Une caissière de supermarché demande des conseils sur ce forum et l'une d'entre vous lui conseille les couches. Je tiens à vous faire partager à ce propos mon expérience.
J'ai eu le même genre de problème à l'époque ou je travaillais moi aussi à temps partiel dans un supermarché pour payer mes études. J'avais 19 ans. Moi aussi alors, on m'a conseillée de mettre des couches. Si c'était à refaire, je crois que je n'hésiterais pas et j'en reporterais (ou je changerais de boulot). Seulement, il faut savoir que l'on peut devenir "accro" des couches-culottes et ne plus pouvoir s'en passer ! Et c'est mon cas.
Plusieurs années après (j'ai 25 ans), je suis toujours incontinente de jour comme de nuit.
C'est une incontinence moyenne à sévère. Cest-à-dire que je fais pipi au lit (dans ma couche) deux à trois fois par nuit et plusieurs fois par jour, et ceci complètement involontairement et parfois de manière permanente (goutte-à-goutte), que je vis dans la hantise des fuites, des odeurs, et... des invitations chez les amis. Et cette incontinence a été provoquée en grande partie -j 'en suis sûre - par la trop grande complaisance que j'avais pour cet objet fascinant qu'est la couche-culotte. Presque toutes les amies que j'ai connu qui avaient plus ou moins des problèmes avec l'urine y trouvaient elles aussi une certaine fascination.
Qu'en pensez-vous ?
Il m'était très difficile de quitter ma caisse et quand on daignait enfin me remplacer, parfois, il était trop tard ou bien je m'oubliais en route vers les toilettes. Pourtant je n'avais pas avant cette période eu de problème particulier sauf lors de fou-rire ou quand je toussais ou éternuait.
A vrai dire je faisais vraiment pipi dans ma culotte guère plus de deux ou trois fois par an. Et là, à ma grande honte, c'était pipi-culotte presque toutes les semaines ! Je mettais bien des grandes serviettes de nuit, mais elles ne faisaient que limiter les dégâts . J'essayais aussi de ne boire que peu de thé au petit-déjeuner, mais peine perdue... De plus à force de me retenir désespérément presque tous les jours, ma capacité à me contrôler diminuait de plus en plus au point que même ça commençait à m'arriver aussi à l'extérieur du travail, chez moi, à la fac, dans les soirées, et, même si cela n'aboutissait pas toujours à la catastrophe, je constatais que mes culottes étaient de plus en plus souvent mouillées sans raison et qu'au minimum le port du protège-slip s'imposait. Sans parler que je commençais à faire pipi au lit de temps en temps. Et il était devenu hors de question pour moi de porter des Jeans et pantalons ni même de shorts . En plus, paradoxalement, il m'arrivais parfois, tellement j'étais stressée, de pas arriver à faire pipi aux toilettes ou difficilement et incomplètement. On imagine aisément la suite, quand mes sphincters se relâchaient enfin...
Généralement les clients ne se rendaient pas compte de ma mésaventure mais j'étais morte de honte et bien souvent j'étais obligée de rester ainsi dans mon slip et ma jupe mouillés et odorants jusqu'à la fin de la matinée puis ensuite de traverser la moitié de la ville, parfois en bus. Pourtant, même si j'y avais pensé un moment, je n'envisageais pas un seul instant de porter des couches (le magasin en vendait, ça aurait été facile pourtant !).
Un jour, un comble, j'ai même fait deux fois pipi sous ma jupe dans la même matinée.
Une autre caissière, Carine, est venue me voir au vestiaire ou j'étais en train de me changer suite à ce gros "accident" (j'avais fini par toujours amener du rechange) et elle m'a mise sous le nez un change-complet pour adulte.
- "Non, je ne pourrai jamais porter ça !" me suis-je récriée, vexée et pensant qu'elle se moquait de moi. Alors, elle écarta avec un petit sourire, un peu la taille de son pantalon ce qui me permis d'apercevoir le sommet d'une couche identique.
