Ma chute du mois de mars a engendré des douleurs dans le bas du ventre, au niveau du pubis et dans les bourses. Le médecin qui m'a reçu à l'hôpital au service des urgences, n'a pas cru bon de m'examiner plus avant. Pire, il ne m'a même pas demandé de me déshabiller alors que j'étais remplis de contusion.
Les douleurs augmentent et, profitant d'une visite à un ami hospitalisé dans un autre établissement que le premier, je me rends aux urgences de cet hôpital, expliquant mon problème. L'accueil de ce service accepte de me recevoir comme je l'ai raconté, et après avoir été examiné, l'urgentiste me dirige vers un urologue.
Ce que je fais en reprenant contact avec le médecin qui a soigné ma prostate. Mais via sa secrétaire, j'apprends qu'il ne peut pas me recevoir, que pour lui, tout est entré dans l'ordre.
Je me dirige alors vers une clinique privée, proche de mon travail, où exerce un urologue... femme. J'hésite avant de la contacter et de prendre rendez-vous...Je peux être reçu dans les 15 jours alors que les autres urologues ont leurs agenda bloqués jusqu'en décembre.
Allez, je me lance. Je prends rendez-vous avec Carole, l'urologue un mois plus tard. J'aurai pu y aller plus tôt, mais je garde ce délai pour me préparer psychologiquement à subir un examen des parties intimes par une femme.
Le jour du rendez-vous arrive, et je n'ai pas eu à attendre dans la salle d'attente. A peine entré et après avoir signalé mon arrivée au secrétariat, Carole vient me chercher tout de suite dans la salle d'attente et je la suis dans son cabinet.
Du service des urgences du deuxième hôpital, le médecin qui m'a examiné m'a remis un courrier à présenter à l'urologue. Ce que je fais dès que je suis en présence de Carole. Elle lit attentivement la lettre et pense qu'il n'y a rien d'inquiétant. Oui, mais j'ai mal, quand je marche, quand je m'assieds...
Tombe l'ordre du médecin :
- Ne vous en faites pas, ce n'est pas grave. Je vais vous examiner. Déshabillez-vous et venez vous allonger sur la table.
Je me sépare des mes vêtements devant elle, pendant qu'elle relit le compte-rendu de l'urgentiste, coche ou note quelques points... Elle n'est pas équipée en informatique et écrit tout à la main, même les deux ordonnances qu'elle me remettra en fin de visite.
Avec rien d'autre que mon slip, je m'allonge sur la table. Carole quitte son bureau et revêt des gants, me pose des questions crues, du style :
- Vous arrivez à bander ? Vous avez une partenaire sexuelles ?
Etc... J'ai répondu à ses questions en rougissant, elle voulait aussi connaitre mes orientations sexuelles, et j'ai satisfait à ses questions.
Revêtant ses mains de gants, disais-je, elle s'approche de moi. Je suis calme, détendu étrangement. Sous la blouse blanche de Carole (elle est dans un établissement de santé), j'ai pu voir qu'elle portait une jupe courte. C'est vrai qu'à la mi-septembre, date de cette histoire, il fait encore chaud sur Paris...
Elle commence son examen par les reins, sur lesquels elle ne s'attarde pas trop et me commande, dans la seconde qui suit, de baisser mon slip. J'ai préféré le retirer totalement, sachant très bien qu'elle allait tâter, triturer mes bourses. Autant alors lui donner carte blanche. Je ne me sentais ni gêné, ni indisposé devant cette femme face à qui j'étais nu comme un ver.
Carole comme je m'y attendais, examine mes bourses, les tourne dans tous les sens. Je la préviens que je peux éjaculer sans érection et que cela m'est déjà arrivé, que le soignant soit un homme ou un femme. Et ce que j'ai dit se produit. Sans aucune érection, sans prévenir, j'éjacule. Carole ne s'en offusque pas, fait comme si de rien n'était, mais trouve que je souffre d'un dysfonctionnement érectile. Elle poursuit son examen quelques secondes encore, puis vient l'ordre de me rhabiller.
Pendant que je je fais, elle me prescrit une ordonnance en quatre points : échographie des reins, de la prostate, de la vessie et des testicules. Puis une autre, pour des médicaments. Avant de prendre congé, je la prie de m'excuser de cet accident, mais Carole fait comme si de rien n'était, me disant que ça arrive, que c'est naturel, etc...
Quelques semaines plus tard, je me rends à mon centre de radiologie habituel. Je m'aperçois que les médecins qui y travaillaient sont partis à la retraite et que l'affaire est reprise par un autre groupe de médecin, en majorité des femmes. En effet, ce centre radiologique est fréquenté en immense majorité, et je ne veux stigmatiser personne, que par des personnes qui ne veulent avoir affaire qu'à un médecin femme.
Je suis donc reçu par une échographiste, à ma grande surprise. Comme on le devine, j'ai tout enlevé pour l'examen qui devait se faire en deux temps. Un mardi, l'échographie des reins, de la vessie et de la prostate, et le jeudi suivant, l'échographie des testicules.
J'ai eu plus de gêne ici, qu'avec Carole. Surtout au moment où le médecin m'a introduit la sonde dans le rectum. Mais elle y a été doucement, je n'ai rien senti, sinon l'entrée... Le reste de l'examen, je n'ai rien senti. J'avais pourtant dit à Carole que tout allait bien, mais l'échographiste, corroborant l'ordonnance de Carole m'a dit qu'il valait mieux de faire un contrôle même six ans après (j'ai été opéré de la prostate en 2011, ça date !).
Résultat de l'examen : tout va bien, ma vessie se vide bien (j'ai dû aller à la radiologie avec une vessie pleine et une envie d'uriner), la prostate aussi et les reins fonctionnent bien.
Le jeudi suivant, suite de l'échographie. C'est la même médecin qui me reçoit. L'accueillante qui m'a fait entrer dans la salle d'examen me demande simplement de me mettre en slip pour le moment et d'attendre le médecin avant de le retirer. Et je reste 10 mn comme ça.
Quand le médecin arrive, la même que mardi (je ne sais pas pourquoi je n'ai pas fait les deux examens le même jour), sans qu'elle me le demande, je retire complètement mon slip. Elle met des gants et passe sur mes parties, rapidement, le gel de contact. Quelle sensation agréable. Puis, elle commence l'examen, appuyant par endroit ça et là, sur les bourses, sur un testicule ou sur le pubis.
Pendant tout ce temps, à sa demande, je tenais ma verge avec ma main, j'avais peur d'avoir une érection ou d'éjaculer... Mais rien ne se produisit. Il y a juste un petit problème de varice au niveau du scrotum, l'échographiste en me permettant de me rhabiller, m'a conseillé de retourner voir Carole.
J'ai donc pris un rendez-vous avec Carole, et à cause des fêtes de fin d'année, je ne pourrais la rencontrer que début janvier. Mais cette fois-ci, je suis un peu stressé, vu ce qu'il s'est passé l'autre fois.
Je ne manquerais pas de revenir raconter la suite après ce rendez-vous.