Glafritte


Vues: 5904 Created: 2015.02.04 Mis à jour: 2015.02.04

Danièle et Catherine

Chapitre 1

Danièle C. s'emploie depuis des années au sein de l'éducation nationale. Du haut de sa cinquantaine bien entamée, perchée sur ses talons, elle déambule depuis longtemps dans les couloirs de diverses écoles et lycées du territoire. Ces années lui ont donné tant de bonheur. Mariée à un homme qu'elle aime, tout va bien d'autant que cet homme le lui rend bien.

Son époux et elle ont il y a 10 ans de cela pratiqué l'échangisme mais sans toutefois y trouver pleine satisfaction. C'est une page de leur vie qui est tournée même si elle s'est bien déroulée.

Danièle baigne donc dans ce bonheur constant et immuable. Elle aime de temps à autre faire du shopping avec sa meilleure amie Catherine, 45 ans, qui enseigne les sciences dans le même lycée de cette ville de banlieue parisienne. Activité qu'elles vont pratiquer ce samedi justement. Danièle s'apprête doucement et s'habille de façon très coquette comme à son habitude. Elle aimait être « classe », belle, élégante en toutes circonstances et elle disposait d'un panel énorme de vêtements et sous-vêtements tous plus beaux et élégants les uns que les autres. Perchée sur ses petits talons, les jambes gainées de bas beiges la couture sur le mollet parfaitement droite, elle prends place dans sa voiture qui l'emmènera jusqu'au café place du marché où l'attend Catherine. Cette dernière est assise à la terrasse et sirote son café en attendant son amie. Elle a choisi de mettre son legging noir brillant avec une longue chemise en satin rouge, couleur de ses escarpins. Les deux amies se retrouvent et planifient leur après-midi. La liste des magasins à explorer est grande.

Les achats ne se firent pas attendre. Chaussures, écharpes, lingerie, tout y passe ! La folie de la consommation gagne les deux jolies femmes. Catherine évoque son souhait de s'acheter un tailleur pour un mariage le mois prochain. Dans le magasin elle trouve le tailleur rose dont elle rêvait. Tissu léger à motifs nuancés de fleurs, il était parfait et Danièle hésitait à l'acheter également. Trop forte fût l'envie, direction les cabines d'essayage. Danièle la première entra dans la cabine puis ferma le rideau avant d'ôter sa robe. Catherine derrière le rideau s'assit sur le côté en attendant que son amie passe ce délicieux ensemble. Elle glissa un œil voyeur entre le montant de la cabine et le rideau qui fermait mal et laissait entrouverte cette cabine qui avait auparavant vu mille délices. Catherine ne se trompait pas, son amie Danièle était vêtue fort élégamment sous ses vêtements. Jamais elle n'aurait soupçonnée telle lingerie sous les robes très BCBG de Danièle... Ses bas étaient magnifiquement bien retenus par un porte jarretelles qui arrivait à maintenir les coutures des bas bien droites. Sa gestuelle et son adresse pour passer le tailleur étaient dignes d'une femme de 57 ans. Danièle savait faire, Danièle savait porter ce type de lingerie, et Catherine en fut envieuse sur le moment. La jupe recouvrant subitement les délicieux dessous, Catherine ne put apercevoir que la main aux ongles vernis de Danièle refermer la fermeture éclair de la jupe tant convoitée par les deux femmes. Danièle, fière de son futur achat s'exposa devant Catherine qui restait subjuguée mais non moins admirative de la silhouette de Danièle si sublimée par cet ensemble. Même sa poitrine un peu menue se trouvait mise en valeur de façon superbe par cet ensemble. Comme si elle savait avoir été vue dans son intimité, Danièle fixa des yeux Catherine, comme si elle essayait de la séduire. Danièle comme Catherine sont hétérosexuelles et ne s'adonnent pas à ces pratiques.

Catherine passa à son tour derrière les rideaux en prenant un soin particulier à bien les fermer. Danièle s'assit sur l'autre banc, à gauche, celui de droite ayant été pris d'assaut par les multiples clientes du magasin. Tout comme Catherine, Danièle ne pu s'empêcher de jeter un œil par l'interstice laissé par le rideau de l'autre côté. Elle ne savait pas que Catherine l'avait vue ôter ses vêtement et l'avait ainsi vue uniquement vêtue de son soutien gorge, porte jarretelles et de ses bas couture, le tout enveloppé dans sa jolie culotte en satin qui moulait magnifiquement ses jolies formes.

Catherine ôte son chemisier qui glisse le long de ses bras et dévoile un joli body en dentelle rouge, couvert par son legging noir. Une image frappa Danièle sans qu'elle soit sûre de ce qu'elle avait vu. Perturbée mais attentive, elle croisa ses jambes faisant crisser ses bas qui se plissaient aux genoux, et s'appuya dessus comme pour s'approcher de la scène à laquelle elle était en train d'assister. Les fesses de Catherine lui semblaient comme légèrement rembourrées à travers son body et son legging. Le doute fût levé lorsque son amie ôta son legging et s'assit sur le banc. Un tissus blanc mal taillé se faisait voir sous le body en dentelle rouge de son amie. Le doute n'était plus possible lorsqu'elle vit les motifs apparents à travers le body qui devenait légèrement transparent lorsque son tissus se tendait. Catherine portait une protection...

