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Vues: 38693 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre I

Laurence Bardon était une jeune femme élégante et raffinée, issue d'un milieu aisé.Ses parents étaient de riches commerçants dans le milieu de la mode, Laurence leur unique fille ayant mené une enfance et une adolescence baignées dans l'insouciance et la facilité.

Lorsque leur fille chérie atteignit la vingtaine, ses parents souhaitèrent pour elle qu'elle rencontre ou mieux qu'elle se marie avec un homme faisant preuve de standing et possédant une situation bien établie. Mais Laurence voulut faire preuve d'indépendance et de romantisme. En effet, elle mit un point d'honneur à terminer ses études de secrétaire et finit par tomber amoureuse d'un jeune étudiant de faculté.Ce fut le premier véritable amour de Laurence, certes tardif mais qui la combla. Du moins un temps, car cette relation ne dura guère. La modeste condition sociale de l'amoureux de Laurence ne plut pas à ses parents qui cherchèrent à romptre cette idylle. Le jeune homme réalisant qu'il n'avait rien à espérer finit par s'éloigner de Laurence. Celle-ci en fut très malheureuse, se facha avec ses parents et en voulut à son amoureux de l'avoir quittée. Elle vécut de longs mois de déprime et développa une sorte de répulsion à l'encontre du genre masculin. Ses seuls et rares amis étaient tous du sexe féminin et aucun homme ne pouvait l'aborder sans qu'elle ne se montre distante ou agressive. Elle n'en devint pas pour autant lesbienne mais sa vie affective était un vrai désert. Quant à sa vie sexuelle, elle était tout aussi misérable, alternant périodes de frustration extreme et périodes de masturbations frénétiques au fond de son lit...

Pourtant,à l'age de 29 ans, le destin sembla lui sourire. Elle fit la rencontre de Paul, un distingué homme d'affaires, un peu plus agé qu'elle. Celui-ci, elle ne le repoussa pas. Ce ne fut pas un coup de foudre mais elle finit peu à peu par développer des sentiments amoureux à l'encontre de Paul. Cet homme était attentionné,plutot beau garçon, il lui apportait confort et sécurité matérielle;après toutes les années de profonde solitude qu'elle avait traversé,que pouvait-elle espérer de mieux?

Mais après quelques semaines de vie commune, Paul constata la froideur et la distance dont faisait preuve Laurence dans l'intimité.Celle-ci semblait vouloir ignorer toutes les choses à caractère sexuel et évitait le plus souvent possible les contacts charnels avec Paul.

Cela ne les empecha pas de se marier quelques mois plus tard, faisant le bonheur des parents de Laurence.

Mais cette totale absence d'apétit sexuel de la part de sa femme finit par agacer et exaspérer Paul. Un soir, il eut un entretien sérieux avec elle, lui faisant part de sa déception et de sa frustration. Elle fit mine de ne pas comprendre, en lui rétorquant qu'elle travaillait, rapportait un salaire à la maison, que leur foyer était toujours correctement tenu et qu'elle lui était fidèle, et que de ce fait, il n'y avait pas lieu qu'il lui fasse des reproches. La conversation prit fin dans l'incompréhension la plus totale.

Paul se résolut alors à se confier à son meilleur ami quelques jours plus tard. Ce dernier fut franc et direct:"Mon pauvre ami, tu n'as que deux alternatives possibles:soit tu prends une maitresse pour remplacer ta femme au lit, soit tu emmènes ta femme en clinique de rééducation".Paul voulut en savoir plus et se fit expliquer dans les grandes lignes en quoi consistait un séjour en clinique de rééducation, de rééducation sexuelle pour etre précis.

Paul réfléchit plusieurs jours à l'alternative qui se présentait à lui. Soit il prenait une maitresse pour vivre quelques moments de plaisir. Pour lui, cela serait assez facile,étant un homme séduisant et pourvu d'une bonne situation professionnelle. Mais cela supposait de tromper Laurence. Soit il offrait à sa femme un stage dans cette mystérieuse clinique. Son ami lui avait confié:"J'y ai emmené mon épouse il y a quelques années. J'étais dans la meme situation que toi à l'époque. Je l'ai récupérée métamorphosée. Depuis, c'est le vrai bonheur entre elle et moi".

Après tout, Paul aimait Laurence meme s'il ne s'agissait pas d'une passion fougueuse. Et surtout il la desirait charnellement. Il faut dire que parevenue à l'age de 30 ans, Laurence Bardon, sans etre un top-model,était une belle femme. Des cheveux blonds clairs, de grands yeux bleus, pourvue d'un corps mesurant 1m70 pour 55kg, une paire se seins fermes et d'adorables petites fesses, elle avait depuis le début susciter le désir chez Paul, et probablement chez bien d'autres hommes sans qu'elle n'en eut connaissance. Ce désir de Paul pour les charmes de sa femme ne s'était jamais démenti d'ou sa frustration extreme qu'il vivait de plus en plus mal.

