Emilie
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Vues: 18135 Created: 2009.01.13 Mis à jour: 2009.01.13

L'éveil d'Emilie

L'éveil d'Emilie

Voici l'histoire d'Emilie, c'est mon histoire.

Emilie a 8 ans quand elle se rend compte qu'elle aime bien ça. C'est une longue promenade qui n'en finit pas, une après-midi de printemps.

Emilie a très envie de faire pipi. Elle a envie depuis longtemps, mais comme d'habitude, elle ne le dit pas. Elle pense que ça va passer, comme par magie.

Elle pense que ce n'est pas intéressant, que ça ne vaut pas le coup de s'en préoccuper. Mais bien sûr, ça ne passe pas, la pression se fait plus forte. Elle se dit qu'elle a mal au ventre, comme si elle avait besoin de faire caca, mais c'est la pression de sa vessie enflée qui lui fait mal au ventre. Alors elle finit par le dire à son papa.

On est au Luxembourg, dans les allées bien tenues. On ne s'accroupit pas, comme ça, derrière un arbre. Pas ici, plus à son âge. Alors on marche et la pression se fait plus forte encore, douloureuse. Après quelques pas, un jet d'urine finit par sortir, par tremper la petite culotte. Emilie a peur du désastre mais on trouve les toilettes, ce jour là. Alors elle court se soulager, arrachant presque le bouton de son pantalon tant il est plus que temps, tant l'envie devient intolérable depuis qu'elle entrée dans la petite cabine. Le jet est violent, immédiat, sans attendre qu'elle soit complètement assise. Puis, elle remonte sa petite culotte et se souvient qu'elle est mouillée ; pas vraiment trempée, mais franchement humide.

Elle se remet à marcher et elle sent le coton mouillée frotter contre son entrejambe, contre le haut de ses cuisses, contre son sexe. Et pour la première fois, elle se dit qu'elle aime ça : qu'elle aime la sensation du coton humide contre sa peau. Et elle le dit, dans toute la naïveté de l'enfance : « tu sais, quand c'est mouillé je n'aime pas, mais, là, c'est un peu humide et ça fait du bien ». Le regard de son père, géné, le visage qui se détourne pour faire celui qui n'a pas entendu, lui fait comprendre qu'elle devra désormais garder ça pour elle ; que ce plaisir là est interdit.

Il y a quelques mois, elle n'avait pas encore ses 8 ans, Emilie avait fait pipi dans sa culotte pour de bon. C'était dans le métro, au retour d'une sortie en bateau mouche. Il faisait chaud. Emilie avait bu près d'un litre d'eau. Elle avait bien senti l'envie monter, mais encore une fois, elle n'en avait rien dit, laissant se préparer l'irréparable. Elle avait fait comme elle fait d'habitude :

serrer les fesses, croiser les jambes. Sur le quai, en attendant le métro, elle avait cette position qu'elle prenait toujours quant elle cherchait à se retenir, dansant très légèrement d'un pied sur l'autre, les fesses tendues vers l'arrière, comme si elle voulait s'accroupir, serrant les cuisses le plus possibles pour chasser l'envie. Celle-ci était revenue dans la rame bondée. Elle l'avait dit à son papa, qui ne s'était pas inquiété : quatre ou cinq stations, tout au plus, et on serait à la maison. Elle avait levé vers lui des yeux plein de larme alors qu'elle inondait sa petite culotte, trempant irrémédiablement le tissu blanc, imprégnant sur son pantalon pastel une tâche sombre qui s'agrandissait. Son papa l'avait pris dans ses bras et l'avait consolée. Mais l'humiliation était immense. Le froid sur ses fesses, entre ses jambes, l'impression que tout le monde se moquait d'elle. Les larmes de honte de n'avoir pu se retenir. C'était le dernier pipi de l'enfance. Bien loin du Luxembourg et du premier plaisir humide.

Emilie a 11 ans. Elle vient de découvrir les couches. Comme pour beaucoup d'entre nous, c'est le paquet oublié dans la chambre d'une maison de famille, celui du petit cousin ou de la petite cousine, qui la tente. Depuis ses 8 ans, depuis le jardin du Luxembourg, Emilie s'est souvent laissé aller dans sa culotte. Jamais complètement, rien d'irréparable : juste un peu d'urine lâchée avant d'aller aux toilettes ; juste cette humidité douce qui plus jamais ne devient froide, plus jamais ne fait honte, comme les pipi de l'enfance. Une humidité qui caresse la peau, que l'on caresse à travers le coton, dont on aime à retrouver l'odeur sur ses doigts en les portant à son visage : douce, finalement, un peu sucrée, comme de miel parfois.

Elle l'essaye par jeu. Elle lui va bien. Emilie a encore la maigreur de l'enfance, les hanches étroites, le ventre que l'on rentre tout au fond pour faire ressortir les côtes. Emilie ferme les élastiques. Elle aime la douceur du coton, du voile protecteur sur sa peau. Elle y pense aussitôt et cette idée la submerge. C'est la magie de l'urine qui s'écoule, brûlante, dans la couche culotte, qui envahit les moindres recoins de sa peau, de son sexe (elle dit encore sa « zézette »), de ses fesses. C'est la terreur de ce flot que l'on ne contrôle plus et dont on se dit qu'il va couler partout, fuir, tremper le carrelage de la salle de bain, trahir. C'est le miracle de cet objet qui protège en enflant toujours un peu plus sous les fesses, à mesure que coton s'imbibe du flot jaunâtre.

