Babygro
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Vues: 14868 Created: 2009.02.17 Mis à jour: 2009.02.17

Examen clinique

Examen clinique

Je me rends avec mon petit bagage à la clinique des Tilleuls pour un examen urologique et intestinal. En effet, depuis quelques temps, il m'arrivait de ne plus bien contrôler mes sphincters et mes sous-vêtements s'en trouvaient tachés.

Je m'annonce aux admissions et la demoiselle me demande d'attendre.

- Valérie va venir vous conduire à votre chambre. Elle vous donnera les informations nécessaires et vous préparera pour l'examen de demain.

Une infirmière en blouse et collants blancs s'approche de moi et demande d'une voix interrogative.

- Monsieur Georges ?

- Oui.

- Veuillez me suivre, je vous mène à votre chambre. Avez-vous bien suivi les instructions que vous a données le médecin pour votre examen de demain ?

- Oui, j'ai pris les pillules et bu la bouteille de liquide, je l'ai finie hier en fin d''après-midi.

Arrivés devant la porte 112, elle l'ouvre et me fait entrer. Elle la referme aussitôt. Je pose mon sac sur une chaise.

- Monsieur Georges, vous vous déshabillez et mettez la chemise d'hôpital et ce qui ce trouve sur le lit. Je reviens dans cinq minutes.

Elle sort, j'entreprends de me déshabiller, range mes vêtements dans l'armoire.

Je prends la chemise que j'enfile sans autre, mais sur le lit se trouve encore une culotte blanche de femme avec un large fond en plastique qui remonte haut devant et derrière, ainsi qu'une paire de collant en laine épaisse. Je ne les mets pas.

Bientôt la porte s'ouvre.

- Et le reste ? me demande Valérie - Quel reste ? demandai-je surpris - La culotte et les collants.

- Je ne porte pas de vêtements féminins.

- Ce ne sont pas de vêtements de femmes, il y a une culotte d'incontinence qui vous protègera d'éventuelles fuites. Les collants sont des collants de compression pour éviter les problèmes de thromboses. Ils font partie de la préparation à l'examen.

Penaud, je prends la culotte blanche qui, pour moi, reste une culotte de bonne femme incontinente et je la mets sous le regard intransigeant de mon infirmière.

Le fonds épais en plastique me fait une drôle de sensation.

- Pour les collants, les deux coutures vont derrière, comme les culottes-bas quand vous étiez petit.

- Merci, je n'avais plus l'habitude.

Je prends les collants en faisant attention à bien avoir la double couture à l'arrière et je les enfile. Je m'ajuste et je me retrouve tout en blanc, de la tête aux pieds.

- Voilà qui est bien, asseyez-vous maintenant dans ce fauteuil roulant, je vais vous préparer pour l'examen de demain.

Je m'assieds et Valérie ouvre la porte de la chambre et me pousse dans les couloirs de la clinique. Nous croisons des patients dont certains, à mon grand soulagement portent également des collants blancs. Elle s'arrête devant un ascenseur et l'appelle. Quand la porte s'ouvre, nous y entrons et Valérie appuie sur le bouton du deuxième sous-sol, où il est inscrit « Gastrologie, urologie ».

Nous arrivons au niveau du service qui va m'accueillir. Nous pénétrons dans une salle blanche, des armoires murales, une table de consultation et une chaise gynécologique en sont les principaux meubles visibles. Dans un coin, une machine avec différents tubes est recouverte d'une housse en plastique.

- C'est pour vous demain, me dit Valérie, mais avant, il faut vous préparer, car votre anus et votre verge doivent être prêts pour recevoir l'endoscope.

Installez-vous sur la chaise, vous enlevez vos collants et votre culotte.

J'ôte donc mes collants et la culotte que je tends à Valérie, ne sachant pas où les déposer et m'installe cul nu sur la chaise qui est garnie d'une alèse jetable. Le contact de mes fesses avec ce doux matelas me surprend très agréablement.

- Mettez vos pieds dans les étriers, je vais vous basculer en arrière, vous aurez vos fesses dans le vide.

Je me retrouve les jambes en l'air, écartées, mon sexe pendant, mon cul nu à la vue de cette infirmière que je ne connais pas. J'ai peur d'avoir une érection.

- Je vais vous épiler. L'anus et le pubis doivent être libres de tous poils pour éviter les infections. Ne craigniez rien, j'ai l'habitude et vous ne risquez pas d'érection, les médicaments que vous avez pris l'en empêchent.

Valérie commence une taille rapide aux ciseaux, mes poils tombent par touffes sur le sol. Puis, d'une main gantée, elle m'applique une crème dépilatoire sur le bas-ventre, sur les bourses, entre les jambes et dans la raie des fesses.

Elle me laisse ainsi quelques minutes avant de redresser la chaise et me demander de descendre. Elle me mêne à la douche.

- Relevez votre chemise, je vais vous rincer, écartez bien les jambes, svp, Monsieur Georges.

Elle me passe un gant de toilette sur toutes les parties qu'elle doit épiler et frotte bien dans les plis. Je me retrouve lisse en peu de temps. Elle me tend ensuite une serviette de bain.

- Quand vous vous serez séché, vous retournez sur la chaise svp.

Je me réinstalle. Valérie revient avec un tube cannelé noir et m'explique.

