Un jour, ma femme a commencé à ressentir des douleurs à l'anus et une gène à la défécation.
Je précise que nous ne faisons pas l'amour pas ce trou-là, bien que ce ne soit pas l'envie qui m'en manque.
Il se trouve qu'on avait pris rendez-vous chez le généraliste. Je dis "on" car nous avions pris rendez-vous à deux. D'une part, j'avais des vaccins à mettre à jour. Et l'autre raison était que nous envisagions notre troisième enfant et qu'avant de sauter le pas (en gros d'enlever le préservatif, car c'est ainsi que nous nous contraceptons...) ma femme voulait quand même voir le docteur. Sa gynéco étant en congés maternité (elle a le droit, quand même...), ma femme jugea que le généraliste ferait l'affaire. Et moi je jugeais bon d'être avec elle pour cette visite.
La consultation commence. Je passe en premier. Le toubib me fait juste enlever la chemise et m'ausculte puis me fait les vaccins. Passons donc à madame qui expose donc qu'on envisage le bébé et qu'elle en profite pour signaler un bobo à l'anus, probablement une hémorroïde.
Le docteur écoute tout cela puis dit que ce serait bien de faire une petite visite complète.
J'avoue que ce concept de "visite préconceptionnelle" me laisse un peu chose. Un peu comme la visite prénuptiale. Cela mêle la chaleur de l'acte sexuel (et amoureux) à la froideur du corps médical. Il y a l'idée qu'avant d'avoir le droit de se déshabiller devant son mari pour faire l'amour, la femme doit se déshabiller devant un docteur qui vérifie que tout est en ordre. Avant de s'allonger sur un lit moelleux et se laisser caresser par son conjoint, elle doit s'allonger sur la table d'examen dure et froide et se laisser ausculter et palper par le médecin. Avant d'ouvrir les jambes pour y laisser pénétrer le pénis chaud et amoureux, elle doit écarter les cuisses pour que le corps médical y entre deux doigts qui vont fouiller son intimité.
Le docteur connaît bien ma femme et réciproquement. Il la suit depuis 15 ans, soit bien avant notre rencontre. Il l'a vue donc depuis ses 25 ans. Par ailleurs, ma femme est institutrice et directrice de l'école primaire où ont été ses enfants. Ce qui crée beaucoup de liens avec beaucoup de monde.
"Je vous laisse vous déshabiller" dit-il. Ce que fit ma femme tout en entamant avec le docteur une discussion sur les enfants de ce dernier et le travail scolaire.
Ma femme en slip coton et soutien-gorge monta sur la table. Elle s'y allongea, le ventre un peu rebondi même allongée. Le docteur se plaça à son chevet et commença à l'ausculter sur la poitrine. Puis, il la fit asseoir, ausculta le dos, et de nouveau rallonger pour insister sur la poitrine.
"Vous avez eu un examen des seins récemment ?"
Ma femme répondit que le dernier datait de deux ans.
"Allez, enlevez le soutien-gorge, on va quand même regarder ça."
Elle l'enleva et me le tendis...
Il palpa les seins rapidement mais avec énergie. Moi qui les tâte à peine quand on fait l'amour de peur de lui faire mal... Il fit remarquer qu'ils étaient très souples.
Puis il passa au ventre. Il descendit l'élastique de la culotte, habituellement au-dessus du nombril et moulant le bas ventre rondouillet, jusqu'au ras du pubis, laissant sortir les premiers poils noirs. Il palpa, là aussi, rapidement et profondément. Lors des caresses préliminaires, le ventre de ma femme me paraissait toujours ferme. Je me dis qu'il devait développer de la force pour y enfoncer ainsi sa main. Je guettais de la douleur sur le visage de ma femme mais je ne vis rien.
"Bon, on regarde l'hémorroïde ?" dit-il
Ma femme s'assit et enleva sa culotte qu'elle me tendit aussi...
En me levant pour la prendre, j'espérai qu'on ne remarquerait pas la bosse dans mon pantalon...
Il la fit allonger et écarter les cuisses, lui demanda de basculer le bassin pour bien voir l'anus et écarta les fesses avec les doigts, sans gants. Cela ne dura que quelques secondes. "Ah oui, d'accord..." dit-il avant de conclure que c'en était bien une, pas grave du tout et qu'elle pouvait se rhabiller.
Le soir j'eus du mal à contenir un désir décuplé en faisant l'amour à ma femme. Rien que de penser à elle sur la table d'examen, complètement nue et se faisant écarter les fesses par un autre homme me rendait fou d'elle et proche de l'orgasme.
Il est probable que son médecin ne la voit que comme une patiente. Néanmoins, cela m'excite beaucoup d'imaginer qu'il fantasme sur elle et en profite un peu lors des consultations pour mâter les recoins de mon épouse.
JF