Si la doctoresse n'est plus disponible, peut-être y a-t-il moyen d'avoir un rendez-vous pour la remplacer auprès de Julie ?
Même en prenant soin de la ménager un peu au-delà d'un certain degré de rougissement, en attendant un peu pour lui laisser le temps de se remettre, il doit largement y avoir moyen que ça reste intéressant.
Julie piqua un fard. Le docteur voyait qu'elle avait besoin qu'on y aille doucement, alors il s'interrompit, et posa sa main sur l'épaule de Julie. De roses, les joues de Julie passèrent à pivoine foncé, et elle regarda immédiatement ses doigts de pieds. Comme ses doigts de pieds étaient nus, elle les voyait très bien. Et cela l'intimida fortement, autant qu'en étant pivoine foncé au départ on puisse encore être davantage intimidée.
Après quelques longues minutes, les joues de Julie revinrent au rose, puis elle remonta son regard jusqu'aux genoux du médecin. Après qu'il lui eût laissé encore un peu de temps pour se calmer, son regard remonta jusqu'à la ceinture. Alors, l'examen put reprendre.
Julie se montrait très, très discrète. Le médecin appréciait beaucoup cette marque de soumission. C'était presque trop, car si elle s'était montrée quelque peu rebelle, il aurait été concevable de la brusquer un peu. Mais une soumission si totale, accordée si facilement, méritait des égards.
Alors, l'examen, qui devait inclure une palpation approfondie des seins et des tétons, puis plus tard du clitoris, et l'écoute attentive des gémissements, se limita pour cette fois-ci au galbe des hanches, et à l'observation attentive de la fermeture inexorable des paupières. Le reste passa par quelques questions. Julie avait été encouragée à se palper les seins, alors une fois qu'elle a déclaré qu'elle n'avait rien remarqué à ce niveau, et que sa respiration faisait juste apparaître son trouble, la vérification plus approfondie fut remise à la consultation suivante.
Le reste de l'examen fut très facile, sans que Julie prononçât un mot. Le médecin trouva cela légèrement frustrant, car palper cette jolie poitrine était fort tentant, mais devant la soumission de Julie, il fallait y aller doucement. Surtout que ses joues se fonçaient de nouveau de temps en temps.
Le médecin remplit son compte-rendu, comme quoi Julie était en pleine forme, et parfaitement apte à occuper l'emploi prévu.
Mais Julie tarda un peu à être capable de regarder plus haut que le bureau.
Un petit mot d'encouragement se montra précieux pour que Julie puisse à nouveau envisager de travailler un peu sérieusement.
Clairement, une autre visite dans un avenir plus proche que prévu risquait d'être utile pour s'assurer que Julie aille mieux. Que cette fois elle se mette à bafouiller serait de très bon augure. La direction de son regard serait un point important à observer.