Bonjour Hélène,
J'ai gardé un excellent souvenir de nos échanges il y a une dizaine années sur les visites médicales que nous avions respectivement passées..
Et votre récent message me ramène en mémoire les visites médicales que j'ai subies au cours de mes années de lycée.
J'ai fait toute ma scolarité secondaire dans le même lycée de la banlieue parisienne au cours des années 60.
Chaque année, nous avions une visite médicale approfondie, qui me rendait littéralement malade des qu'elle était annoncée, plusieurs semaines à l'avance. J'avais a l'époque ( et j'ai encore) une peur panique des médecins et de toute procédure médicale.
Au cours de ces sept années, de la sixième à la terminale, la visite a suivi le même scénario, avec mise à nu, et examen approfondi du pénis ( decalottage) et des testicules. Le médecin scolaire était assisté de deux femmes, l'infirmière du lycée et la psychologue de l'établissement.
La différence fut que, les six premières années, le médecin était une femme âgée revêche qui nous paraissait très vieille et la dernière année, une doctoresse, beaucoup plus jeune,, et a priori plus sympa.
Je ne me soutiens pas de la tenue de la doctoresse âgée, elle devait porter une blouse blanche fermée, mais j'ai gardé un souvenir ‘’emu'' de la manière de laquelle était vêtue sa remplaçante.
Elle avait laissé sa blouse blanche ouverte et sous celle-ci, elle portait un chemisier de bon ton, dont elle avait là aussi laissé plusieurs boutons ouverts, ainsi qu'une jupe, quasi-mini, comme en portaient les femmes à cette époque.
C'est pourquoi, lorsque je me suis trouvé, quelques jours après mes dix-huit ans, debout nu, complètement affolé, devant la doctoresse assise au bord de son siège, pour l'examen génital, j'ai compris pourquoi mes camarades, dans la salle d'attente, s'étaient vanté d'avoir ''bande'' devant la jeune femme. Nos positions respectives me donnaient effectivement une vue imprenable sur les cuisses raisonnablement charnues de la dame et sur la naissance de ses seins, prisonniers d'un sotien-gorge de lingerie fine. Alors que la dame decalottait et recalottait plusieurs fois mon pénis, et que l'infirmière me demandait si j'avais eu des relations sexuelles, je me disais que, du fait de ma panique, je devais être le seul garçon de la classe à ne pas avoir une érection dans cette circonstance.
Quelques instants plus tard, la Doctoresse m'a invité à me retourner. Je savais à quoi m'attendre. J'ai en effet rapidement senti que la femme m'ecartait fermement les fesses et qu'un thermomètre s'enfonçait avec détermination dedans mon rectum. Mes camarades m'avaient prévenu de cette innovation que la jeune doctoresse avait introduite ( sans jeu de mots) dans l'examen , mais je me suis senti profondément humilié de me retrouver, à dîx-huit ans, avec un thermomètre planté dans le cul comme un bébé, en plus avec trois nanas qui ne perdaient rien du spectacle. J'ai failli éclater en sanglots, mais je ne voulais pas donner cette satisfaction à ces dames. La douce pression des mains de la doctoresse sur mes fesses a contribué à me calmer.
Vous comprendrez pourquoi cette visite médicale est restée dans ma mémoire..