Vues: 3643 Created: 2007.08.03 Mis à jour: 2007.08.03

Jour de Fête !

Chapitre 1

Ma petite amie, personne mignonne et bien foutue, mais capricieuse et colérique, avait beaucoup insisté pour que nous louions une petite maison dans un village du sud-ouest, juste à côté du trou du cul du monde, pour finalement me planter là, trois jours avant de partir. La location étant réglée et n’ayant aucun recours, je suis donc parti seul sur ce lieu de vacances dont je ne connaissais rien, si non l’emplacement sur la carte.

C’était un village, disons plutôt un gros bourg, entouré de champs de maïs et de forêts où de toute évidence, je risquais de m’ennuyer ferme n’ayant rien à y faire. Donc si je n’ai rien à y faire, je peux au moins me reposer… Et ça tombe bien, puisque je suis en vacances…

La première chose que je remarque en arrivant, c’est qu’il se prépare quelque chose. Il règne partout une effervescence peu commune. Guirlandes en travers des rue, mats de cocagne sur les places, attractions foraines un peu partout, tout cela sent la fête au village, après tout pourquoi pas, ce peut-être la bonne occasion de draguer, et de trouver une fille agréable au moins pour la durée de mon séjour…

Trois jours plus tard, les bandasses jouent dans les rues, les mats de cocagnes ont été chargés tôt le matin de multiples lots, les baraques foraines sont ouvertes : Que la fête commence !

J’ai bien l’intention de faire le tour de la ville, de trouver la plus jolie femme, et de l’inviter à passer l’après midi avec moi. Oui, je sais, je risque fort de me prendre un râteau ! Mais quelle importance, je ne connais personne, personne ne me connaît, et nul ne m’en fera le reproche une fois rentré chez moi…

Les filles sont plutôt belles sur la contré, et la plus belle, je ne lai pas chercher longtemps. La beauté latine avec de longs cheveux noirs frisés, un regard de braises, une poitrine à damner les saints, et tous ce que j’oublie… Elle représente tellement mon idéale féminin que je ne crois même pas qu’elle puisse seulement me regarder ! Alors j’y vais directe :

« Bonjour ! Regardez là haut ! »

Lui dis-je, désignant le mat de cocagne placé devant nous,

« Choisissez une bouteille, un saucisson ou un jambon, et je monte vous le décrocher !

- Vous tenez à me faire grossir ? Non si vous voulez me plaire, rapportez-moi ce sac de papier marqué à l’enseigne de la pharmacie locale, il parait qu’ils contiennent une parure d’eau de toilette et de savon…

- Quel est votre prénom ?

-Isabelle ! Mais ne prenez pas de risques, ce mat est très glissant !

-Isabelle, dans quelques minutes votre souhait sera exaucé… »

Heureusement, pour passé l’après-midi confortablement, j’ais pris mes chaussures de varappe, par ce que pour ce qui est d’être glissant, il est très glissant, je soupçonne fort les organisateurs de l’avoir ciré, pour en faire rabattre aux fanfarons de mon espèce. Mais il était aussi très haut ! C’est après de longues minutes de combat qui finirent en acharnement que j’atteins le cerceau qui porte les lots. Lorsque je tend la mains pour saisir le foutu sac de papier, mais autres prises glissent et mon bras est brusquement trop court… je ne suis pas si près du but pour échouer ! Je puise donc dans mes réserves pour regrimper ce que je viens de perdre, lance la patte vers le sac. Heureusement il se décroche sans difficulté, je le prends dans mes dents et je négocie la décente en douceur pour ne pas me brûler.

Le combat fut rude, je suis exténué, mais je peux tendre à la belle l’objet de son choix. Elle est ravie, reconnaissante, et m’invite pour boire une bière. Nous nous installons à la terrasse d’une bodegas et je demande à Isabelle de me faire voire la précieuse chose pour laquelle j’ai failli me rompre le cou. Elle sort du sac un coffret de carton, mais à ma grande surprise ce n’est pas la parure demandée, c’est quelque chose destiné à nettoyer les intestins avant de passer un examen. Isabelle éclate de rire, se moque de moi, me demande si j’ai l’intention de l’empoisonner ? Je ne sais où me mettre, je lui fait remarquer que c’est un simple laxatif, qu’il à dû y avoir une confusion à la préparation, que j’irais dès demain tordre le cou de ce cèlera de pharmacien. Que si elle le veut, je peux avaler sur le champ le produit pour lui prouver ma bonne foi que je n’ai pas vue la contenu exact du sac avant de le décrocher.

