Birth


Vues: 22309 Created: 2008.09.20 Mis à jour: 2008.09.20

Régression d'une gothique

Régression d'une gothique

Chapitre 1

A cet instant, je me demande comment je me suis retrouvé dans cette situation.

Me voilà moi, jeune fille de 18 ans, en train de jouer avec ma petite sœur ainsi que mon cousin, tous deux âgés de 4 ans. Moi-même, censée être majeure, je suis affublée d'une couche-culotte, alors qu'eux ont déjà atteint l'âge de propreté.

Beaucoup de questions se bousculent sans que je sache y répondre. Par exemple, pourquoi de jour en jour ai-je l'impression de ne plus savoir ce que je dis, pourquoi je n'arrive plus à contrôler ma vessie, pourquoi je perds le sens de l'équilibre, pourquoi maman et mes soeurs me donnent l'impression d'être un enfant, pire, un bébé...

Cela se passa, si je me souviens bien, peu de temps avant mon dix-huitième anniversaire. Je vivais avec mes trois sœurs et ma mère. Mon père était parti une nuit sans laisser de traces ni de raison, peu après la naissance de ma dernière sœur. J'en conclus qu'il voulait un garçon que ma mère ne pouvait lui donner, bien que je me sois fait longtemps punir pour avoir dit cela, car même que son mari l'ait quittée, « l'amour de sa vie », elle ne supportait pas absolument pas que l'on dise du mal de lui.

Aujourd'hui, c'était la fin de l'école. Je rentrais directement à la maison, une belle bâtisse composée d'une vaste superficie de pelouse et un potager. Ce jour-là, il pleuvait, me contraignant à courir afin de limiter le risque que j'attrape froid.

Fort heureusement, je n'habitais pas loin de mon lycée. Plus vite qu'il ne faut de temps pour le dire, j'arrivais devant chez moi. Je rentrais à l'intérieur pour filer directement dans ma chambre. Je croisais ma mère qui me demanda si ma journée s'était bien passée. L'ignorant, je poursuivis mon chemin. En montant les escaliers, j'entendis un soupir, sûrement celui de ma mère. Je n'y prêtai guère attention et je poursuivis mon chemin. Arrivée devant ma chambre, je ne puis ne pas entendre le boucan que faisaient mes deux sœurs, soeurs jumelles devrais-je dire.

Finalement, me contentant de les ignorer, je rentrais dans ma chambre afin de pouvoir m'affaler sur mon lit.

Quelques minutes passèrent, je me levai pour regardai autour de moi. On ne pouvait pas qualifier ma chambre de celle d'une adolescente normale ; papier-peint noir parsemé d'une dizaine de posters représentant des groupes de métal et d'autres images pouvant être qualifiées de glauques. Je ne pouvais expliquer cette passion, cela a démarré peu de temps après le départ de mon père. Mes goûts se voyaient rien que par mes vêtements. Habituée aux pantalons et débardeur noirs, parsemée de quelques pièces de métal avec mes piercings, l'un à l'arcade, un autre dans le nez, ainsi que deux aux oreilles. Je n'aime pas les « modes », même si on peut considérer le gothique comme un style.

Mon regard se posait sur une table de dessin, au coin de la pièce, décorée avec plusieurs dessins aux alentours. Le dessin, seule matière où je me considérais comme douée. Je me dirigeai vers la table d'un pas lent, la pluie m'avait donné de l'inspiration : une ville morte sous la pluie. Rien de bien original, mais cela pouvait être un bon exercice.

Une heure passa, mon dessin avait bien avancé. Cependant je ne pu continuer, j'entendis ma mère qui m'appelait pour le repas. Soufflant, je descendis l'escalier en bois, puis je rentrai dans la cuisine. Mes sœurs étaient déjà étaient occupées à s'amuser entres elles. Je pris place sans dire un mot, ma mère arriva et posa le plat sur la table. Je commençais à manger la tête dans mon assiette, dans un état de mutisme, comme à chaque repas, ma famille était habituée. Je leur jetais des regards de temps à autre, ils riaient et se racontaient leur journées respectives, quoi de plus inutile ?

Le dessert arriva, je me levais pour y aller ME chercher quelque chose. Quand je me suis remise à ma place, je remarquai que ma mère me regardait. Elle donnait l'impression d'avoir peur, je lui demandai d'un air froid :

- Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Après avoir hésité un moment, elle me répondit d'un air craintif :

- Tu sais que dans pas longtemps c'est ton anniversaire. Je voulais savoir si tu voulais faire quelque chose avec tes copines...

