Diariste impénitent, dès mon enfance, j'ai établi des listes, de livres lus, de films vus, plus tard de magasins, restaurants ou d'hôtels visités, de compagnies aériennes utilisées, etc... Il n'est donc pas surprenant que, dès que j'ai commencé à me prendre la température rectale seul, plus que de raison, vers 13 ans, j'ai tenu le relevé de mes prises de température. Je le fais encore aujourd'hui., toujours sur des carnets, je ne suis pas très geek.
En fait, mes partenaires de température rectale ont souvent fait de même, voire ''mieux''.
J'ai longuement évoqué Maria, cette copine un peu givrée de la fin de mes 20 ans, medfet assumée, qui m'imposait une ''visite médicale'' approfondie, qui se terminait toujours par une prise de température rectale , généralement sur ses genoux, à chaque fois que nous avions l'intention de faire l'amour. Un jour que Maria m'avait laissé seul dans son appartement, je suis tombé par hasard sur un cahier d'écolier marqué sur la couverture ''TR S'' que je n'ai pas pu m'empêcher de feuilleter. Et là, j'ai découvert que ma copine consacrait quelques lignes à chaque prise de température me concernant. Alors que Maria avait décrété qu'elle ne me communiquerait pas le chiffre de ma température, ni la durée de la prise de celle-ci, pour bien marquer le contrôle qu'elle exerçait sur moi , je découvrais dans ce cahier ces données, j'eu ainsi la confirmation qu'elle laissait le thermomètre dans mon petit cul nettement plus longtemps que selon les recommendations de la ''Faculté'' Je réalisais que son ''examen'' ne durait jamais moins de dix minutes, souvent aux alentours de vingt. Les commentaires qu'elle ajoutait à chaque prise de température ne pouvait que satisfaire mon ego masculin: ''Après, il m'a vraiment bien baisée, le salaud", "Il était sur mes genoux et je jouais nonchalamment avec le thermomètre bien enfoncé dans son sublime cul de mec, je sentais sa queue tendue, gonflée d'orgueil mâle, impatiente de me baiser, qui frottait sans vergogne contre ma cuisse nue, mais ce sont ses petites fesses fermes, soumises à mon bon vouloir, si mignonnes, si douces à mes caresses, qui me fascinnaient et me faisaient jouïr par avance'', ''Je voudrais lui défoncer son petit cul. Lui proposer d'acheter un gode?'' ''S m'a fait mal, très mal, ce soir, mais ce n'était rien à côté de cette sensation extraordinaire de sa queue quand elle va et vient dans mon petit cul. Le plus beau jour de ma vie ?'' Mon coeur battait la chamade quand j'ai refermé ce cahier. Je n'ai jamais avoué â Maria que j'avais lu, et seulement en partie, son carnet secret, mais le souvenir de ces lignes me poursuivit â chacune de nos prises de température ultérieures et leur ajouta du piment.
J'ai également parlé de Déborah, ma copine de dix ans qui m'a lamentablement plaqué il y a presque trois ans, en me jetant à la figure une centaine de feuilles imprimées, reprenant les indications que je la voyais introduire sur son smartphone à chaque fois que nous nous prenions la température. La aussi, il y avait le compte-rendu de toutes nos prises de température. souvent agrémenté de commentaires grivois. Dans ma solitude de petit vieux retraité oisif, il m'arrive de reprendre ces feuilles qui me remettent en mémoire les scènes de notre vie commune, en particulier nos prises de temperature mémorables, avec un curieux mélange d'excitation et d'amertume. Les souvenirs sont décidément tout ce qui reste.