C'est l'été suivant. Le même paquet de couche oublié. Emilie a 12 ans. Elle veut retrouver la brûlure de l'urine qui s'écoule en elle. Le miracle se reproduit.

Le long pipi coule contre ses fesses puis disparaît, comme noyé dans le coton.

Emilie reste dedans, dans la douceur de sa couche, une après-midi entière dans la maison désertée. Elle se promène dans les pièces fraiches, son short jaune paille enflé par la couche culotte. Elle beaucoup mangé ce midi. Son ventre la travaille. Elle se retient, comme elle aime à le faire depuis qu'elle est enfant. Elle aime, peut être plus encore que le pipi, contracter son anus et retarder le moment où elle doit baisse sa culotte aux toilettes. Elle tend, comme lorsqu'elle était petite, ses fesses vers l'arrière pour mieux serrer.

Elle n'y réfléchit pas. Ça vient comme ça. Elle relâche soudainement et sent la couche se remplir très vite. Emilie a fait sous elle. Elle sent la masse pâteuse lui écarter les fesses, se glisser dans son entre-jambe. L'odeur est âcre, insuportable presque. La honte la submerge et elle se précipite dans la salle de bain pour se nettoyer.

C'est la première fois qu'elle goûte à ce plaisir là. Il y a eu, un peu plus petite, les petits accidents que l'on dissimule : ces pets discrets que l'on croit laisser s'échapper et qui souille l'entre-fesse, laissant des empreintes brunâtres au fond de la petite culotte que l'on dissimule en la repliant, le soir, dans le panier à linge sale. C'est désagréable, le plus souvent. C'est parfois troublant, humide et chaud entre les fesses, un peu gras lors qu'elle contracte ses muscles, marche les fesses serrées pour tenter de protéger le coton blanc. C'est parfois excitant lorsque elle passe son doigt entre ses fesses salies, glissant discrètement sa main dans son pantalon, pour vérifier si le pet était sec où si, comme il arrive parfois à Emilie, il mérite un petit passage rapide par les toilettes. Rien à voir avec ce qu'elle vient de faire dans sa couche. Rien à voir avec cette explosion de sensation qui l'effraye bien plus encore qu'un an plus tôt, sa première inondation.

Emilie à 16 ans : elle sait depuis plusieurs années maintenant ce qu'est le plaisir d'adulte, ces vagues, ces spasmes, ces éclairs fulgurants qu'elle sait déclencher en elle rien qu'en frottant avec ses doigts, en massant le coton trempé de ses culottes qu'elle peut désormais mouillée à loisir, souiller parfois irrémédiablement.

Ces moments sont devenus la source presque exclusive de ses plaisirs. Ils sont alors quasi-quotidiens. Emilie s'enhardit à les déclencher dans les endroits les plus improbables, aimant sentir dans la rue, sous sa jupe ou dans un jean étroit, sa culotte mouillée ; prenant plaisir à se souiller dans l'ascenseur, en rentrant du lycée, juste avant d'arriver chez elle, faisant mine de n'avoir pu se retenir jusqu'à la maison, marchant vite dans le couloir, lorsqu'il y a quelqu'un à la maison, de peur de trahir son fait par une odeur trop forte.

Elle fait un jour en classe, rien de très important, juste un long jet sur sa chaise qui sèche doucement pendant un cour philo. Elle frotte doucement, avec délice, son sexe contre l'étoffe trempée, imprimant à son derrière un léger mouvement de va et vient contre la chaise. En se levant, la honte la prend devant l'auréole humide de condensation laissée sur le bois de sa chaise. Elle craint que les regards ne convergent vers cette tâche humiliante, vers le fond de son jean noir où elle sait pourtant que les auréoles demeurent presque invisibles. Mais nul ne la remarque ce jour là. Sans doute, au fond d'elle même, aurait-elle aimée, en prenant le risque de s'exhiber ainsi, rencontrer quelqu'un qui puisse la comprendre et l'accompagner.

Emilie a 20 ans : elle a découvert, sur internet, qu'elle n'était pas seule.

Elle a fait une ou deux rencontres, peu satisfaisante, une femme, un homme. Elle pratique seule, le plus souvent, dans sa chambre d'étudiante. Elle a redécouvert le plaisir des couches depuis qu'elle n'a plus honte de se procurer les paquets de changes pour adultes qu'elle ramène du supermarché. Mais elle cherche encore son prince charmant : ce daddy tendre et doux qui la fera retomber en enfance, qui la prendra dans ses bras pendant qu'elle se salit, qui nettoiera avec tendresse sa peau si douce, entre ses jambes, entre ses fesses.

Comments

Amano Daichi Il ya 4 ans  
n/a Il ya 10 ans  
bbtyty Il ya 10 ans