- Je vais commencer par l'anus, je vais y introduire ce tube conique, je vais l'enduire de lubrifiant. Les cannelures l'empêchent de ressortir. Quand je vous dirai de pousser, vous pousserez comme si vous deviez faire caca, ainsi le tube entre plus facilement. Il permettra demain au médecin d'y faire passer l'endoscope avec la caméra sans que vous ayez des douleurs.

Elle s'assied sur un tabouret à roulettes et place son visage à la hauteur de mon derrière. Puis elle pose une main gantée sur mes fesses et les maintient ouvertes avec les doigts écartés.

- Je vais d'abord vous faire un toucher rectal pour lubrifier votre anus.

Poussez ! Vos intestins sont bien vides et le passage est bien lubrifié. Je vais introduire le tube maintenant, je l'applique déjà sur votre rectum. Vous poussez bien et ne vous contractez pas si c'est douloureux. Si vous retenez la pénétration, cela peut provoquer une déchirure du muscle et vous faire très mal.

Attention ! Poouuusssseeeez !

Je pousse à nouveau et en un instant, je sens le tube forcer mon anus qui se dilate au passage le plus large et se resserre une fois le renflement entré dans mon intestin.

- Très bien Monsieur Georges, il ne bougera pas, je ne vous ai pas fait trop mal ?

- Non, juste un peu pour la partie large, mais c'était supportable.

- Nous allons maintenant également introduire dans votre urètre un tube, plus petit évidemment !

Elle prend ensuite un petit tuyau puis m'applique un spray sur la verge. Le froid m'anesthésie. Elle prend mon sexe dans sa main gantée et fait glisser le petit tube dans l'urètre. Cela me brûle mais après quelques instants cela cesse.

Un bout de tuyau dépasse de ma verge.

- C'est fini, vous avez été très sage monsieur Georges. Vous êtes techniquement prêt pour demain. Je vais vous préparer pour la nuit. Car vous ne pourrez pas vous lever pour aller aux toilettes et vous orifices sont grands ouverts.

Valérie se dirige vers une armoire est revient avec T-shirt blanc et un épais rectangle blanc, on dirait une serviette pliée. Lorsqu'elle déplie le linge, un étrange bruit de plastique arrive à mes oreilles et je constate avec stupéfaction qu'elle va me mettre un change complet pour adulte. Elle glisse la couche sous mes fesses en faisant attention de pas trop toucher au tuyau anal, elle me passe ensuite une crème protectrice sur les fesses et sur le bas-ventre.

Elle prend délicatement ma verge et l'oriente vers le bas de la couche. Elle rabat ensuite le lange sur le ventre et fixe les scotchs. Je n'ai pas eu le temps de réagir que je me retrouve langé comme un bébé, il est vrai qu'avec mes tuyaux dans l'anus et le sexe, je ne peux rien retenir et je salirai sans autre mes vêtements et mon lit. Elle reprend la culotte et les collants posés sur la table de consultation,

- Monsieur Georges, enlevez vos pieds des étiers et asseyez-vous maintenant sur la table de consultation. Asseyez-vous lentement à cause de votre derrière, si vous êtes trop brusque, vous aurez mal.

Je mets pied à terre et fait mes premiers pas avec ma couche sur les fesses.

J'ai un peu de peine à marcher à cause de l'épaisseur du lange entre les jambes.

Je pose mon derrière délicatement sur la table de consultation et j'attends, que Valérie passe mes pieds dans la culotte, elle la remonte jusqu'aux cuisses. Elle fait de même avec les collants. Elle entreprend ensuite de m'enlever la chemise d'hôpital. Elle me demande de passer la tête et les bras dans le T-shirt qu'elle a préparé. Elle le déroule ensuite sur mon thorax puis remet la chemise d'hôpital.

- Je vais avoir trop chaud avec la chemise et un t-shirt, le t-shirt suffit.

- Ce n'est pas un t-shirt c'est un body, pour que vous n'enleviez par votre lange durant la nuit et il le tient également bien en place. Je peux vous laisser sans la chemise si vous préférez. Dit-elle avec un petit sourire.

- Je préfère.

- Mettez-vous debout et écartez un peu vos jambes, que je finisse de vous habiller.

Je me lève, Valérie remonte d'abord la culotte sur le change complet, en faisant un bruit de plastique froissé, et à pour effet de comprimer la couche. Elle croche ensuite les pressions de l'entrejambe du body qui lui maintient ma protection bien près du corps. Elle finit par les collants.

- Voilà, c'est parfait, maintenant tout est prêt, je vais pouvoir vous ramener à votre chambre Monsieur Georges. Asseyez-vous dans le fauteuil, on y va !

- Pas comme ça, répliquai-je sur le champ - Comment pas comme ça ?

- Et bien en collant, body et langé.

- Mais oui comme ça, je vous avais proposé la chemise, vous ne l'avez pas voulue. Ne faites pas l'enfant. Vous n'êtes pas le premier patient de la clinique que l'on déplace dans cette tenue.

Je pose mon cul sur le fauteuil roulant, la mort dans l'âme et honteux. Je n'arrive pas à serrer les jambes et tout le monde verra que sous mes collants et mon body je porte des langes, comme un bébé, à qui je ressemble si ce n'est par la taille, du moins par l'habillement. Nous sortons de la salle et Valérie me pousse à travers les couloirs jusqu'à l'ascenseur. Nous n'avons croisé personne.

La porte de l'ascenseur s'ouvre sur trois infirmières qui demandent à Valérie à quel étage nous montons.

