Pour faire suite à mon post des bilans de santé de la CPAM, je vais relater le dernier que j'ai suivi, en 2017.
Je suis convoqué dans un centre différent de ceux qui m'ont accueillis les fois précédentes. Je devais me présenter le matin, à jeun, car je devrais passer des examens qui se font sans avoir mangé et bu depuis la veille à minuit. Toute une série d'examens et de tests sont prévus, et pour cela, j'ai pris une demie journée de RTT.
J'arrive peu avant 8 heures, le matin : le centre est encore fermée, et une quinzaine de personnes font la queue devant la grille. Tout ce monde pour les bilans ? Je vais sûrement y passer la matinée.
8 heures piles, la grille s'ouvre, les portent aussi, laissant entrer les personnes qui attendaient. Finalement, tout le monde ne vient pas pour les bilans de santé. L'accueillante dirige les visiteurs vers tel ou tel étage ou service. Et, pour ce qui me concerne, je monte au 1er. Là aussi, une accueillante, autre, qui, au vu ma convocation, enregistre ma présence, parmi 8 ou 9 personnes déjà présentes dans la salle d'attente. Elle me remet le programme des examens, et après lui avoir dit que je n'ai rien mangé, ni bu, depuis minuit, elle me demande de patienter.
Les gens sont appelés tour à tour, par l'un ou l'autre médecin, dont les cabinets s'ouvrent sur cette salle d'attente. A peine assis, c'est mon nom qui est appelé par l'un des médecin. Il s'agit du... dentiste.
Entré dans son cabinet, il observe ma bouche : tout va bien, me dit-il. Il y a un détartrage à prévoir et des soins conservateurs à envisager. Je reste dans le cabinet dentaire pas plus de 5 mn. Retour en salle d'attente.
Mon nom est à nouveau appelé par une femme, vers la gauche de la salle d'attente. Je me retourne dans cette direction, et j'aperçois effectivement, une jeune femme qui m'attend. Je me dirige vers elle, et elle me dit être le médecin du centre. Je la suis dans son cabinet, un peu plus éloigné des autres par rapport à la salle d'attente. Et, au détour d'un couloir à angle droit, elle me fait entrer dans son office. Le cabinet est plus long que large, j'estime qu'il doit faire 10 m de longueur sur 2 de largeur. Mais il est bien éclairé et bien aménagé.
Ce médecin, Fanny, me fait asseoir face à elle. Elle a devant les yeux, sur son écran, et tous les résultats des bilans précédents. Elle m'interroge ensuite sur ce qu'il y a eu de nouveau depuis 2011, ce qui lui permet de mettre mon dossier à jour.
Après un moment de silence, Fanny me dit :
- Je vais passer à l'examen, monsieur. Comme ça vous pourrez manger. Déshabillez-vous, je vous prie.
Je me lève pour obéir au médecin, mais elle arrête mon geste.
- Pas ici, monsieur. Vous avez une cabine dans le fond.
Et en effet, accolée à la porte d'entrée du cabinet, un long panneau dissimulait un vestiaire. J'ouvre cette porte, y entre, et m'y déshabille. Et j'avoue que ce vestiaire est très spacieux : banc pour s'asseoir, patères et portes-manteaux pour y pendre ses vêtements... Eclairage très moderne... Et bien qu'il n'y ait aucune fenêtre, un claustrophobe comme moi s'y sent bien.
Je sors de ce vestiaire en slip : j'ai enlevé tout le reste. Fanny me voyant dans cette tenue, crie :
- Non !
Je reste interloqué : s'adressait-elle à moi ou pas ? Et ce non, que voulait-il signifier ? Suis-je allé trop loin dans mon déshabillage ? Ou bien alors, aurais-je dû me présenter dans le plus simple appareil ? Je ne le saurai jamais.
Je fais comme si de rien n'était et je m'approche de Fanny, qui procède à un examen basique de face, et de dos, allongé et debout... Je reste avec elle un peu plus de 20 minutes. Elle ne regarde pas sous mon sous-vêtement, n'y mettra pas sa main, ni ne fera aucun autre examen de dépistage.
Elle note ses conclusions sur mon dossier, rhabillage et retour en salle d'attente.
Nouvel appel de mon nom : c'est une infirmière qui me demande de la suivre. Ce que je fais volontiers, et elle me fait entrer dans un bureau, tout en longueur aussi. Je m'assieds près d'elle et elle me pose un casque sur les oreilles, pour un test d'audition. Puis, le casque retiré, et toujours dans le même lieu, avec la même personne, nouveau déshabillage. L'infirmière me dit que c'est son premier jour de travail ici, et qu'elle doit me faire un ECG, pour la première fois aussi.
J'enlève tout et je m'allonge sur la table. L'infirmière, très jolie à mon goût, ce qui ne gâte rien, pose des électrodes sur moi, un peu partout. Elle ne sait pas comment faire fonctionner son appareil, mais y parvient tout de même après un petit moment d'hésitation. Elle pose les câbles et le moniteur sur mon bas-ventre, presque sur mon sexe. J'étais bien...
Avant le rhabillage, et toujours dans ce même endroit, l'infirmière me pèse, me mesure et note aussi mes tours de taille, de hanche et de je ne sais pas quoi.
Rhabillage, retour en salle d'attente, où par une autre porte, mon nom est appelé. Il s'agit d'une autre infirmière qui procède à un prélèvement sanguin. Ce n'est que maintenant que j'ai le droit de manger, soit près d'une heure après mon arrivée sur le site.
L'infirmière qui m'a prélevé le sang, me donne un jeton pour la machine à café, un jus de pommes et un petit biscuit pour déjeuner. Il me reste encore à passer d'autres tests, mais comme je ne fume pas, ne bois pas, les examens radiologiques ne sont pas nécessaires. Il ne me reste plus qu'une analyse d'urine, qui s'effectue dans un autre local, bien éloigné des autres cabinets.
J'ai trouvé cet endroit très bien aménagé et les médecins qui y travaillent sont très courtois et compétents.