Visite médicale à l'internat

J’ai appris un peu de français à l'école. Je traduis donc mon post de l'anglais aussi avec l’aide de Google.

J'étais dans un internat privé et l'examen médical était toujours le premier jour d'école, un lundi. Nous arrivions le dimanche après-midi. Le lundi matin, le directeur faisait un discours et dans l'après-midi le médecin du village venait nous examiner avec l'infirmière de l'école, une femme dans la cinquantaine.

Nous étions dans des chambres de 4 et nous allions chez le médecin ensemble. Nous devions nous déshabiller dans la chambre et aller à l'infirmerie avec seulement des sous-vêtements propres, généralement blancs. Il n'y avait pas de filles dans cette école. Nous devions prendre un verre d'urine avec nous.

L'infirmière nous pesait et mesurait, elle enregistrait ces données dans un fichier contenant également le questionnaire que nos parents devaient envoyer chaque année. Après cela, nous devions faire un demi-cercle, nos bras le long de notre corps. Nous étions serrés car c’était une petite pièce.

Quand nous étions prêts, elle appelait le docteur qui fumait sur le balcon. Il entrait sans rien dire, il était vieux, avait de grandes mains. L'infirmière résumait notre état de santé en fonction du fichier et du questionnaire. Elle mentionnait toutes nos maladies, y compris les organes génitaux (circoncision, phimosis). Le docteur hochait la tête.

L'examen était rapide, commençait avec la tête, nous devions ouvrir la bouche et le médecin baissait la langue. Il auscultait notre poitrine avec son stéthoscope. Nous devions ensuite nous tourner. Le médecin auscultait le dos, inspectait et touchait la colonne vertébrale. Il baissait le caleçon pour voir le coccyx, puis l'anus.

Nous nous retournions pour l'examen des organes génitaux. Je pouvais voir les pénis de mes camarades. Nous avions 16 ans la première fois et avions déjà des poils pubiens. Le médecin dictait d’abord les étapes de Tanner à l'infirmière, puis touchait le pénis et les testicules pendant une longue période, tirait le prépuce vers l'arrière pour dégager le gland et vérifiait les hernies. Il nous conseillait de nous masturber souvent pour calmer la tension des études.

Nous pouvions alors remettre nos sous-vêtements et retourner dans notre chambre. Nous partagions nos impressions, c'était l'occasion pour certains de parler de leurs premières expériences pendant les vacances et nous suivions bien sûr les conseils du médecin.

Bienvenue à vous @Alastor

Merci pour votre récit et bienvenue sur zity. Je me pose deux questions. Cet internat privé devait être fort cher et réservé aux gens aisés. Pourquoi cette visite médicale était si humiliante puisqu’elle se passait en groupe et se concentrait semble-t-il sur les organes génitaux et pourquoi était-elle si sommaire ? Je me serait attendu à un peu plus de respect envers les étudiants.

@Woyzeck Cette humiliation était nécessaire à cause de la discipline. Nous devions comprendre que nous étions comme tout le monde malgré l’argent de nos parents. Pas de confort, chambres à 4, pas de douches, seulement des lavabos avec eau froide, nudité obligatoire pour se laver, uniforme, même les sous-vêtements. L’enseignement était cependant excellent et il n’y avait aucun interdit sexuel, ce n’était pas une école religieuse. Pas de professeurs pervers non plus.

La loi du pays obligeait les écoles à organiser une visite médicale par an et les examens à faire étaient certes sommaires, mais obligatoires. Cela permettait aussi à l’infirmière de faire connaissance avec les nouveaux élèves. Pour nous c’était plus facile de se déshabiller devant elle en cas de maladie pour les soins. Elle faisait parfois des contrôles pendant l’année lorsque nous nous lavions car certains camarades allaient trouver des prostituées sans se protéger et les maladies vénériennes n’étaient pas rares.

Pourriez-vous encore nous dire comment se déroulait le contrôle par l’infirmière lors de la toilette matinale ?

Volontiers. L’infirmière passait vers chacun et nous devions retirer le prépuce et ouvrir le méat. Certains faisaient un jeu, ils essayaient d’avoir une érection et celui qui avait la plus dure gagnait. L’infirmière restait indifférente et ne faisait jamais de remarque.