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Vues: 26732 Created: 2008.05.07 Mis à jour: 2008.05.07

Les Hortensias

Chapitre 1 : Prise en main

J'avais 22 ans, mais on m'en donnait souvent 16. Il faut dire que je n'étais pas bien grand, et plutôt fluet. J'étais alors étudiant et je louais une chambre chez une dame qui au départ m'était inconnue, et se prénommait Françoise.

Françoise était veuve, sans enfant, et devait avoir une cinquantaine d'années.

J'ajoute que depuis tout petit, j'éprouve régulièrement la violente envie d'être traité comme un bébé.

Un jour, la femme de ménage a découvert une culotte en plastique que je cachais sous mon matelas. Ayant prétexté une fausse histoire d'accident nocturne, Françoise m'a alors obligé à mettre des couches le soir pour préserver sa literie. Puis, lorsque j'avais fait la fête le samedi soir et que j'avais besoin de récupérer le lendemain dimanche, elle me conseillait fortement de faire une sieste pour laquelle elle s'est mise également à me langer. C'est durant ces mêmes dimanches après-midi, qu'après la sieste, Françoise commença parfois à me laisser en couches et culotte plastique, m'habillant par dessus d'un short en éponge et d'un sweat-shirt agrémenté de petits motifs enfantins. A la fois embarrassé et excité, je comprenais que Françoise prenait plaisir à m'infantiliser.

Ne rentrant chez moi que pour les congés de Noël et d'été, à cause d'une distance importante, Françoise m'annonce qu'en raison de son absence de dix jours à Pâques, elle ne souhaite pas que je reste seul dans sa maison.

Un couple, qu'elle connaît en fréquentant la chorale, accepte volontiers de m'accueillir. Françoise m'explique que Madeleine et Michel habitent dans une grande bâtisse bourgeoise héritée de leurs parents disparus alors qu'ils étaient encore enfants. Madeleine et Michel sont frère et sœur jumeaux, et ne se sont jamais mariés.

Ils utilisent régulièrement leur demeure aux commodités vastes et variées, pour accueillir et s'occuper d'adolescents présentant des problèmes, afin de soulager les familles. D'après Françoise, Madeleine et Michel possèdent une certaine autorité dans le domaine des « grands enfants ». Ils ont des règles bien à eux, et j'y trouverai certainement ma place, elle en est intimement convaincue. Leur institution s'appelle « Les Hortensias »

Françoise me dépose aux Hortensias le premier samedi des vacances, en fin de matinée. L'imposante maison présente sa longue façade arrière, en pierre recouverte d'une vigne vierge en bourgeons, qui s'étire jusqu'à un portail en fer blanc grand ouvert. Françoise stoppe sa voiture dans la cour gravillonnée, par devant une petite maison qui fait aussi office de garage.

Nous ayant accueillis sur le perron de leur demeure, Michel et Madeleine nous introduisent dans un large vestibule aux murs crème et au dallage en damier légèrement disjoint. Je respire cette forte odeur d'encaustique et javel mélangés. Les yeux baissés, ma valise à la main, je me sens d'un coup, et sans comprendre, penaud comme un écolier arrivant en internat.

Grands, sveltes, leur visage est plutôt anguleux, le regard pénétrant, les cheveux légèrement grisonnants, tirés en chignon pour Madeleine, en brosse courte pour Michel.

Ils me semblent être sans âge. Madeleine porte des lunettes dont la monture en écaille noire remonte légèrement aux extrémités, accentuant un air hautain.

Bien que jumeaux, Madeleine, plus étoffée, dépasse pratiquement Michel d'une tête. Alors qu'ils me souhaitent la bien venue tout en me dévisageant, je me sens devenir petit.

Traversant un salon bureau sommaire, nous nous retrouvons dans une vaste salle, bien éclairée grâce à deux hautes fenêtres donnant sur le parc. Cette pièce dispose de quatre doubles bureaux d'écoliers qui se font face, et perpendiculaires à une petite estrade qui longe un tableau noir sur lequel sont inscrits la date et le saint du jour.