- Nous allons au premier, j'ai préparé Monsieur Georges pour son examen gastro- urologique de demain.

Et en me désignant du regard, une des infirmières demande :

- Il n'y a pas eu de problème ?

- Non, il y longtemps que je n'ai pas eu de patient aussi agréable, même quand je lui ai mis ses couches, il n'a pas bronché.

Je sentais la honte m'envahir et je sentais leurs regards sur mon entrejambe rembourré.

- L'autre jour, j'en ai eu un qui ne voulait pas mettre les collants et bien il a fait une thrombose, renchérit une deuxième.

- Moi, le mien, il n'avait pas voulu de langes. Il y en avait plein le lit quand je suis venue le chercher le matin pour l'examen, la culotte d'incontinence n'a pas suffi. Je ne t'explique pas la honte qu'il a eue, le cul dans sa m... On a dû reporter l'examen au lendemain et il a demandé à avoir une couche-culotte de lui-même.

- Ne soyez pas inquiet Monsieur Georges, poursuit la troisième avec un regard rassurant. Pour nous c'est un acte médical que nous avons pratiqué, nous ne portons pas de jugement sur votre situation, qui je le comprends aisément peut vous mettre mal à l'aise.

Nous arrivons, dit Valérie après une secousse de l'ascenseur.

- Au revoir Monsieur Georges et bon courage, reprirent en cœur les trois filles.

- Au revoir Mesdames, répondis-je un peu moins tendu.

Nous arrivons bientôt à la chambre après avoir croisé d'autres personnes, mais j'étais moins mal à l'aise. Valérie ouvre le lit et y glisse une grande alèse absorbante pour le protéger. Elle m'invite à me coucher. Je m'installe dans le lit, je suis couché sur le dos, les jambes légèrement écartée. Elle tire le duvet sur mes jambes juste pour cacher les couches.

Voilà, je vous retrouve demain Monsieur Georges, je vous souhaite une bonne nuit. Vous ne pouvez rien manger, mais boire ne pose pas de problème. Vous aimeriez du thé, préférez une tasse ou peut-être un biberon.

Je crois que le biberon serait mieux, j'éviterai ainsi de renverser le thé dans le lit. Ai-je répond sans réfléchir.

Je demanderai à la biberonnerie de vous en apporter trois, cela vous fera un litre environ pour la nuit, cela devrait suffire. Mais vous ferez pipi dans vos couches.

Ce n'est pas grave, elles sont faites pour ça, n'est-ce pas ?

Oui effectivement, bonne nuit Monsieur Georges !

Bonne nuit Valérie, merci.

Valérie quitte la chambre, je reste seul et pensif, mon regard fixé au plafond.

J'entends frapper à la porte et une demoiselle entre.

- Bonjour Monsieur Georges, je suis Monique, aide-soignante, je vous apporte le thé pour la nuit. Valérie m'a dit que trois biberons devraient suffire. Voulez-vous à boire maintenant ?

- Oui, j'ai la bouche sèche.

Monique pose deux biberons sur ma table de chevet et en garde un dans les mains.

Elle ôte le capuchon de protection de la tétine et me le tend.

- Il n'est pas trop chaud. Ne buvez pas trop vite sinon vous aurez le hoquet.

Je prends la bouteille et mets la tétine dans ma bouche et commence à téter. Au bout de quelques instants la tétine est toute plate et le thé ne coule plus.

Monique qui assiste à la scène me le reprend délicatement, desserre la bague de la tétine et me le redonne. J'aspire le thé qui, maintenant coule régulièrement dans ma bouche et des petites bulles d'air remplissent le biberon. Monique reste à côté de moi un instant puis s'en va.

- Je vois que vous avez vite compris comment boire au biberon. Je vous laisse et si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous sonnez, d'accord ?

Je fais signe que oui de la tête et je continue à téter mon biberon. Après quelques minutes, il est vide et je le repose sur la table de chevet derrière les deux encore pleins. Je m'endors finalement. Durant la nuit, je me suis réveillé pour boire et au matin, les trois biberons sont vides.

On frappe à la porte et ce sont Valérie et Monique qui entrent.

- Bonjour monsieur Georges, avez-vous bien dormi ? demande Valérie. Je vois que vous avez eu soif cette nuit vos trois biberons sont vides. Voyons les dégâts, ajoute-t-elle - Les dégâts ?

- Oui, vos couches sont sûrement trempées.

- Mais je n'ai pas eu besoin de faire pipi.

- Vous croyez ça, Monsieur Georges, le tube qui sort de votre pénis n'est pas fermé et il est directement dans votre vessie alors dès qu'elle est un peu pleine, elle se vide dans votre couche-culotte. Passez votre main entre vos jambes et sentez comme elle est épaisse, me dit-elle tout en rabattant le duvet au pied du lit.

Je pose ma main sur mon entrejambe et je sens effectivement que la couche est beaucoup plus gonflée qu'hier soir.

- Pliez vos jambes et posez vos pieds à plat dans le lit et levez votre derrière. Monique passe ses mains à la ceinture du collant et le descend sur les pieds. Elle décroche ensuite le body et me retire également la culotte. Elle défait ensuite les attaches du lange et l'ouvre.

- Eh bien, la couche est pleine dit-elle en la retirant de dessous mes fesses et la roulant en boule avant de la jeter dans la poubelle.

- Je n'avais rien senti, j'ai cru que j'étais resté sec.

