Question très ouverte, sans mauvais jeu de mots, ce qui est une litote de ce fait ! bref…
Je veux dire que ce moment, si fort ! est pour moi source (pas de jeu de mots s'il vous plaît…) de toutes les fantaisies, de toutes sortes de plaisirs à partager, possibles.
Les réponses de tous et toutes le montrent, avec plus de subtilités dans celle de Léa je trouve, qui exprime la complexité des émotions mêlant sentiments, plaisirs visuels, tactiles et autres, différentes formes d'attentions à l'autre, pur plaisir sexuel. Subtilité féminine ? les hommes supposés se concentrer -naturellement ? -davantage sur les émotions si puissantes que provoque une éjaculation. Propos genré, comme on dit maintenant, ou réalité; le sujet peut devenir équivoque pour certains esprits et je m'en tiendrai là, mais il manque quand même plus de points de vues féminins.
Les femmes sont-elles plus discrètes, moins portées aux confidences ? on en revient à la question ci-dessus.
Je crois que la “petite mort" dont parle Svensson correspond plutôt à ce passage lors de l'orgasme, masculin aussi bien que féminin, où l'esprit est littéralement envahi d'un temps durant lequel tout ce qui fait la vie et qui n'est pas un plaisir absolu n'existe plus. Comme quelques instants d'une étrange mort donc. L'autre sensation évoquée, de fatigue, physique et ou psychologique est peut-être à rattacher à cette phase post-jouissance appelée “période de réfraction” je crois. Qu'en est-il pour les femmes (Léa ?…), éprouvent-elles cette même sensation. En tout cas, pour un homme, je pense qu'hormis cette sensation de fin, de fin des plaisirs, le fait de vider son sperme joue un rôle important, le sperme, selon ce que les partenaires ont dans la tête, peut être l'objet et le sujet, le support, de nombreuses fantasmes, interprétations, idées dans la vie de couple. Il y aurait beaucoup à dire, mais je sens que je vais lasser…nouveau sujet à aborder, si ce n'est déjà fait d'ailleurs ?
Pour ma part, ma préférence et celle de la plupart des femmes que j'ai connues est que le sperme soit expulsé et pris au fond du ventre. Ca s'explique d'ailleurs, assez naturellement. Je pourrais en dire quelques mots, et plus si affinités, mais non, là aussi, peur de lasser ! Je ne suis donc pas exclusif de jeux coquins, ou très coquins, pour l'éjaculation et je comprends parfaitement, et pour mon grand plaisir lorsque cela arrive, l'agréable sensation que peut éprouver une femme qui joue à tenir en son pouvoir son amant qu'elle masturbe, maintient à sa disposition pour le voir entièrement dépendant d'elle, dans l'attente, et lorsqu'elle décidera de le faire éjaculer. Mesdames ?…
Parfois, quand je regarde un bon petit porno (oh, mais quelle horreur ! mais ce n'est que parfois…) et que je regarde un couple faire l'amour traditionnellement- il s'agit d'amateurs bien sûr, de, presque, madame et monsieur tout-le-monde - en constatant le degré d'excitation et de plaisir que prend l'amant, je suis souvent très étonné de voir que lorsqu'il a trop envie, il se retire entièrement d'elle pour éjaculer sur elle, ses fesses, son dos ou son ventre, souvent en devant se masturber un peu. Cela m'étonne souvent de voir faire ça (quand, parfois, je regarde du porno ) par projection de moi-même je suppose, car dans la situation où je le vois, je ne comprends pas comment on peut se priver de ce plaisir si exquisément fort, si parfait, de jouir en éjaculant au fond du ventre de son amante !
Mais à ce sujet je pense qu'un homme fait peut-être comme ça, en se retirant, avec cette courte mais essentielle masturbation qu'il a pour éjaculer, par excès de masturbations solitaires qui contrarient l'habitude du plaisir ressenti par la pénétration, son orgasme ne pouvant être obtenu que par ce moyen-là, avec ses mains. " Y a t-il un médecin dans la salle ?”