Un garçon est assis à l'un des bureaux. Vêtu d'une blouse en vichy bordeaux et écru, il nous fixe en mâchouillant un crayon de couleur.

Madeleine nous présente Jérôme qu'ils hébergent pour quelques jours, nous expliquant qu'il se comporte souvent comme un gosse malgré ses 15 ans.

Alors qu'elle le fait se lever pour nous dire bonjour, je constate avec effroi que Jérôme porte une culotte en plastique visible à l'échancrure de son short.

C'est alors que sans retenue, Madeleine en profite pour lui baisser short et culotte plastique afin de tâter sa culotte blanche en coton tout en ajoutant :

- C'est bien, tu ne t'es pas mouillé.

Je parais être le seul gêné par cette scène qui doit être courante en regard de la passivité de Jérôme et de la décontraction de Madeleine et Michel. Amusée, Françoise me fixe d'un regard lourd de sous entendus.

Ils nous entraînent maintenant à l'étage par un escalier en bois, impeccablement ciré, situé à l'autre bout de la pièce. Jérôme me précède. L'estomac noué, je fixe, par-dessous son tablier, les fronces de sa culotte en plastique qui dépasse.

En haut, une grande fenêtre éclaire un couloir rectiligne crème et parsemé de portes. Le parquet et les mêmes odeurs d'encaustique et de javel renforcent cette ambiance de pensionnat. La première pièce est une vaste salle de bain toute carrelée de blanc d'où provient l'odeur de chlore. A gauche, deux grandes fenêtres au verre dépolit font face à un grand miroir qui en accentue la clarté.

Au milieu trône une imposante table en bois crème, carrée et matelassée d'un vinyle blanc et brillant. Le dessous de cette table est plein de larges tiroirs.

Une baignoire à pieds repose dans un des coins. Dans le coin d'en face, entre le mur et une cloison étanche, une vaste douche à même le sol comprend également dans son aire une table rectangulaire en inox, pas très haute, et sur laquelle repose un demi matelas en plastique crème. Deux tiges articulées et surmontées de supports concaves en plastique sont fixées sur les extrémités de cette table.

Enfin, sur le mur de retour et à côté d'un grand coffre à linge sale en plastique crème ajouré, se tient un lavabo vaste et profond monté sur colonne, et surmonté d'une large armoire de toilette. Cette salle dégage une atmosphère particulière. En la traversant, on pénètre dans une chambrée assez spacieuse.

- Voici ta chambre, mon grand, me dit Michel en me souriant.

Eclairée aussi par deux grandes fenêtres encadrées de double rideaux bleu ciel, les murs sont décorés d'une tapisserie au même fond bleu ciel, représentant des nounours assis sur des nuages cotonneux et tenant des ballons de baudruche multicolores. Elle est meublée par une penderie en bois crème placée entre les fenêtres et surtout deux grands lits doubles, en métal crème, munis de hauts barreaux. Une large commode en bois crème les sépare.

Un grand miroir en pieds se trouve sur chacun des murs bordant le côté des lits.

Le sol est complètement recouvert d'un revêtement caoutchouté et souple de couleur grège.

Au fond, une porte donne sur une autre chambre meublée pour une « grande personne » et par laquelle on ressort dans le couloir.

De l'autre côté du couloir se trouvent également deux autres chambres, une salle de bain, et des toilettes.

- Mais ce côté est privé ! S'exclame Madeleine qui ajoute en me souriant :

Michel, tu vas installer notre nouveau pensionnaire. En même temps, n'oublie pas de préparer Jérôme avant le repas. Nous descendons prendre un rafraîchissement avec Françoise en vous attendant.

A nouveau dans la salle de bain, Michel fait signe à Jérôme de grimper sur la grande table matelassée du milieu tout en lui disant :

- Je vais commencer par m'occuper de toi, Jérôme, avant d'installer ce jeune homme.