- C'est normal, la couche absorbe le pipi et le voile empêche la sensation de mouillé. Vous imaginez l'inondation si on ne vous avait pas mis de langes pour la nuit.

Je sens un courant froid sur mon derrière humide. Valérie me nettoie avec des lingettes humides parfumées et désinfectantes. Elle contrôle le tube anal qui est bien en place et l'urétral aussi. Monique lui tend une couche anatomique qui ne sera maintenue que par la culotte.

- C'est pour l'examen le change complet prend plus de temps pour être mis et enlevé.

En quelques minutes, je suis de nouveau emmailloté et habillé. Valérie me demande de m'installer dans le fauteuil roulant et nous partons vers la salle d'examen. Une fois dans la pièce, Je dois m'assoir sur la chaise. Valérie m'enlève les collants, dégrafe le body et le remonte sur le ventre. Elle me laisse la culotte avec la couche pour le moment.

- En attendant le médecin, dit-elle.

Elle prépare ensuite l'appareil à endoscope, elle l'approche de la chaise, défait des embouts stérilisés. Le médecin entre dans la pièce.

- Bonjour monsieur Georges, comment allez-vous ? vous avez passé une bonne nuit ? et sans attendre ma réponse, Mademoiselle Valérie, enlevez la culotte et la couche, je vais pratiquer mon examen.

Le médecin m'explique qu'il va commencer par l'anus et il va remonter le gros intestin avec son endoscope et voir dans quel état il est. Je sens un tube pénétrer mes entrailles quelques fois je sens des points douloureux. Au bout de quelques minutes, il me dit que tout est en ordre qu'il n'y pas de pathologie, juste un peu d'irritation. Il passe ensuite à la verge avec un endoscope plus fin. Là non plus, pas de problème visible.

- Monsieur Georges, je pense que vous êtes stressé et que vos problèmes viennent de là. Rentrez chez vous et reposez vous. Vous revenez dans une dizaine de jours si les symptômes sont toujours présents. On refera un contrôle. Mademoiselle Valérie, vous lui préparez une couche et lui donnez une bouteille de liquide laxatif pour le prochain examen.

- Bien docteur, je lui enlève les deux tubes ?

- Oui, oui, au besoin, on les remettra à son retour, vu qu'il n'y a pas eu de difficulté pour les mettre hier. Au revoir Monsieur Georges, je vous revois dans dix jours et je vous laisse entre les mains expertes de Valérie.

- Au revoir docteur.

Valérie remet des gants en latex, met un peu de pommade lubrifiante sur les doigts qu'elle introduit entre mon anus et le tube rectal. Avec l'autre main, elle le retire délicatement. Je sens le tube écarter mon anus à son endroit le plus large. Elle retire également le tube urétral. Mes orifices sont de nouveau libres.

- Monsieur Georges, je vous remets une couche-culotte. Vos sphincters sont tout dilatés et ils laisseront tout passer. Cela durera encore un ou deux jours. Il vous faudra faire des exercices de contraction pour accélérer le rétablissement de leur fonction.

Valérie me met de la crème protectrice sur les fesses et autour de l'anus. Je suis rapidement langé, elle me remet également la culotte, le body et les collants.

- Vous en aurez besoin lorsque vous reviendrez, je vous les laisse pour rentrer chez vous.

Elle me reconduit à ma chambre, le lit est déjà défait et les biberons ne sont plus là.

- Vous pouvez vous rhabiller. Je vais préparer ce dont vous aurez besoin pour la prochaine fois.

Je prends mon pantalon et je dois un peu forcer pour passer le derrière rembourré. J'enfile un sweat par dessus le body. Je suis presque prêt quand Valérie revient avec 2 changes et la bouteille de laxatif.

- Monsieur Georges, je vous donne une couche de réserve pour aujourd'hui ou demain, cela devrait suffire. Vous portez les collants encore deux jours pour éviter le risque de thrombose. La veille de votre retour à la clinique, vous buvez le liquide laxatif pour nettoyer vos intestins. Pour l'entrée à la clinique, vous mettez le deuxième lange, la culotte, et le body. Nous gagnerons du temps. Avez-vous des questions ? Si vous avez un problème, vous appelez sans autre notre clinique.

- Non, tout est clair, je vous remercie. On ne voit pas trop que je porte des couches à travers mon pantalon ?, J'ai l'impression que j'ai un gros derrière et que tout le monde entend le bruit du plastique du change complet.

- Votre pantalon ne vous plaque pas sur les fesses. En y regardant bien on peut distinguer une certaine épaisseur à l'entrejambe, mais celui qui peut le remarquer doit sûrement également porter des langes pour le savoir. Ne vous faites pas de souci. Vous annoncez votre départ au service des admissions, je vous souhaite un bon retour, une bonne journée et à bientôt Monsieur Georges.

Je finis de ranger mes affaires dans mon sac. J'ai une démarche en canard à cause de la couche et chaque pas, j'entends le frottement du plastique. Après quelques temps, je n'y prêtre plus attention et je marche normalement. Je me dirige vers la réception pour annoncer mon départ et demander que l'on appelle un taxi.

J'attends dans le hall et après quelques minutes un taxi arrive. Je m'installe à l'arrière et je garde mon sac à mes côtés. J'ai chaud aux jambes à cause des collants et au derrière à cause de ma couche. Nous partons vers mon domicile. Je sursaute quand je sens que mes fesses sont devenues brûlantes. Je suis en train de faire pipi et le liquide chaud se répand dans le lange et est rapidement absorbé. C'est la première fois que je sens que mon derrière est mouillé par mon pipi. Ma vessie se réveille, mais je ne peux pas encore la contrôler.