- "Et beaucoup de filles en portent aussi, ici ! Le seul problème, c'est que certaines s'y habituent vite et même ne peuvent plus s'en passer ! Alors, qu'en penses-tu ?"
Jétais stupéfaite de la révélation !
- "Et encore, tu n'as pas tout vu !" et regardant vers l'entrée pour voir si nous étions bien seules, elle baissa son Jean d'un geste rapide découvrant toute sa couche.
- "Regarde !" du doigt, elle désigne le bas de sa couche au niveau du bas-ventre...
Et j'ai vu... les traces du pipi.
- "Tu vois, t'es pas la seule à faire dans ta culotte !" me lance-t-elle en rigolant.
Jétais un peu rassurée mais je n'ai pas voulu mettre la couche tout de suite et je suis rentrée chez moi.
Pendant plusieurs jours j'ai refusé de la porter. J'avais du mal à m'y faire, mais peu à peu l'idée faisait son chemin. J'en ai parlé à ma meilleure amie, Marilyne, qui n'a rien trouvé de mieux que de dire :
- "Oh ! Ce serait rigolo, si tu t'y mets toi aussi ! A ta place, j'hésiterais pas... c'est quand même pas un drame et fini les soucis !" Elle m'a alors appris qu'elle portait parfois des couches la nuit (ce que je soupçonnait depuis longtemps) car elle avait des périodes d'énurésie et qu'elle trouvait ça même assez confortable et excitant. Décidément !
Du coup, un jour tout de même, alors que la veille je m'étais lamentablement oubliée sous ma jupe et dans mes collants, j'ai mis la couche. Je n'étais évidemment pas très à l'aise, mais j'ai fini par trouver une jupe qui camouflait totalement mon gros derrière.
Au cas où je laisserais apparaître ma culotte en m'asseyant, j'ai enfilé par dessus une culotte normale ce qui m'a permis de constater que cela étouffait bien le bruit du plastique puis mes collants.
Au début, je n'ai pas osé sortir, et je me suis activée dans l'appartement en veillant à ne pas aller aux toilettes. Evidemment, au bout de deux ou trois heures j'avais ma vessie bien remplie et je n'ai pas fait beaucoup d'efforts pour enrayer le flot d'urine qui envahissait ma couche après les premières gouttes préliminaires ! J'étais assez étonnée de moi, terrifiée de mon audace, mais j'ai commencé à voir les choses sous un autre jour : c'était confortable et même presque agréable (quelle horreur ! pensai-je alors) de se laisser aller dans une couche-culotte... ! J'avais franchi le pas et c'était décidé : je porterai des couches au moins au travail !
De fait, dans un état presque second, je suis allée à la première pharmacie rencontrée et j'ai acheté des couches de nuit (pour le boulot, car ayant plus de capacité) et de jour (des Tena slip, car les Tena Pants n'existaient pas encore), et même j'ai carrément dit à la vendeuse que c'était pour moi, que je travaillais dans un super-marché, etc... et elle a très bien compris ! Le lendemain, je suis allée faire du shopping en ville en ne prenant même pas la précaution d'aller aux toilettes avant de partir, décidée et toute excitée à l'idée de tester "la chose" en situation réelle. Comme c'était l'après-midi et que j'avais bu du jus de fruit au repas puis un café, comme de bien-entendu, au bout de trois quarts d'heure j'avais une terrible envie de faire pipi qui commençait à me torturer. Je n'osais pas me laisser aller, et puis... j'ai éternué, une vraie quinte d'éternuements, parce que j'avais regardé vers le soleil...
et là, ce fut le drame : j'ai fais un énorme pipi dans ma couche et j'étais comme d'habitude terrorisée ! Pas un petit peu ! Non ! Je me suis complètement oubliée dans ma couche! J'ai regardé autour de moi et... la vie continuait et personne ne me dévisageait ! Là, je n'avais pas fait exprès, si je n'avais pas eu de couche, j'aurais fait dans ma culotte, c'est sûr !