Docile, Jérôme s'allonge sur le dos, la blouse relevée sur le torse. Michel lui déboutonne et ouvre sa culotte en plastique, et lui retire son slip en coton. Il lui passe un gant de toilette sur tout le bas ventre, avant de l'enduire copieusement d'une pommade blanche un peu grasse sortant d'un tube jaune marqué Mitosyl.

Puis il sort d'un tiroir une culotte à pressions en caoutchouc, d'une transparence plutôt ternie, qu'il ouvre sur la table. Il étend pardessus un large et épais lange en coton en T sur lequel il place deux bonnes épaisseurs de couche en cellulose, et glisse le tout sous les fesses levées de Jérôme impassible.

Alors que je regarde, attiré et gêné à la fois, Michel me dit, tout en fixant bien serrées les couches de Jérôme avec des épingles de nourrice :

- Tu vois mon grand, souvent après son déjeuner Jérôme ne peut pas se retenir et se comporte comme un véritable bébé. Alors par sécurité, on le lange tout de suite, bien comme il faut, pour la sieste. Il ne faudrait pas qu'il y ait de vilaines fuites au lit, n'est-ce pas Jérôme ?

En guise de réponse, Jérôme nous adresse béatement un large sourire. Ayant finit de fermer les pressions de la culotte en caoutchouc et serrés les élastiques réglables aux cuisses, Michel aide Jérôme à se lever. Je suis plein d'émoi à la vue de la blouse vichy qui remonte sur le gros derrière caoutchouté de Jérôme.

Michel lui tapote affectueusement l'entre jambes, le gratifiant d'un :

- Allez bébé, prêt pour le repas et la sieste. Tu es en sécurité maintenant !

Revenus dans la chambrée, Jérôme se met à jouer avec des petites voitures qu'il vient de sortir d'un tiroir de la commode. Assis sur le premier lit, dont les barreaux sont descendus d'un côté, et qui manifestement est le sien, il ne se préoccupe plus de nous. Michel abaisse un des côtés du lit du fond, près de la porte de l'autre chambre, pose ma valise et en regarde le contenu.

- Bon, écoute mon grand : pour plus de commodité nous allons laisser tes vêtements dans la valise et la ranger dans un coin le temps de ton séjour parmi nous. Mais avant, tu vas te déshabiller pour y ajouter ces habits que tu portes.

Je vais te préparer une tenue plus appropriée pour ici. Pendant que Michel sort des affaires de la penderie, je reste figé, interloqué, et je me répète intérieurement : Plus appropriée ?

- Allons ! Me dit Michel d'un ton péremptoire. Je t'ai dit de te déshabiller.

Tu n'as pas à être gêné. Ainsi que tu as pu t'en rendre compte avec Jérôme, nous avons l'habitude ici. Il ajouta plus doucement : Tu sais, il va falloir t'y faire.

Venant de baisser mon slip, résigné, Michel s'apprête à me passer mes nouveaux habits quand il ajouta :

- C'est vrai, j'oubliais. Viens d'abord à la douche mon garçon, que je te fasse un entrejambes tout lisse. Ce sera mieux.

N'ayant pas tout compris, je suis Michel qui me fait allonger sur le matelas en plastique crème de la table en inox située à l'intérieur de la douche. Je comprends l'utilité de ces tiges en métal lorsque Michel me fait poser les chevilles dans les coques en plastique situées au bout de ces tiges. Je me sens terriblement indécent avec les jambes ainsi relevées et écartées, présentant mon derrière et mon sexe bien en évidence à la vue d'une personne que je ne connaissais pas il y a tout juste une demi-heure. Alors que Michel commence à m'enlever les poils sur toute la partie allant de la taille au haut des cuisses et badigeonnée de savon moussant, des larmes silencieuses se mettent à rouler sur mes joues rouges, alors que je murmure :

- Pourquoi ? - Nous avons des règles aux Hortensias, le nom de la maison, me répond calmement Michel. L'une d'elle est que, chaque jour, tout pensionnaire fait la sieste durant une heure et demie à deux heures. Ce qui va donc être ton cas d'ici peu.