Il prit enfin sa décision:il conduirait son épouse dans cette clinique qui métamorphose les femmes. A présent que cette question était réglée, un autre problème se présenta aussitot à l'esprit de Paul:comment allait-il convaincre Laurence de séjourner à la clinique. Jamais elle n'accepterait de son propre gré de subir un traitement visant à susciter chez elle un quelconque intéret pour la sexualité.Paul cogita des jours entiers en réfléchissant à toutes les méthodes pour parvenir à ses fins. Il envisagea les méthodes douces, comme le dialogue, la persuasion mais il les écarta, l'échec étant garanti. Il songea alors à la contrainte physique, mais l'idée de sequestrer et de kidnapper sa propre femme pour la conduire à la clinique le répugnait. Il finit par se résigner à la droguer afin de l'emmener à son insu. C'était à ses yeux la méthode qui lui paraissait la moins inacceptable.

Le mari de Laurence mit alors en place toute une organisation. Il commença par prendre un premier contact avec la clinique de la Rochegude;puis il eut un entretien avec la directrice de la clinique qui lui expliqua dans le détail les différents traitements pratiqués, les résultats que l'on pouvait en attendre mais aussi les conditions d'admission et de séjour très stricts de la clinique. Catherine Lepic, la directrice, insista très lourdement auprès de Paul Bardon sur le caractère spécifique et confidentiel de l'établissement, ou la discrétion la plus totale était exigée.

Paul étant l'époux de la patiente, la directrice accepta que celui-ci remplisse la fiche d'admission et signe le contrat de soins pour le compte de Laurence. Sur le contrat était inscrit en caractères gras:"J'ACCEPTE DE MON PLEIN GRE ET EN CONNAISSANCE DE CAUSE MON ADMISSION POUR UNE DUREE QUI RESTERA A FIXER DANS L'ETABLISSEMENT DESIGNE "LA CLINIQUE DE LA ROCHEGUDE".JE M'ENGAGE A RESPECTER SANS CONDITION AUCUNE LE REGLEMENT IMPOSE DANS L'ETABLISSEMENT ET A RECEVOIR TOUS LES SOINS, TESTS ET EXAMENS QUI SERONT JUGES APPROPRIES PAR LE PERSONNEL MEDICAL. JE PRENDS NOTE QUE CERTAINS TESTS ET EXAMENS PRATIQUES SUR MA PERSONNE SERONT SUSCEPTIBLES D'ETRE FILMES ET ENREGISTRES".

La directrice demanda ensuite à Paul d'effectuer un virement bancaire sur le compte de la clinique dans les jours à venir. Seulement après que la somme eut été virée sur le compte, une date d'admission serait communiquée, ceci en gage de sérieux. Ce qui fut fait quelques jours plus tard. Paul adressa alors une demande de congés pour trois semaines à la DRH de la socété ou travaillait Laurence en temps qu'assistante de direction, en imitant la signature de son épouse et souhaita que le demande de congés soit confirmée par fax;Paul Bardon reçut 48 heures plus tard la confirmation des congés de laurence au télécopieur de son bureau. Ainsi, l'absence de sa femme lors de son séjour à la clinique de la Rochegude n'étonnerait personne à son travail et n'éveillerait aucun soupçon embarrassant. Pour ce qui était des parents de Laurence, Paul improviserait en prétextant un déplacement imprévu de Laurence pour accompagner son patron à un séminaire à l'étranger, par exemple...

La veille du jour de l'entrée en clinique de Laurence, son époux se procura des tranquillisants et se renseigna sur leur posologie afin de plonger sa femme dans un état de semi-inconscience, sans que cela soit préjudiciable à sa santé.Il pila dans un bol la dose de cachets nécessaire et suffisante et mélangea la poudre obtenue au repas destiné à sa femme. En sortant de table, Laurence chancela et annonça à son mari qu'elle allait s'allonger, ne se sentant pas bien. Les préparatifs savamment mis au point par Paul semblaient fonctionner à merveille. Il débarrassa la table, lava les quelques couverts et alla retrouver sa femme dans leur chambre. Laurence était allongée sur le lit, les yeux ouverts, le regard hagard. Paul s'assied près d'elle, prit délicatement son poignet pour évaluer son pouls, qui était lent mais régulier. La jeune femme blonde balbutia quelques mots incompréhensibles en dodelinant de la tete. Manifestement, elle était à moitié dans les vaps. Paul se hata de finir d'habiller sa femme. Il lui passa une jupe droite de couleur grise, elle portait déja un chemisier de satin pourpre. Il enfila à ses pieds une paire d'escarpins noirs. Il eut plus de mal pour redresser Laurence et lui passer son manteau de fourrure noire. Il enfila sur lui sa veste de cuir et prit Laurence dans ses bras pour la poret jusqu'à leur voiture. Il l'installa sur le siège passager et observa sa femme avant de refermer la portière. En voyant les boucles blondes tomber en cascade sur la fourrure noire et les fines jambes gainées de bas couleur fumée, il se dit qu'il avait la chance d'avoir une si jolie femme et cela le motiva dans la poursuite de la mission qu'il s'était fixé.Quelques instants plus tard, la voiture démarrait en trombe et quittait la propriété en direction de la mystérieuse clinique.

Comments

joppy Il ya 11 ans  
n/a Il ya 12 ans  
lavement68a Il ya 12 ans  
rodindebxl Il ya 13 ans