatement, me retenant au maximum, je retire la canule puis, très vite, de la main gauche, de deux doigts, je repousse ferment l'anus ce qui bloque complètement toute possibilité de fuite. Il est bien connu des biologistes que, lors de la défécation, l'anus descend c'est à dire qu'il a tendance à sortir et que le fait de se retenir consiste à contracter le muscle releveur de l'anus (qui relève aussi le vagin chez les femmes) en même temps que le muscle sphincter de l'anus, pour moi, c'est la meilleure méthode pour pouvoir garder un lavement pendant un temps très long.

Au bout d'une dizaine de secondes les contractions cessent et je peux terminer les 2 litres et quart du bock après avoir réintroduit la canule sur toute sa longueur, la chaleur de l'eau et le gonflement du ventre, me font ressentir d'exquises sensations pas douloureuses du tout et un sentiment de merveilleuses satisfactions. L'introduction a duré, en tout, une quinzaine de minutes, je retire la canule et maintenant commence la longue période de rétention.

Cette fois la période de rétention a duré près d'une heure. Les premières contractions sont venues après un quart d'heure avec une violence décroissante, d'abord toutes les deux minutes puis de plus en plus espacées. A chaque fois j'ai utilisé la méthode de compression de l'anus comme je l'ai expliqué plus haut. Evitant toute fuite de liquide mais procurant de merveilleuses sensations.

Lorsque j'étais beaucoup plus jeune, et que je pouvais associer au lavement son composant érotique, les contractions, et surtout les premières, me procuraient des érections n'allant pas jusqu'à l'éjaculation (sauf en cas de masturbation ; mais alors je ne pouvais plus garder le lavement ), mais à mon age, et suite au traitement de l'adénome prostatique, fatalité du troisième age, toute possibilité est exclue en la matière. (Je précise que j'aurai 80 ans au cours du mois de mai prochain).

La dernière contraction survient après 55 minutes de rétention, à ce stade, il ne faut pas chercher à restituer immédiatement mais se remettre debout et retenir l'envie pressante qui se fait immédiatement sentir et rester quelques minutes debout. Quand toute envie est passée, je m'assieds sur un bidet rempli d'eau très chaude et sans pousser, j'attends que l'évacuation se produise spontanément. Dans ces conditions, la cataracte de la première sortie procure un plaisir différent de celui du remplissage, mais agréable aussi.

Je n'évacue jamais la totalité du liquide en une seule fois mais plusieurs jets se succèdent au bout de 5 à 10 minutes chacun, et ce sont autant de plaisirs successifs. Je n'ai pas suffisamment de temps devant moi pour finir la séance par un lavement « de rinçage », je prends donc un bain chaud pendant lequel je me remémore les merveilleux instants passés avec ce lavement.

Jean-Clys, le 30 avril 2001