Une autre règle est que tout pensionnaire au lit porte des couches avec des culottes en plastique ou en caoutchouc. Afin d'éviter les rougeurs et surtout de faciliter le nettoyage, il vaut mieux avoir une peau bien lisse, sans vilains poils gênants. Allez, va, c'est fini. Etant toujours dans la même position, Michel me rince abondamment. Après m'avoir tamponné délicatement les yeux et les joues avec un coton, il m'essuie tout le bassin avec une serviette en éponge blanche très douce et sentant bon la lessive parfumée. Le frottement du tissu éponge par les gestes appuyés de Michel chasse cette mélancolie incontrôlable que je viens de ressentir.

A l'idée de ce que je vais probablement vivre au sein de cette maison, mon cœur cogne et mes joues s'empourprent.

Le retrait de la serviette me plonge dans la confusion : la vue de mon sexe tendu trahit une excitation envahissante. Michel semble ne pas y prêter attention, mais me dit :

- Vas t'assoir sur la table du milieu. Comme je te sens fébrile, je vais te mettre une simple protection par dessous tes habits.

M'ayant d'abord enduit les fesses et tout le bas ventre d'une crème très lubrifiante, Michel m'enfile à même la peau une culotte en caoutchouc un peu épais de couleur beige. Bien ajustée à la taille, échancrée en haut des cuisses, elle ne me colle pas, ni derrière, ni devant, sans pour autant être lâche.

Michel m'enfile une chemise écrue assez courte. Elle a la particularité de se boutonner dans le dos, et présente un petit col rond. Mais surtout ses manches sont courtes et bouffantes. Il m'enfile ensuite une culotte courte en velours bordeaux à larges côtes.

Elle se boutonne sur le côté, bien plaquée, et des bretelles croisées dans le dos la maintiennent bien ajustée en hauteur. Je finis par recevoir des socquettes crème et des bottines bordeaux à lacets, à ma pointure. Michel me fait lever de la table. Alors qu'il officie à me coiffer d'une raie stricte sur le côté gauche, je comprends toute la subtilité et l'intérêt de la culotte en caoutchouc à même la peau, de la crème lubrifiante, et de la culotte courte en velours épais qui me comprime légèrement le tout avec délice.

Michel me place face au grand miroir situé entre la baignoire et la douche et dit :

- Eh bien voici notre nouveau pensionnaire, prêt à partager la vie de cette maison. Ainsi que je te l'ai déjà précisé, cette vie est organisée grâce à des règles que Madeleine et moi établissons. Bien que tu sois plus normal et plus âgé que les autres pensionnaires, tu y es quand même soumis. Et comme tous ceux accueillis dans notre Maison, tu nous dois obéissance. Ceci étant bien clair, à partir de maintenant, et Madeleine et moi en avons l'habitude, nous te prenons en charge et décidons pour toi.

Au fur et à mesure qu'il parle, Michel s'est mis à passer une main allant de l'arrière au devant de mes culottes, faisant glisser à souhait le caoutchouc sur mes fesses et mes parties génitales. Contemplant dans le miroir ce garçon infantilisé et manipulé que je deviens, je sens une incontrôlable excitation m'envahir pendant que Michel ajoute :

- Je ne peux décemment pas te laisser descendre ainsi. Tu vas tout lâcher dans ta culotte en caoutchouc. Je te l'ai mise pour cela. Allez, voilà, laisses-toi aller...

Les jambes flageolantes, secoué de spasmes, je libère un flot de semence dans mes culottes pendant que Michel, me soutenant, continue ses massages afin que je me vide complètement. Il me fait ensuite asseoir sur la grande table matelassée, et va chercher Jérôme.

Revenus tous les deux devant moi, je fixe d'emblé le paquet de couches de Jérôme qui dépasse de sa blouse d'écolier. Pour autant, je ne peux plus rien ressentir physiquement.

- Maintenant que tu es présentable, descendons rejoindre ces dames, me lança Michel. Toi, Jérôme, tu vas prendre ton repas tout de suite à la cuisine.

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n/a Il ya 10 ans