Avant même d'attendre ma réponse, une des jumelles répondit :

- Mais maman, tu sais qu'elle n'a pas de copines et encore moins de copains.

- Si elle avait encore une vie sociale, ça aurait pu. Mais à part à l'école, elle ne voit personne, renchérit l'autre.

Elles pouffaient de rire. Ne réfléchissant pas, je me levai et en tapant sur la table et je criai fort :

- Elles se la ferment les Dupont !

- Emilie, surveille ton langage ! cria tout aussi fort ma mère.

- Mais c'est elles qui ont commencé, pas moi !

- Non, c'est toi, on ne peut jamais parler avec toi sans gueuler. Tu es trop distante avec tes sœurs et moi, c'est quoi, la crise d'adolescente ? J'aurais préféré que tu restes un enfant toute ta vie, tu m'aurais posé moins de problèmes.

Je ne savais pas quoi dire. Ma petite sœur commençait a pleurer, les jumelles essayaient de la consoler, pendant que ma mère me regardait d'un air froid, mais la larme à œil. Ne savant pas quoi faire face à cette situation, je filai dans ma chambre. Arrivée en haut, je hurlai :

- Dis-le carrément que c'est moi, le problème !

Puis je claquai la porte et m'enfermai à clé à l'intérieur. Malgré la distance nous séparant, j'entendis Lucy s'arrêter de pleurer, ainsi que ma mère et mes soeurs parlant a voix basse. Je n'entendis pas un mot, mais je m'en fichais. Je me couchais alors dans mon lit, pris le casque audio pour écouter du métal que j'affectionne. Plus tard dans la soirée, après mille et une pensées, je m'endormis avec en fond Ramstein...

Le jour se leva, ou plutôt s'était levé. Après une bonne nuit j'ouvris les yeux puis jetai un coup d'heure au réveil... "Et merde !" lâchais-je en voyant l'heure affichée : 13h36. La seule question qui me vint à l'esprit est comment ai-je pu dormir aussi longtemps. D'un geste rapide j'enlevai ma couette, puis je me mis debout tout aussi rapidement. Je descendis et me retrouvai dans la cuisine, déserte. « Ou sont ils partis ? » C'est à ce moment que j'entendis la télé dans la salon, mes sœurs regardaient des dessins-animés et se faisaient toutes sortes de chatouilles sur le canapé. Normal, elles n'ont que onze ans, mais bon, qu'est-ce que c'est ridicule... D'une voie endormie je leur demandai :

- Elle est où, la vieille ?

- Parce que tu te soucis d'elle maintenant ? me répondit Charlotte d'un air dédaigneux.

- Elle est partie faire les courses au supermarché et à la pharmacie... répondit sa jumelle d'un ton tout aussi méprisant.

Je fins de ne pas avoir compris, pour éviter encore de se prendre la tête, mais malgré tout je lâchai un « J'aime pas ce pharmacien ». En effet, je le sentais bien trop proche de ma mère, ce soit disant bel étalon noir pouvant sans mal faire oublier l'amour de ma mère ç mon père...

Des restes étaient présents sur la table, sans attendre d'avantage je commençais à manger. Après avoir débarrassé la table, je montais dans la salle de bain afin de prendre une bonne douche. Une vingtaines de minutes plus tard, j'avais fini. Sortant de la douche nue comme un verre, je m'assis sur une chaise puis je commençai à coiffer mes longs cheveux noirs. Je ne suis pas coquette. De mon physique mince, de ma peau d'une blancheur telle qu'on croirait qu'elle n'a jamais vu le soleil, de mes seins tellement peu volumineux qu'on pourrait presque dire que mes sœurs en ont plus, de tout ceci je n'aime que ma longue chevelure.

Ayant fini de me coiffer, je me regardai fiximent à travers la glace. Des cernes entouraient mes yeux verts. Profitant de mon plus simple appareil, je commençai à parcourir mon petit corps tout doux avec mes mains, commençant lentement par ma jeune poitrine encore fraîche. Je descendis la main droite sur mes hanches afin de pouvoir caresser doucement mon endroit intime, imberbe de nature, laissant la main gauche pouvoir titiller mes tétons rose d'envie.

