Je  viens  donc  répondre  à l'historien en matière de  visites  médicales  à l'armée du temps de la  conscription.
Je  peux  tout  d'abord  rappeler  que  dans les  années  50 avant  les  3 jours  il y  avait  le  fameux  conseil de révision qui se  passait  dans  les  mairies de bourgade,ou d'arrondissement pour  les  grandes  villes les jeunes se  présentaient devant un aréopage de
la  société  civile et militaire ,c’était  le  premier  tri  ou les pieds  plats les  malformations  physiques pouvaient amener  à être  déclaré inapte, l'ensemble  des garçons  qui avaient 18ans  pour  la  plupart étaient  complétement nus ,la  fameuse  phrase  était  alors  prononcée "bon pour le  service" à la  sortie  de  la  mairie  des femmes proposaient,moyennant finances un genre de  pims  tricolore   portant la  mention bon pour le  service  bon pour  les filles, dans les  campagnes  il y  avait  à cette  occasion le  bal des  conscrits.
Puis  arrivait la convocation aux  3 jours   vue, capacité  thoracique, et production des  certificats  médicaux civils  pouvant amenés à la  reforme de  certains.
Elle se  déroulait  avec déshabillage et  mise  en slip ,puis  slip baissé devant le  toubib  pou verifer  la descente  des  testicules et  décallotage si suspicion de  phimosis .mais  pour  répondre à la  question posée  pas de prise de  température anale.
J'ai eu l'occasion e  Algérie  de  faire  partie d'un service  de  santé, là encore  une  visite  d'incorporation  120 appelés devaient passer  une  visite  avant d’être  affectés dans les différentes  unités, normalement nous  avions  48 heures ,pour  pour  gagner un peu sur  l'alimentation des arrivant il était  convenu de soldé ce  contingent plus rapidement d'ou visite  à la  chaine  10 urines  mélangées  si pas  de réaction sucre  albumine c’était  ok sinon il fallait  reprendre  chaque  échantillon individuel  pour  détecter qui avait une  anomalie ,même principe exams des  certificats médicaux  produits  ,puis  poids  taille  etc le tout  dans le  plus simple  appareil des intéressés, au paravant une  douche  collective ,il fallait  laisser sa pudeur  de coté.