Heureusement que je suis bien protégé, le siège de la voiture n'en subira pas les effets et je n'aurai pas à donner des explications embarrassantes au chauffeur. Nous arrivons chez moi, je paie le taxi et rentre dans mon immeuble.

Une fois dans mon appartement je dépose mon sac et comme j'ai chaud, j'enlève le pull et mon pantalon. Je me retrouve dans la même tenue qu'à la clinique, vêtu de mon body de mes collants blancs et le derrière rembourré par une couche. Je prends un verre d'eau et je me rends dans ma chambre à coucher. Je m'étends sur mon lit et je m'endors rapidement. Il est environ 15 heures lorsque je me réveille. Je constate que ma couche est un peu mouillée, je préfère la laisser pour la journée. Je mettrais un nouveau lange pour la nuit. Je profite de mon temps libre pour régler différentes formalités administratives restées en suspens. Je me sens bien ainsi vêtu, je suis détendu. Je me prépare un petit repas et je m'installe devant la télé en sirotant quelques tasses de thé. Je regrette les biberons, c'était bien pratique pour boire couché. Je sens que je fais pipi plusieurs fois dans ma couche.

Il est tard, je vais me préparer pour la nuit. Dans ma salle de bain, j'ôte mes collants, dégrafe et enlève le body. J'enlève la culotte qui recouvre ma couche.

Maintenant, je n'ai plus que la couche-culotte comme seul vêtement et je me regarde dans la glace. Je ne trouve pas trop incongrue cette situation. Je détache les attaches du lange qui tombe lourdement sur le carrelage. Je vois pour la première fois mon pubis épilé. J'ai une impression de nudité encore plus grande. Je ramasse la couche, la roule en boule, recolle les adhésifs pour bien l'emballer et la jette dans la poubelle. Je prends une bonne douche et me savonne bien surtout entre les jambes. En passant les doigts vers mon anus, je remarque que mon trou n'est pas bien fermé. J'entame une petite exploration rectale qui n'a jamais été aussi aisée grâce à la dilatation de mon rectum. Si je dois faire caca, je ne pourrai rien retenir, je n'ose pas imaginer si j'ai une diarrhée, bonjour les dégâts. Je finis de me laver, je me sèche soigneusement. Je remets en premier le body, dont les pattes pendent entre mes jambes. Je prends une boîte de talc qui me restait. Je n'ai pas de crème protectrice. Une fois dans ma chambre, je déplie le change complet et l'étale sur le lit. Je me couche sur le lange et avant de le rabattre sur mon ventre, je me saupoudre de talc que je répartis dans ma raie des fesses et sur le pubis avec la main. Un doux parfum de bébé plane dans ma chambre. J'ajuste et fixe les adhésifs du change. Je retourne dans la salle de bain pour prendre la culotte et les collants que j'avais laissés là. Le plastique du change fait beaucoup de bruit dans mon appartement silencieux. J'enfile la culotte, referme le body et mets les collants. Je suis prêt pour la nuit. C'est plus agréable et plus facile quand ce sont les infirmières qui vous langent.

Le lendemain je me lève, je n'ai toujours pas besoin de retourner au travail, le médecin m'ayant mis une incapacité pour au moins 15 jours. Je sens que ma couche est mouillée, mais je décide de la garder le plus longtemps possible. Je prépare un petit déjeuner avec des céréales et du lait. Je me promène dans mon appartement avec mon derrière rembourré et ma couche mouillée. Pour le moment je n'ai pas de fuite. Quand je m'assieds je sens le liquide se répartir dans le matelas absorbant. Je m'installe sur le canapé avec un livre. En fin de matinée, je sens que, mes intestins ont repris leur activité et j'ai besoin de faire la grosse commission. Je me redresse pour aller aux toilettes et tout d'un coup, je sens une masse chaude s'étaler entre mes fesses et la couche. J'ai fait caca sans pouvoir me retenir. La masse chaude et molle colle au derrière. Aucune odeur ne sort de mes langes. Je me recouche et poursuis ma lecture. Je m'endors comme un bébé bien heureux dans ses pampers.

Quand je me réveille en début d'après-midi, ma couche est pleine. Je vais me changer et me laver dans la salle de bain. Le change est lourd entre mes jambes et le body le maintient bien en place. Il n'y a pas de fuite. Je me déshabille, enlève le change, mais avant de le jeter, je nettoie le plus de caca avec le lange. Je le roule et il va rejoindre l'autre dans la poubelle. Je vais sous la douche, un liquide brun s'écoule entre les jambes. Je me sèche et je réfléchis, nu devant la glace. Il me reste une couche que je dois mettre pour retourner à la clinique. Je n'arrive pas à me retenir de faire pipi ou caca. Si je ne me protège pas, mes vêtements seront sales.

Je décide donc d'utiliser la dernière couche-culotte que j'ai reçue. Je me lange, remet body et collants, puis je passe un pantalon de jogging et un pull.

J'enfile ensuite une veste et me rend ainsi langé à la pharmacie du quartier.

Une fois dans l'officine, une vendeuse me demande ce dont j'aurai besoin.

- J'ai subi un examen recto-urétral à la Clinique des Tilleuls, ils m'ont donné des protections, mais ce n'était pas suffisant et je n'en ai plus.