L'essayage terminé, les deux amies repartirent du magasin les mains pleines de leurs trésors pour finir à la terrasse d'un bar comme pour fêter leurs trouvailles du jour. Une longue conversation s'engage entre les deux femmes, mais Danièle finit par aborder le sujet de cette protection qu'elle avait apperçu sous le body de son amie.

Dis moi Catherine, tu as des soucis ?

Non, répondit-elle, pourquoi cette question ?

Je dois t'avouer que le rideau de la cabine fermait mal et je t'ai vue dans la cabine alors que tu te déshabillais.

Ah bon... Et ?

Et... Il m'a semblé que tu portait quelque chose d'épais sous ton body, comme une protection...

Ah... tu l'as vue alors... Ce n'est rien. Rassure toi.

Comment ça ? Tu souffres de fuites urinaires ? Tu as un autre problème ?

Non, non ! (Catherine se mit à rire de bon cœur ce qui rassura Danièle).

Explique moi alors, dit Danièle.

Heureusement que tu es mon amie et que j'ai confiance en toi... Effectivement, je porte des protections assez souvent mais je n'ai aucun soucis d'ordre médical !

Pourquoi portes-tu cela alors ?

Parce que... J'aime bien ça !

Devant le regard ébahit des yeux bleus de Danièle, Catherine choisit bien sa phrase suivante.

Je porte des protections pour adultes par confort, par soucis de tranquillité et par sécurité – dit-elle.

Par confort ? Mais ce doit être fort désagréable de porter ça ? Je ne comprends pas... Depuis quand en portes-tu ?

Cela fait 6 ans que Franck (son mari) et moi en portons régulièrement. Nous en portions lors de votre dernière soirée pour vos 25 ans de mariage !

Je ne m'en suis jamais aperçu... Mais pourquoi porter des couches ?

Elles nous procurent un sentiment d'aise et de sécurité tout en nous offrant une forme d'excitation, mais c'est assez difficile à décrire à une non-initiée. Tu n'as jamais essayé, tu auras du mal à comprendre. Nous faisons notre vie quotidienne en portant très souvent nos couches.

Mais heu... que faites vous avec ? Vous ne les utilisez quand même pas pour ce pour quoi elles sont faites ?

Si bien sûr ! Les toilettes publiques sont si sales que nous les utilisons au moindre besoin, et nous faisons notre journée ainsi. C'est devenu un mode de vie qui nous plait beaucoup. C'est simple et je t'assure, très agréable.

Tu l'as … utilisée aujourd'hui ?

Oui bien sûr ! Je me soulage dedans tout simplement, c'est très pratique je t'assure.

Danièle, notre quinquagénaire, restait bouche bée et croyait avoir perdue son amie de longue date. Voyant le regard inquiet et suspicieux de son amie, Catherine entama un long argumentaire ventant les bénéfices de ses couches tout en soulignant le fait que cette pratique restait innocente et constituait une très jolie complicité dans son couple.

Un bon quart d'heure de discutions s'en suivit, Danièle se trouvait finalement soulagée que son amie ne soit pas une dingue.

Catherine de son côté fut heureuse de dévoiler son jardin secret à sa meilleure amie, sachant que celle-ci gardera le secret quoi qu'il arrive, et lui proposa même de lui donner une couche pour qu'elle essaye lors de leur prochaine sortie. Danièle intriguée et sceptique refusa son offre.

Comme tu veux, Danièle, je n'insiste pas, cela doit venir de toi. C'est comme un jeu et libre à toi d'y jouer ou pas.

La pauvre Danièle est un peu décontenancée. Mais persiste dans son refus malgré un soupçon de curiosité que perçut la belle Catherine.

Catherine lui explique qu'elle comprend sa réaction pour avoir eue la même 6 ans auparavant, qu'elle comprend le sentiment de honte ainsi vêtue, mais insiste sur les bienfaits que lui procurent ses couches au quotidien.

Dans la lancée, Catherine aborde le sujet des dessous de Danièle pour changer de sujet et redonner confiance à son amie après cette conversation au sujet si particulier.

Danièle se félicita de ses dessous, qu'elle choisit toujours avec une très grande attention. Pas question pour notre quinquagénaire de travailler ou de sortir mal vêtue autant dessus que dessous. Catherine la questionna sur le choix de sa lingerie. Le port du porte-jarretelles lui semblait être une contrainte, un accessoire de lingerie vulgaire...

Danièle, forte de ses années d’expérience sort une longue tirade à son amie curieuse sur l'histoire de son amour pour LA lingerie sans trop s'attarder. L'heure de repartir arrivant à grands pas, les deux amies s'échangèrent des au-revoir en repartant chacune de son côté en se donnant rendez-vous le lendemain au même endroit pour une balade au parc. Catherine perturbée, soulagée et excitée d'avoir avoué à son amie qu'elle portait des couches, avait glissé son change complet de secours (le même qu'elle portait) dans un des sacs de vêtements de Danièle... laquelle en arrivant dans sa belle et grande maison bourgeoise, le découvrit avant l'arrivée de son mari. Elle s'empressa de ranger ses achats et ne su que faire de cet accessoire étranger mais si doux au toucher du plastique fin le recouvrant. Perdue entre curiosité et perplexité, elle le rangea dans son tiroir à lingerie, sous ses ensembles de soie et de dentelles en attendant l'arrivée de son cher et tendre à qui elle ne divulgua rien des couches de Catherine.