Elle Boit Pas, Elle Fume Pas, Elle Drague Pas, Mais Elle Cause

Je vous propose un petit sujet de discussion pour animer vos temps libres de vacances.

Comment se comporte votre patient-e pendant la durée de l’examen, ou quelle est votre attitude pendant que vous vous faites examiner (que ce soit en conditions réelles ou pendant des jeux de rôles)

Pour orienter le débat, je constate que nous connaissons des patientes quasi mutiques qui ne répondent que par onomatopées « oui, non, parfois, jamais… » aux questions indispensables et certaines atteintes de logorrhée verbale qui nous abreuvent de paroles.

Il est certain qu’un minimum de participation s’impose pour évaluer le niveau de réaction à certaines phases de la consultation. Toutefois s’entendre raconter la descente d’organes de la grand-mère quand on évalue la qualité de la zone de jonction pendant une colposcopie ou devoir compatir si « mes enfants refusent de mettre ma petite fille sur le pot avant 2 ans » alors qu’on palpe avec attention la zone axillaire peut parfois compromettre la qualité de l’attention du praticien.

J’ouvre donc le débat, qu’en pensez-vous, quel type de patient-e êtes vous ?

Nous pouvons également évoquer les situations au cours desquelles le mari répond en lieu et place de son épouse (souvent des motivations religieuses) ou les cas où maman accompagne sa grande fille et nous conseille de « ne pas lui prescrire une pilule trop dosée parce qu’elle est encore bien jeune »

Pour mon épouse que ce soit en jeu ou en réel elle est plutôt comme intimidé chez le médecin plutôt muette à ce moment-là elle se laisse examiner sans rien dire un peu comme soumise au médecin

Mon épouse se laisse faire mais n'est pas timide. Elle préfère un médecin qui cause un peu pour faire diversion et aider à se détendre aux moments douloureux ou critiques.

Je réalise que la question concernait aussi les patients (et non que les patientes) : pour ma part, je me laisse faire aussi en essayant d'être le plus relâché possible pour que l'examen se fasse dans de bonnes conditions. Je ne parle pas sauf si on me pose une question ou pour poser une question au médecin concernant la phase en cours de l'examen.

devoir compatir si « mes enfants refusent de mettre ma petite fille sur le pot avant 2 ans » alors qu’on palpe avec attention la zone axillaire peut parfois compromettre la qualité de l’attention du praticien.

Situation demandant concentration redoublée… Je ne peux m'empêcher de penser, dans une toute autre situation, bien que dans une position et un état de dénudement similaire, à une partenaire qui, en plein milieu de l'acte, se met à parler des enfants, démontrant - sans forcément le vouloir - qu'elle n'y est pas du tout…

Nous pouvons également évoquer les situations au cours desquelles le mari répond en lieu et place de son épouse (souvent des motivations religieuses)

Cela doit être éprouvant pour le médecin… Je crois que je finirais par être de très mauvaise humeur…

ou les cas où maman accompagne sa grande fille et nous conseille de « ne pas lui prescrire une pilule trop dosée parce qu’elle est encore bien jeune

Si la “bien jeune” a 18 ans passés, ça fout un peu la honte… Nous avons dans notre entourage un exemple de jeune fille qui a justement passé ses 18 ans, dont le physique avoisine les 14 ans et que les parents infantilisent. Je ne crois pas qu'elle prenne une quelconque pillule : cela ficherait de l'urticaire à ses parents…

Sujet intéressant..

@docteur73 a dit :

Pour mon épouse que ce soit en jeu ou en réel elle est plutôt comme intimidée chez le médecin plutôt muette à ce moment-là elle se laisse examiner sans rien dire un peu comme soumise au médecin.

En effet Fanny n'est pas très bavarde !

Ma femme est timide et parle peu. Elle est de plus très soumise chez le médecin. Elle est asiatique et dans sa culture on obéit au médecin sans discuter et on ne pose pas de question. C'est moi qui prend le relais et on a un cahier médical, avec les questions et les résultats d'examens, que l'on présente au médecin ou au gynécologue à chaque visite