Du coup, une heure après, alors que je prenais un coca assise à la terrasse d'un bistrot, j'ai osé me soulager à nouveau, pour voir... et tout se passait bien ! Malheureusement, j'avais sous-estimé la capacité de ma vessie et sur-estimé celle de la couche et... catastrophe ! La couche s'est mise à fuire légèrement ! Je sentais mes fesses et ma jupe mouillées mais personne ne semblait s'en rendre compte ! Presque magique ! Malgré tout j'avais apprécié cette liberté et même, j'avais ressenti comme une certaine provocation excitante à m'oublier ainsi en public en toute impunité.
Le surlendemain, lundi, j'ai repris le chemin du travail avec ma couche de nuit bien ajustée pas trop rassurée mais persuadée que personne ne s'en rendrait compte avec cette jupe ample et floue. En fait, ayant un oeil exercé, les filles s'en sont presque toutes rendues compte immédiatement, et Carine la première ! C'est elle qui m'avait conseillée et elle m'a fait tout de suite un signe complice en se tapant sur les fesses ! En fait ce matin-là, je n'ai guère eu de problèmes de pipi pour une fois, mais j'étais beaucoup moins stressée, c'était l'essentiel.
L'après-midi comme j'allais à la fac, même si je n'y avais jamais eu de gros problèmes, j'ai mis une Tena. Quand je suis revenue chez moi, malgré la promesse que je m'étais faite, j'ai gardé ma couche. Au cours de la soirée, j'ai fait involontairement quelques gouttes dedans, mais rien de très grave. Pour la nuit, je n'ai pas pu m'empêcher de remettre la couche de nuit que j'avais porté le matin sous prétexte qu'elle était trop mouillée pour être reportée au travail et que ce serait idiot de la jeter (alors que je n'avais que très rarement d'accident la nuit), mais surtout, je voulais là aussi connaître la sensation nouvelle de dormir avec une grande couche et éventuellement, ça n'était pas exclu, celle d'un gros pipi ! Au cours de la nuit, je me suis réveillée avec une assez forte envie et il m'est venu l'idée - pourquoi pas ! - de me soulager un peu dans ma couche. Bien entendu, lorsque j'ai laissé aller un peu ma vessie, j'ai très vite compris que - catastrophe ! - j'étais incapable de me contrôler et que j'étais en train de faire un énorme pipi au lit ! Heureusement la couche n'a pas débordé.
Tout d'abord mon intention fut d'aller me changer, puis prise par une immense fainéantise, je suis restée ainsi, dans ma couche trempée, comme une bien-heureuse. J'ai eu un peu de mal à me rendormir, vaguement inquiète, mais j'ai fini par y arriver.
Le lendemain matin, à mon réveil, le lit était parfaitement sec malgré un dernier pipi plus ou moins volontaire. Je commençais à vraiment y prendre goût, je trouvait cette sensation délicieuse, et je ne me rendais absolument pas compte du risque ... Quel mal à se faire plaisir ? Evidemment, une fois lavée et maquillée, je me suis empressée de remettre une grande couche !
C'est alors que Marilyne, ma meilleure amie est arrivée. Très vite, je lui ai annoncé la nouvelle :
- "Ca y est ! maintenant je mets des couches !"
- "Pas trop dur ?"
- "Juste au début, mais maintenant cela ne me pose presque plus de problèmes. Je crois même que j'y prends goût !"
- "Montres ta couche, que j'te vois comme ça..."
Je soulève ma jupe de manière faussement désinvolte, comme une pin-up.
- "Hi, hi ! Je ne pensais pas que toi aussi... Tu t'y mettrais ! Mais attention !
Méfies-toi, car si tu en portes systématiquement, tu risques de devenir réellement incontinente et de ne plus pouvoir t'en passer ! J'ai eu ce problème moi aussi.