J'accélérai le mouvement, m'introduisant de temps à autre un doigts ou deux dans le vagin. Je commençai à pousser des petits cris d'envie, les mouvements s'effectuaient de plus en plus rapidement afin d'atteindre l'orgasme. A cet instant précis je lâchai entre deux halètements un « Ma... Manon... » Manon, pensais-je, une fille pourtant, la seule personne que j'ai jamais aimé. Tout en léchant mes doigts délicatement et d'une manière sensuelle, je repensais à l'après midi que j'avais passé avec elle... Une belle blonde aux yeux bleus et à forte poitrine, pouvant être qualifiée de bimbo. Elle n'était pas comme moi, très intelligente et cultivée. C'était pourtant avec moi, le jour de mes 17 ans, qu'elle passa toute la journée. Ce fut la journée la plus merveilleuse de toute ma vie, je pus enfin goûter à la joie. En fin de soirée, elle m'accorda même un bisou sur le front. Depuis ce jour je n'ai cessé de l'aimer, encore et même dans cet état.

Même si le lendemain elle m'ignora presque comme si rien ne s'était passé.

L'année suivante elle était dans ma classe, joie que j'avais eu si ce n'est de voir les nombreux petits copains qu'elle a eu, que se soit leurs origine ethnique, social où culturelle et surtout de voir leurs sales mains se poser sur son doux visage...

L'après-midi se passa le plus normalement possible, personne n'aurais pu prévoir la suite des évenments.

En fin de soirée, j'entendis la voiture de ma mère arriver. Son retard me fit avoir quelques soupçons quant à la façon dont elle s'était occupée pendant son temps libre, et surtout avec qui...

Vint l'heure du dîner. J'eu quelques aprioris quant à celui-ci, mais il se passa comme les autres. Même si je voyais cependant les quelques sourires que s'échangeaient les membres de ma famille, je n'y prêtais pas plus attention. Si j'avais su...

A la fin du dîner, je repris les bonnes vieilles habitudes bouleversées hier. Je pris une bouteille d'eau que je place tous les matins dans le frigo afin de pourvoir rester dans ma chambre toute la soirée. Quand j'ouvris le frigo j'entendis des pouffements derrière moi. C'était certain, mes sœurs se moquaient de moi, mais elles furent coupées par ma mère qui leur dit d'aller se mettre en pyjama.

« Tssss » je lâchais, pour enfin m'engouffrer dans ma chambre afin de finir ce dessin commencé la veille.

Après plusieurs minutes de traçage, la soif se fit sentir, je bus la bouteille prévue à cet effet. Bizarrement, elle n'avait pas le même goût que d'habitude.

N'y prêtant pas attention je continuais ma tache. Aux alentours de minuit ma bouteille était pratiquement vide, je l'a terminai d'une traite puis me préparai à tracer les derniers traits manquant. C'était la chose la plus facile du monde, pourtant j' n'y arrivais pas. Je bloquais devant ma feuille, je n'arrivais plus à réfléchir convenablement, je n'arrivais plus à savoir où je devais tracer.

J'étais paniquée, j'en avais la larme à l'œil, moi qui n'avait pas pleuré depuis le départ de papa. Je n'arrivais même plus à décider d'aller me coucher, ce qui aurait été logique. Après plusieurs minutes d'intenses réflexions, je me dirigeais vers mon lit en titubant. « Que ce qui m'arrive ? » me demandai-je. Je me couchai et sombra instantanément dans un sommeil profond.

Chapitre 2

Un bruit agressif se fit entendre à ma porte. Ma sœur tambourinait pour que je me réveille. Mon petit problème de la veille semblait s'être résolu, j'arrivais à réfléchir comme à mon habitude.

Je me levais comme d'habitude en enlevant la couette. C'est là que tout a commencé, la couette était plus lourde qu'à l'accoutumée. Je mis pied à terre pour examiner cette anomalie de plus près, puis je constatai avec stupeur qu'elle était mouillée...

Un flot de questions se déversait dans ma tête, je paniquais. Comment? Pourquoi? Quand? Contrairement à ce que je pouvais penser il y a 2 minutes, je n'arrivais plus à contrôler mes pensées tout était floue.

Il y a une seule chose dont je suis sure, ce liquide présent mon lit était de l'urine, et ne voulant pas sombrer dans une paranoïa trop excessive j'en conclus qu'elle m'appartenait.

Alors, t'ouvres ?!