- Quelle sorte de couches avez-vous eues ?

- Je ne sais pas - Vous en portez une actuellement n'est-pas ? Venez dans l'arrière boutique, je pourrai regarder et vous dire ce que vous avez besoin.

J'accompagne la vendeuse à l'arrière du magasin, elle me demande :

- Svp, Monsieur baissez votre pantalon !

Elle s'agenouille devant moi et dit d'un ton doux :

- Permettez que je regarde, je vais descendre vos collants et ouvrir le body et enlever la culotte, je ne peux pas vous aider tant que votre lange est caché.

C'est une couche épaisse pour la nuit que vous avez, l'indice d'absorption indique huit gouttes et la taille M. Je ne connais pas cette marque, mais nous avons quelque chose d'équivalent. Je vous rhabille, ne bougez pas.

Elle remonte la culotte qu'elle remet bien en place sur la couche, en faisant attention que le lange ne dépasse pas des ouvertures des jambes, elle agrafe ensuite le body puis ajuste les collants blancs. Avant de finir avec le pantalon, elle me donne une petite tape sur mes fesses rembourrées.

- Pardon Monsieur, je ne voulais pas, j'ai tellement l'habitude de faire la même chose quand je m'occupe de mon petit neveu de trois ans.

- Ce n'est rien, j'ai bien l'impression que je ressemble à un bébé depuis quelque temps. Comment vous appelez-vous ?

- Mon nom est Sandra. Avez-vous besoin de beaucoup de couches, quand retournez- vous à la clinique ?

- Dans dix jours, mais je ne crois pas que j'en aurai besoin pendant tout ce temps. Mes sphincters vont se contracter à nouveau.

- Je peux bien vous donner des échantillons, mais si vos problèmes continuent, vous serez obligé de revenir et ce n'est peut être pas moi qui vous servirai.

Vous devrez raconter votre histoire à un de mes collègues et il y aura probablement des clients qui entendront tout. D'ailleurs le lange que vous portez est déjà bien mouillé, il faudra vous changer une fois chez vous.

- Bien, je vous fais confiance.

- Je vous donne un paquet de vingt couches jour, taille M. Elles ont une bonne absorption et ne sont pas très épaisses. Vous pouvez les porter sous un pantalon en toute discrétion, elles n'ont pas de plastique et ne font pas de bruit quand vous marchez. Un autre de dix couches nuit, taille L, elles sont très absorbantes, mais un peu épaisses, pour dormir, sous un pyjama cela ne dérange pas. Je vous recommande de prendre deux culottes en plastique pour recouvrir le tout, une fermée et une ouvrante à pression. Il vous faut deux bodys car ils évitent que les couches ne "pendent" entre vos jambes. Je vous prépare vos affaires et je reviens.

Je suis perplexe, je jette un œil autour de moi et je vois sur les rayons différents emballages de couches-culottes, de langes, de culottes en plastique pour adultes.

- Je ne suis pas le seul à avoir des problèmes ?

- Bien sûr que non, vous seriez surpris de savoir le nombre de gens qui portent des couches par nécessité ou même certains, j'en suis sûre par plaisir. Voilà c'est prêt, le paquet blanc c'est pour le jour et le bleu, le plus gros, les couches de nuit. Qu'avez-vous bu la nuit lors de votre séjour à la clinique ?

- Du thé en bouteille.

- Vous voulez dire en biberon ?

- Euh, oui répondis-je un peu honteux.

- Je sais qu'ils donnent parfois des biberons à certains patients. Tenez, je vous donne ce biberon avec sa tétine, cela vous rappellera des souvenirs.

- Merci, il me faut de la crème pour le derrière.

Je paie mes courses et rentre à la maison avec mes achats. Je vais dans ma chambre et je déballe mes emplettes. J'ouvre le petit paquet de couches de jour et les range dans l'armoire. Pendant que j'ouvre le deuxième, celui des couches épaisses pour la nuit, je sens à nouveau que je fais caca, peu après, un chaud pipi s'écoule au fond du lange. Je place les couches de nuit sur l'étagère et range les body et les culottes en plastique à côté. Je ne veux pas me changer avant mon repas du soir, mais je prends une couche épaisse, la culotte en plastique fermée et un body et je pose le tout sur le lit.

Après un repas léger et avoir bu mon biberon de thé, je n'ai pas pu résister. Je vais me préparer pour la soirée. J'ôte la couche sale, me douche, lance la culotte et le body dans la corbeille à linge, je mets de côté les collants que je dois encore porter demain. Le lange rejoint les 2 autres dans la poubelle qui va bientôt déborder. Ces couches prennent beaucoup de place quand elles ont servi. Je me suis bien séché, je mets une noisette de crème sur les doigts et je l'applique dans les fesses et sur le bas ventre. Sur mon lit, j'ai étalé la couche de nuit. Elle est immense. Je me couche dessus et rabat le pan sur le ventre, je dois écarter les jambes car elle est large à l'entrejambe. Elle remonte haut devant et derrière. J'enfile par dessus la culotte en plastique.

J'ai le derrière tout rond. J'ai un peu de peine à fermer les pressions du body à cause de l'épaisseur du lange. Je passe mes pieds dans mes collants blancs et je me lève, je n'arrive pas à serrer les jambes. J'étends la ceinture des collants pour passer le derrière, les coutures sont tendues, j'ai peur qu'elles ne se déchirent. Ils sont suffisamment élastiques. Je marche les genoux pliés comme un petit vieux.