J'ai commencé à en porter la nuit à cause de quelques problèmes passagers et en moins d'un mois j'avais pris l'habitude d'en porter de jour aussi, et j'y prenais un plaisir presque sexuel ! Pour m'en sortir, rien à faire! Sans couches, je faisais pipi dans ma culotte trois fois par jour et au lit presque chaque nuit ! Cela semblait sans issue. J'ai cependant trouvé un truc : j'ai diminué progressivement la taille de mes protections de jour en les remplaçant par des couches droites et des couches de bébé, puis par des serviettes hygiéniques, et en quelques mois j'ai retrouvé une vie à peu près normale (j'ai aussi subi une rééducation assez peu efficace).
Mais, malheureusement, j'ai épisodiquement des séries de problèmes, surtout la nuit, et là je remets des couches adulte et à chaque fois j'ai un mal fou à m'en sortir !
Et comme Grand-mère (chez qui elle était hébergée), ne veut pas entendre parler de draps ou de culottes mouillés, elle m'achète même mes couches ! Donc, évite si possible d'en mettre quand ça n'est pas vraiment nécessaire. Et surtout pas la nuit !
Car si tu n'as jamais eu vraiment d'accidents nocturnes, ce serait dommage de devenir bêtement énurétique ! Car crois-moi, tu vas te réveiller un matin avec ta couche trempée et tu n'auras plus aucun souvenir du moment où c'est arrivé ! Et ça t'arrivera de plus en plus souvent et ce sera très difficile de revenir en arrière. Et l'énurésie est très difficile à soigner chez un adulte... Je pense que tu dois en mettre pour le boulot, bien sûr, tu n'as pas le choix, éventuellement aussi quand tu as peur d'avoir un "accident"
dans certaines circonstances, mais c'est tout.
- "Tu penses que ce serait mieux pour moi, des couches de bébé ?"
- "Oui, tu les retailles pour t'en servir comme d'une grande serviette hygiénique dans ta culotte, et c'est beaucoup plus efficace grâce aux barrières anti-fuites. Mais tu n'as tout de même pas la même sécurité qu'avec des changes adultes et donc tu te surveilles bien plus... On peut aussi les bricoler un peu comme un slip. Je vais te montrer comment faire, j'en porte justement une."
Elle m'a donc montré son bricolage et ça n'était pas bien compliqué. Ben sûr, il ne faut pas être bien grosse pour porter une Pampers bricolée comme ça, mais c'est vrai aussi que les couches de bébé sont moins chères et que c'est très discret à porter mais aussi à se procurer, et même relativement esthétique (à part les p'tits dessins cu-cul !). Du coup, je suis repartie avec elle et j'ai acheté deux paquets de Pampers grande taille ainsi que le matériel nécessaire.
Très vite, je me suis mise au travail et j'ai pu expérimenter ma Pampers à la Fac ! Bon, c'est vrai qu'il y avait des avantages, mais comme j'avais tenté un petit pipi mal contrôlé pendant les cours (!), quand je suis arrivée à la maison, il y a eu un grand classique (ça m'est souvent arrivée ! Pas vous ?) : je ne trouvait plus ma clé ! Et évidemment, j'avais une envie très pressante et tandis que je renversais en panique mon sac à main sur le palier, j'ai senti les premières gouttes de pipi se frayer un chemin dans ma couche déjà mouillée qui ne faisaient qu'annoncer une prochaine catastrophe ! Et c'est ce qui s'est produit, et comme d'habitude dans ces cas, je n'opposais plus aucune résistance et ça n'en finissait pas de couler ! Là, j'ai pu tester les Pampers ! En effet, leur capacité étant relativement limitée, ça débordait à flot dans mon jean, au niveau des fesses, mais aussi à l'entrejambe et une belle tache sombre commençait à s'allonger sur une de mes cuisses... Bravo !
Et en plus, mes clefs étaient probablement restées dans la voiture ! Donc, il m'a fallu redescendre avec mon pantalon de plus en plus mouillé, et je savais qu'à cette heure il y aurait du monde ! J'ai donc affronté la rue. En plus ma voiture était garée à au moins 150 m ! Quelle épreuve à nouveau ! Et j'ai pris la décision alors, que pour la fac, je mettrai des Tena Slip, tant pis ! De toutes manières, j'étais bel et bien devenue partiellement incontinente ! Et alors ?