« Chiche ! »

Qu’elle me répond

« Chiche quoi ?

- Que vous avalé le contenu de ce coffret ? »

Le piège ! Ca ma échappé, mais elle ne l’à pas laissé passer ! Apparemment, c’est un laxatif, j’aurais la déripette demain, mais la fille est belle et j’aimerais bien passer le reste de la journée avec elle. Pour montrer ma détermination, j’ouvre la boite, elle contient une petite bouteille et quatre comprimés. Je met les comprimés dans ma bouche, ouvre le flacon et en avale le contenu. Le goût est horrible, je dois faire une grimace atroce…

« Vous être un peu fou, vous allez avoir la diarrhée…

-Ce sera demain, aujourd’hui, je suis avec la plus belle fille du monde, rien n’est plus important ! Je ne suis pas d’ici, me feriez-vous découvrir votre ville et sa fête ? »

Et je part avec la belle Isabelle à traîner dans les rues du village, ici faisant un concours de tir sur des boites de conserves vide, la un tour d’autos tamponneuses… C’est précisément en descendant des autos tamponneuses que je lui propose d’aller boire un verre dans un café, parce que il faut que j’aille rapidement aux toilettes. Isabelle me regarde me débattre avec mon urgence l’air amusée. Effectivement j’ai une bonne colique, mais je ne m’y attarde pas pour ne pas faire attendre ma belle. Si bien que dix minutes plus tard, je dois de nouveau prendre congé, car je frôle la catastrophe.

« Je vois que votre pharmacien vous a fournit un bon laxatif ! »

Se moque Isabelle.

Cette fois, mon slip est passé à deux doigts de la mise au rebut, en plus l’odeur est horrible. Je prends le temps de me vider le plus possible et de remettre un peu d’ordre à ma tenue. Si bien que lorsque je retourne au près de ma belle, celle-ci à disparue… Je la comprend un peu, sortir un benêt qui par fanfaronnade se rend malade… Je ne peux lui en vouloir !

Je ne peux lui en vouloir, mais ce n’est pas une raison pour m’accepter largué… Je veux la retrouver ne serais que pour m’excuser… Donc je pars droit devant, elle ne peut être loin. Je demande à ceux que je croise s’ils ont vu une jolie brune ce qui m’amène à être présenté à nombre de beautés locales, mais personne n’a vu mon Isabelle. Voila bien une heure que je cours comme un fou, alors que l’on ne vienne pas me dire que j’ai rêvé et qu’elle n’existe pas. Mais je suis fatigué, démoralisé, il faut que je remette de l’ordre dans ma tête, je m’affale sur un banc. Il faut être le roi des crétins pour trouver la femme de sa vie et la perdre aussi bêtement !...

Bientôt, quelqu’un s’assoit à côté de moi, passe un bras sur mes épaules et m’embrasse… Isabelle ! Sortie de nulle part, est à côté de moi…

« Excuse-moi, je voulais juste savoir si c’était moi qui comptais ou si n’importe qui pouvait faire l’affaire ?

- Je suis un crétin, mais je me rends compte que tu as déjà pris une grande place dans mon cœur… »

Voila une déclaration que je ne ferais pas tout les jours, je ne me souvient pas d’ailleurs pas l’avoir déjà faite. Nous nous étreignons quelques secondes et nous repartons vers les manèges mais cette fois, main dans la main.

La nuit nous surprend toujours ensemble, à manger des brochettes de cœurs de canard et à ronger des carcasses. Voila une bien singulière nourriture, mais délicieuse, et c’est précisément à ce moment que mes intestins me rappelle à l’ordre.

« Je croyais bien en avoir fini avec la malédiction du pharmacien, mais je vais devoir encore me plier à sa loi. Sauras-tu m’attendre jusque à mon retour, ou dois-je prendre congé de toi tout de suite ?

- D’abord, c’est une pharmacienne, en suite, prend ton temps, tu me retrouveras ici même. »

Effectivement, Isabelle était là à mon retour, toute souriante.

« Veux-tu aller danser, ou peut-être serait-il plus prudent que tu m’emmène chez toi que je te soigne tes coliques à répétitions ?

- Mais tu n’as rien pour me soigner ?

- Si, dans ce sac il y a de quoi te soulager instantanément. Certes, cela peut paraître pénible, mais c’est très efficace.

- Alors prenons cette solution, si non j’ai peur de faire un bien piètre danseur.