Là encore, Léa sait montrer avec subtilité la "préhension" qu'elle a des situations des jeux de l'amour dans ce qui n'est pas évident, pourtant présent et réel.
Rien d'inconvenant à ce qu'elle dit je trouve, et qu'elle sait dire bien, de tous les effets que peuvent avoir des éléments de l'amour physique, là, des odeurs corporelles. C'est en fait très important je pense, et Léa décrit parfaitement ce à quoi un homme tel que je suis, loin d'être le seul, est sensible et réactif, ces odeurs du corps d'une femme, odeurs naturelles et agissantes sur le désir. En tout cas, pour moi, c'est une composante importante des plaisirs, surtout lorsqu'on aime aller chercher, ces odeurs énivrantes, qu'on ne découvre qu'aux endroits les plus intimes du corps féminin : lever un bras pour qu'une aisselle exhale ses parfums, sentir les cheveux, cheminer, lentement, aux abords de plus en plus proches, des replis du ventre, là où les cuisses se joignent, mise sur le ventre, ouvrir doucement, mais bien complètement ! ces si tentant globes fessiers…
Mêlés à un parfum, un parfum du commerce, tous ces parfums forment un cocktail délicieux.
Personnellement, au moment des amours, j'apprécie peu qu'une amante sente la savonnette, parce qu'elle a cru bien de passer sous une douche, alors qu'elle a chassé d'elle, malheureusement, tous ces parfums qui font d'elle une femme !
Et pour être complet et dire un peu les choses, en en suggérant le débat, j'apprécie peu aussi, une petite culotte qui sent la lessive, autre enjeu en discussion, car souvent, hors de question pour certaines de faire des galipettes si on ne vient pas de passer sous une douche.
Je vais faire scandale et défrayer la chronique du site à dire ça !
C'est Henri IV, qui avait la réputation de dire à ses maîtresses, à l'annoncé de leur venue quelques jours plus tard : “Madame, ne vous lavez plus !” ?