Cette couche-culotte est tout de même un peu trop épaisse, je pourrai la garder deux jours avant de me changer. Je veux la tester, alors je prends une grande bouteille d'eau et je la bois d'un trait. Je m'installe devant la télé et je mouille plusieurs fois mon lange. Plus tard, je vais me coucher et je prépare une autre bouteille d'eau pour la nuit. Je me mets sur le ventre, les fesses en l'air et peu après je m'endors. Durant la nuit, je remarque que je fais pipi et à chaque fois je bois un peu pour faire travailler ma vessie. Au matin la couche est lourde, mais ne fuit pas.

Je me change et pour la journée je porte une protection plus fine avec la culotte en plastique à pression, qui permet de mettre plus facilement un lange.

Ce scénario se répétera durant les dix jours.

Demain je dois me rendre à la clinique pour la consultation chez mon médecin. Je me rends compte que je ne retiens plus mes sphincters, je me mouille et me souille sans m'en rendre compte. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai mis des protections ou mon problème s'est aggravé. Je sors la bouteille de laxatif et commence à la boire. Peu de temps après je sens mes intestins qui gargouillent et qui se vident dans la couche. Rapidement le lange est saturé par la diarrhée qui a en plus un effet irritant. J'ai les fesses toutes rouges. Durant la journée, je me change au moins 6 fois et je n'oublie pas de mettre la crème de protection.

Je prépare mon sac pour le lendemain. J'y mets les collants, la culotte en plastique ouvrante et deux changes complets, un jour et un nuit, en plus de mes effets normaux. Je vais me coucher, langé comme les autres jours.

Durant la nuit, mes intestins ne se sont plus vidés dans les langes. Il n'y avait que du liquide qui sortait. Je prends la dernière couche de jour, mets la culotte blanche avec le fond en plastique de la clinique et par dessus, le body.

Un pantalon de jogging et un pull pour la tenue extérieure. J'appelle un taxi et départ à la clinique.

Après plusieurs minutes, le taxi me dépose et je me dirige vers les admissions.

- Bonjour madame, j'ai rendez-vous avec le Dr Martin.

- Prenez place, je vais appeler son assistante.

- Bonjour Monsieur Georges.

C'est Valérie qui vient me chercher.

- Bonjour Valérie.

- Comment se sont passés ces dix jours à la maison ? Vos problèmes se sont-ils résolus ? me demande-t-elle avec un grand sourire.

- Non, c'est pire qu'avant, je mouille jour et nuit, je n'arrive plus rien à contrôler.

- Venez, vous expliquerez tout ça au Dr Martin.

Elle m'introduit dans le cabinet du médecin et me demande d'ôter mes chaussures et pantalons et de me coucher sur la table de consultation.

- Je vois que vous avez pris vos précautions, avec le laxatif que vous avez reçu, c'est préférable. Certains patients à qui nous donnons une couche ne la mettent pas et il leur arrive une mauvaise surprise.

- Cela fait dix jours que j'ai cette mauvaise surprise !

- Le médecin va vous ausculter. Je vais défaire votre body et ouvrir le lange.

Le body est rapidement dégrafé, je soulève mes fesses pour que Valérie puisse descendre la culotte.

- Vous n'en aurez plus besoin, dit-elle en soulevant le couvercle d'une corbeille à linge.

Elle détache les fixations de la couche-culotte et l'étale sur la table de consultation.

- Vos poils ont un peu repoussé, cela ne vous démange pas trop ?

- Non, je n'ai rien remarqué de particulier.

- Vous n'avez fait qu'un petit pipi, je vais juste vous passer une lingette nettoyante sur les fesses et sur votre zizi.

Je suis là à attendre le médecin, couché sur le dos, les jambes écartée, les fesses sur une couche-culotte et mon sexe nu exposé au regard de Valérie. Une porte s'ouvre, le Dr Martin entre.

- Bonjour Monsieur Georges. Comment allez-vous ?

- Je ne vais pas trop mal, mais je n'arrive plus à me retenir, j'ai dû acheter des couches supplémentaires et pas une fois je n'ai pu rester propre plus de 3 heures à suivre.

Il enfile des gants en caoutchouc et me demande de remonter les jambes pour lui permettre de voir mon anus. Il pousse un doigt dans mon rectum et le ressort, puis je sens qu'il recommence l'opération avec deux doigts. Ils pénètrent avec facilité dans mon derrière.

- Contractez-vous svp, Monsieur Georges.

Je serre les fesses pendant qu'il appuie maintenant sur la vessie. Je sens que je fais pipi. L'urine coule entre mes fesses, sur la main du docteur et fini dans le lange.

- Je vois, quand on vous demande de vous contracter, vos muscles sont toniques.

Vous souffrez d'une paresse due au stress. Je connais un moyen de vous soigner.

- Vous allez devoir m'opérer ?

- Asseyez-vous je vais vous expliquer. Non, ce n'est pas nécessaire, la méthode est un peu plus lente, mais elle donne néanmoins dans certains cas de bon résultats. Il vous faut vous reposer et vous détendre. Etes-vous disponible ces cinq prochaines semaines ?

- J'avais prévu des vacances et mon employeur ne m'attend pas.