La pression exercée par ma sœur au seuil de la porte ne fit qu'amplifié ma panique, je mettais ma couette sur le lit, je l'enlevais, je la remettais, chaque action que j'effectuais étais vide de sens, pour la première fois depuis longtemps, je n'avais absolument aucune idée de ce que je fessais. Sans même me rendre compte, mon jean gardé de la veille était tombé sur le sol, dû a l'urine, celui ci avait gagner quelques kilos.

Pour.... pourquoi faire? Dégage de là !

Ceci fut les seuls mot que j'arrivais à peine à articuler.

Bah, pour la lessive. Maman l'a dit hier au repas, qu'elle allait faire une grande lessive aujourd'hui, tout doit y passer … et même les draps !

Voilà, comment en quelques mots on peux passer du « Légère panique » à « C'est la fin du monde ». Je n'arrivais pas à y croire, dans tout se torrent d'absurdités qu'elles se racontaient, comment pouvaient parler d'un sujet aussi important.. et comment cela m'avais échappée ?

Les appels se faisaient de plus en plus important, je ne pouvais y échapper, j'étais parfaitement coincée. Résignée, je me dirigeai vers la porte, ce n'ai qu'au moment ou je posis ma main sur la clé, me vint une idée :

Laisse moi, je préfère rester au lit encore un petit peu longtemps, occupez vous du votre de linge, vous avez bien assez de travail pour vous distraire du mien.

Voilà, ceci aurait dû me laisser le temps de faire ce que j'avais à faire... C'est à dire, de reprendre la bonne vieille habitude de ma jeunesse, placer une lampe chaude sur mes draps afin de les sécher le plus rapidement possible pour ne pas me faire gronder pas mes parents.

La situation était la même, mais pas l'enjeu. En effet je ne pouvais accepter ceci ; mes sœurs se moquant de cette... faiblesse, ainsi que ma mère me prenant de haut toute en me disant « C'est pas grave, ca arrive à tout le monde » Je n'y supporterais pas.

Je fus bloqué dans mes pensées quand j'entendis l'autre jumelle, criait toute aussi fort :

Alors on attendra que tu sortes pour faire pipi !

En une phrase elle m'avait anéanti, je me laissais tomber à même le sol, assise sur le moquette de ma chambre les larmes commençaient à monter. Je trouvais cela ridicule. En plus d''avoir fais pipi dans mon lit comme une gamine me voilà en train d'agir tel qu'elle.

C'en était trop, je craquais. Je me levais, me dirigeais vers ma porte, l'ouvris d'un geste brusque et sans faire attention à que que ce soit, je courus vers la salle de bain, mon visage baigné de larmes.

Par chance elle était inoccupée, je m'enfermais a l'intérieur et sans retirer les habits, j'allais sous la douche afin d'enlever toute la « souillure » présente sur mon corps.

Des secondes, des minutes passèrent ca aurait très bien pu être des jours je ne m'en serais pas aperçu, je restais sous le flot d'eau inerte et sans pensées. Je savais que ma famille avait découvert cet incident, c'est pour cela que je restais là. Je ne voulais pas les affronter, j'aurais voulu que cette douche ne ce termine jamais.

Mais après quelques instants l'eau s'arrêta de couler. Pendant un instant je fixais le pommeau de douche, j'étais vide. Je sortais enfin de la douche, mon jean mouillé a foison plus lourd de 10 fois son poids d'origine cela me pesait sur mes hanches. Mon T-shirt trempé laissait entrevoir mes formes.

Je me tournai vers le miroir, je fus tout simplement dégoutée de ma propre vision.

D'un geste purement automatique, je déverrouilla la serrure, à peine ceci fait, j'entendis la porte s'ouvrir d'un coup, ainsi que ma mère en débouler :

, Pourquoi tu es restée aussi longtemps sous la douche, hein? Tu sais que ce n'est pas gratuit l'eau.

Sans me laisser la moindre possibilité de réponse elle enchaina.

J'ai même du couper l'eau pour te faire sortir. Tu es folle où quoi?

Ma mère s'aperçut très vite, que je n'étais pas dans mon état normal. En effet au lieu, de rouspéter comme l'accoutumée, je ne fis que pleurer les mains devant les yeux tel une gamine pris en faute.

C'est parce que tu as eu un petit problème cette nuit, ne t'en fais pas cela arrive tout le monde. Allez enleve moi ces vêtements, essuies toi, et va te changer, tu va attraper un rhume comme cela.