- Nous allons vous garder pendant un mois. Cela ce passe ici dans une aile non médicalisée de la clinique. C'est le bâtiment que vous voyez au fond du parc. Je vais vous confier à mon confrère qui applique la méthode de régression-anti- stress.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Vous vous laissez vivre, on vous chouchoute et vous soigne comme si vous étiez un petit bébé, puis au fur et à mesure des semaines vous grandissez, jusqu'à être un adulte.

- Je ne veux pas être traité comme un bébé, j'ai bientôt quarante ans !

- Monsieur Georges, votre attitude me confirme dans mon diagnostic et mon choix.

Lors de votre précédent séjour chez nous, lorsque Valérie vous a demandé si vous vouliez une tasse ou un biberon de thé qu'avez-vous choisi ?

- Le biberon.

- Vous avez bu les trois que Monique vous avait apportés. Lorsque Valérie vous dit qu'en buvant le thé vous auriez besoin de faire pipi, vous avez répondu que vous aviez un lange qui devait bien servir. Puis à la pharmacie, vous avez acheté des couches supplémentaires, des culottes en plastique, et vous avez accepté le biberon que Sandra vous a proposé. Ce sont là des signes qui ne trompent pas. Vous avez envie de régresser, mais vous ne pouvez pas bien le faire tout seul. Nous avons ici une structure qui vous le permet. Votre caisse maladie prend en charge ce traitement, c'est tellement moins cher qu'une opération.

- Cela marche toujours ?

- Parfois nous devons garder certains patients plus longtemps. Pour certains, nous devons même leur faire revivre une enfance qu'ils n'ont pas eue.

- Comment cela ?

- Nous les traitons comme des garçons si c'est des femmes et des fillettes si ce sont des hommes. Etes-vous prêt Monsieur Georges ?

- Si je dis non ?

- D'ici quelques jours votre incontinence se résorbera, mais votre tension nerveuse qui ne se sera pas réduite créera des problèmes plus généraux que je ne peux pas prévoir.

- Je suis d'accord, que dois-je faire ?

- Je vous laisse entre les mains de Valérie, c'est elle qui vous amènera puis après elle vous confiera au service de pédiatrie-adulte, comme nous l'appelons.

Bon séjour Monsieur Georges.

- Merci docteur.

- Pour votre transfert, vous serez épilé de frais, tout nu, sans lange et vous dormirez, ajouta Valérie.

Valérie me demande d'enlever les vêtements qu'il me reste, soit le pull et le body, je dois rester assis nu sur ma couche et attendre qu'elle revienne. Elle me tend alors un biberon que je dois boire. Le ton change, il devient plus familier, plus enfantin.

- Couches-toi pour boire ta bouteille de chocolat.

- Il est bon le biberon, j'aime bien boire avec.

Elle plie les habits qu'elle range dans mon sac. Elle en sort la culotte en plastique et les couches et elle me les mets sous le nez.

- Tu ne voulais pas être un bébé, et ça c'est pour les grands messieurs. Voyons, voyons ! Tu es un petit menteur. Finis ta bouteille, puis je vais t'enlever les poils qui te restent et ceux qui sont revenus.

Valérie, après avoir mis des gants, presse sur un tube de pommade. Elle applique la crème là où elle me les avait déjà enlevé lors de mon premier séjour. Mais en plus, sous les aisselles, sur le thorax et le ventre. Elle laisse agir, ce qui me donne le temps de finir mon biberon.

Elle me prend la bouteille et me demande de me lever et de la suivre sous la douche. Je lui prends la main qu'elle me tend et la suit comme un petit enfant que je vais redevenir. Ma régression est en cours. Sous la douche, elle me frotte les zones à épiler avec le gant de toilette et elle s'attarde un peu entre mes jambes. Cette caresse me réconforte et me donne confiance. Elle me sèche, puis me reprend par la main et me conduit toujours nu dans la pièce attenante à la salle de consultation. Il y a un lit blanc à barreaux. C'est une couchette de bébé, mais en taille adulte. Il est recouvert d'un drap rose, le duvet a un enfourrage avec des motifs enfantins et autour de la tête du lit, il y a une protection rembourrée avec les mêmes dessins.

- C'est ton lit pour les prochaines semaines, petit Georges dit-elle en ouvrant les barreaux.

- Je n'ai pas de langes, si je fais pipi il sera tout mouillé.

- Sous le drap il y a une alèse de protection, tu la sentiras bien quand tu seras couché, elle est gaufrée, pleine de petites bulles. Tu dois arriver tout nu là-bas. Couche-toi maintenant, dit-elle en me couvrant du duvet. On s'occupera bien de toi, tu y trouveras Sandra. Elle s'occupe très bien des bébés.

- Je sais, elle m'a dit qu'elle s'occupait de son petit neveu de trois ans.

Soudain je compris que le petit neveu n'était autre que des pensionnaires du service de pédiatrie adulte.

- Elle n'a pas de neveu n'est-ce pas. Elle lange les grands bébés comme moi.

C'est pour ça qu'elle m'a fait un grand sourire après la tape sur les fesses.

Elle savait déjà que je serai son prochain "petit neveu".

- Tu as tout compris petit Georges, dors maintenant, je vais remonter les barreaux. Je vais t'amener pour ton séjour. Quand tu te réveilleras, tu seras le bébé de Sandra.

Mes paupières deviennent lourdes et je m'endors vers de doux rêves de bébé.

Comments

lafont Il ya 8 ans  
Naveaux Il ya 8 ans  
yopa1989 Il ya 9 ans  
bbtyty Il ya 10 ans