Voilà les seuls mots que je ne voulais pas entendre, elle les avais très clairement dis. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, et pour une fois depuis fort longtemps. J'obéis à ma mère, s'en râler. J'enlevais mes vêtements pour la lui donner, après m'être essuyer. Je me rendis enfin compte que j'étais complètement nue devant ma propre mère, sans oublier de rougir de honte, je me dirigeai sans tarder dans ma chambre afin de trouver des habits propre. Sans avoir bien sur croiser mes deux sœurs, et avoir essuyer un petit commentaire qui me fit passer du rouge rosée au rouge tomate « Alors, bébé a salis ses vêtements ?» Si la honte pouvait tuer, elle m'aurait achever depuis bien longtemps.

La journée se passa relativement bien en vu des circonstances. Ma mère avait changé mes draps, et mes sœurs étrangement ne fessaient références qu'une seule fois l'incident du matin. Quant à moi, je restais bienveillant comparé aux autres jours., afin d'éviter de renversement de vapeur.

Ce n'est que le soir venu que cela bouscula légèrement mes habitudes. J'assistai au film du soir avec ma famille, quand ma mère m'envoya mettre mon pyjama, je restais surprise mais je pus enfin dire :

Mais maman, il n'est que 21 heure, et puis les jumelles sont encore habillées.

Peut être, mais je n'ai pas envie que tu oublis de le mettre avant de te coucher, et que tu nous refasses comme cette nuit, me répondit elle d'un ton sec mais surpris que je l'appelle pour une fois maman.

Oui, maman n'a pas envie de nettoyer encore les habits de bébé, hurlaient les jumelles en chœur.

Rouge de honte, je m'exécutais sans une réponse. Ce qui surpris ma mère, et amusa mes sœurs.

La suite du film se passa bien meilleur que je n'aurais penser, ma mère nous emmena un bol de thé à chacune, que je bus sans reste. A la fin du film, exténuée comme la veille j'allais directement me coucher, et même si mes sœurs veilleraient plus tard que moi. Ça n'avait plus d'importance. Je rentrais dans mon lit, je n'eus même pas le temps de fermer ma porte, ou d'anticiper le lendemain que je sombrais dans un profond sommeil.

Comme je le craignais la veille au soir, l'incident se réitéra. Mon lit se fut à nouveau rempli d'urine... mon urine.

Ainsi que le jour suivant, et celui d'après, le suivant... Tous cela pendant 5 jours d'enfer. La compassion de mère s'estomper peu à peu à mesure que le mépris de ms soeurs grandit. C'était officiel, je refaisais pipi au lit.

Mais si il n'y avait que cela … plus le temps passait et plus j'eus l'impression de devenir … différente.

J'avais du mal à réfléchir comme il le faut, j'étais de plus en plus obéissante envers ma mère, et mêmes mes sœurs, je n'écoutais plus de mon métal que j'affectionne tant, me contentant de regarder des dessins animés le matin, trouvant cela il y a une semaine :débile et ennuyeux. Et pour finir je me suis sentie apeuré du décor de ma propre chambre, la trouvant glauque...

« Je n'en peux, mon esprit est brisé », voilà ce que je me disais à ce moment précis.

Cependant tous ceci ne se voyait pas d'un œil extérieur. Ma mère avait dont décidé de m'emmener voir un médecin la semaine prochain. Mais elle n'avait plus le temps de s'occuper de mes draps tous les jours. C'est pour cela qu'elle m'emmenait dans une pharmacie m'acheter une sorte de protections contre mes problèmes...

J'aurais préféré aller dans une autre pharmacie … En effet « cette » pharmacie, est celle de son amant que je ne supportais pas.

Ma mère pris ses clefs, son sac à main et sa veste. Elle me fit monter dans à l'arrière de la voiture , je n'eus pas le temps et l'envie de protester pour me voir accabler de la place considéré pour les enfants, que la voiture commençait déjà son chemin.

Arrivée à proximité de la boutique de médicaments, ma génitrice gara la voiture sur le parking réservé à clientèle de l'établissement. Tous se passa très vite ensuite, elle descendit de la voiture, claqua sa porte, me fit descendre à mon tour, me prit par la main et me traina à l'intérieur. Une fois la porte passée ainsi que le son de la petite sonnette avertissant la venue d'un client retentit.

J'entendis cet homme sortir de l'arrière boutique nous accueillir de sa grosse voix, et son air bon vivant :

« Bonjour, mesdames. Que désirez vous ? »

La séance d'humiliation en public pouvait débuter ...

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n/a Il ya 9 ans